Nocéan, tome 1 : Atari et Tika

C'est le genre de couverture pour laquelle je craque facilement. Surtout pour le rose !


Efa, j'ai mis un certain temps avant de me rappeler qu'il est l'illustrateur de l'album « Django, main de feu » que j'avais adoré. Avec « Nocéan », il nous plonge dans un monde qui pourrait être une future réalité. Les continents sont redessinés, la société remodelée sous le contrôle d'une dictature. Atari a vu sa mère se faire assassiner. Recueillie, elle grandit avec un fort sentiment d'injustice. Un peu par hasard elle intègre un groupe clandestin d'activistes et découvre tardivement que leurs actions ne collent pas avec ses principes. Elle rencontre Tika, une jeune femme mystérieuse et qui a plus d'un tour dans sa poche.


Ce premier tome pose les bases d'un univers postapocalyptique. Ces 64 pages n'offrent qu'une ébauche qui m'a tout de même laissé sur ma faim. Bien trop court à mon goût où il manque sérieusement de développement autour de l'univers, des enjeux, des conséquences. Ce premier tome est bien mystérieux et donne un avant-goût timide sur l'ensemble de cette saga. le scénario se consacre à l'essentiel et n'offre pas de réelles réflexions sur le système politique, écologique et sociétal. Des éléments bien trop succincts pour moi mais offrant une suggestion de suite intéressante.


Les illustrations sont totalement à mon goût : dynamiques et colorées.


A découvrir sans trop d'exigence. En tout cas je me laisserai tenter par la suite, on ne sait jamais !
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Une BD futuriste mais néanmoins aux accents actuels, finalement n'est-ce pas ce qui nous pend au nez ? On parle sans cesse du réchauffement climatique, des catastrophes qui s'enchaînent à travers le monde et même chez nous. Des sécheresse mais aussi de la montée des océans, nous citoyens pouvons faire des petites choses mais c'est l'entièreté de notre mode de vie et société qu'il faudrait changer et on est très loin d'y être. En attendant, nous nous insurgeons pour des broutilles tandis que le monde vacille, nous contentant de notre petite personne. Je ne blâme personne de se comporter ainsi, j'énonce juste un fait car finalement, je n'échappe pas à ce constat !

Je n'ai pas put m'empêcher de faire le rapprochement avec le film: « Waterworld », la thématique est commune mais pas la trame de l'histoire qui est différente. Nous sommes dans un monde post-apocalyptique futuriste, l'océan est mort et sans, toxique même, on l'appelle donc le Nocéan. La population est dirigée par Systema, qu'on peut qualifier de gouvernement mais je dirais plutôt de dictature totalitaire. L'eau est rationnée et rare et bien entendu ce sont les plus faibles qui en subissent le plus les conséquences. Atari a vu sa mère se faire assassiner par Systema, elle était une rebelle, elle se battait contre le gouvernement et ses dérives. Recueillie par Iaia qui assiste à la scène, elle devient comme sa mère mais Atari lui en veut de l'avoir empêchée de sauver sa mère… Atari devient une rebelle à son tour en entrant dans un groupe de dissidents.

Mais finalement, elle réalisera que Iaia avait raison: la violence n'est pas une solution, il y a bien d'autres façons de changer le monde dans lequel on vit ! Elle sauve une autre jeune rebelle et ainsi débute une amitié et un nouveau membre arrive dans la famille. Leurs aventures ne sont pas terminées et j'espère qu'elles finiront par vivre dans une société plus équitable.

Une BD vraiment très actuelle finalement avec beaucoup de belles leçons de morales. J'ai pas mal apprécié tous les jeux de mots autour de l'eau et l'histoire de manière générale ainsi que ses thématiques. Je suis moins fan des dessins mais finalement ils passent bien et correspondent à la thématique. Pour ma part, c'est vraiment le fond qui a primé. J'aimerais beaucoup lire la suite et fin de ces deux jeunes filles et de ce monde futuriste, peut-être cela finira t'il bien ? Je l'espère en tout cas !
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