Citations sur Histoire des croyances et des idées religieuses, tome 1.. (35)
En Palestine, les chasseurs du Paléolithique supérieur semblent avoir habité les grottes pendant de longs intervalles. Mais ce sont surtout les porteurs de la culture natoufienne qui ont opté pour une existence nettement sédentaire. Ils habitaient les cavernes aussi bien que des sites en plein air (comme à Einan, où l'on a mis au jour un hameau formé de huttes circulaires et pourvues de foyers).
Les Natoufiens avaient découverts l'importance alimentaire des céréales sauvages, qu'ils moissonnaient avec des faucilles de pierre, et dont ils pillaient les graines dans un mortier à l'aide d'un pilon.
3 tomes référence sur le sujet couvert de façon exhaustive.
Les constructions mégalithiques de l'Europe occidentale et septentrionale ont fasciné les chercheurs depuis plus d'un siècle. (...)
On connaît la complexité du symbolisme lithique et les valences religieuses des pierres et des roches. Le rocher, la dalle, le bloc de granit révèlent la durée infinie, la permanence, l'incorruptibilité, en dernière instance une modalité d'exister indépendante du devenir temporel.
C'est en méditant sur le mystère de la Mort que le génie égyptien a réalisé la dernière synthèse religieuse, la seule qui a maintenu sa suprématie jusqu'à la fin de la civilisation égyptienne.
La mort et l'au-delà ont préoccupé les Egyptiens plus que les autres peuples du Proche-Orient. Pour le Pharaon, la mort constituait le point de départ de son voyage céleste et de son "immortalisation". D'autre part, la mort impliquait directement un des plus populaires dieux égyptiens : Osiris
On retrouve le thème du déluge dans l'Epopée de Gilgamesh. Cet ouvrage fameux, assez bien conservé, met encore mieux en lumière les analogies avec le récit biblique. Vraisemblablement, nous avons affaire à une source commune, et assez archaique. Comme on le sait depuis les compilations de R.Andree, H. Usener et J.G. Frazer, le mythe du déluge est presque universellement répandu ; il est attesté dans tous les continents (bien que très rarement en Afrique) et à des niveaux différents de culture. Un certain nombre de variantes semblent être le résultat de la diffusion à partir de la Mésopotamie et puis de l'Inde. Il est également possible qu'une ou plusieurs catastrophes diluviales aient donné lieu à des récits fabuleux. Mais il serait imprudent d'expliquer un mythe aussi répandu par des phénomènes dont on n'a pas trouvé les traces géologiques. La majorité des mythes diluviens semble faire partie en quelque sorte du rythme cosmique : le "vieux monde", peuplé par une humanité déchue, est submergé dans les Eaux, et, quelque temps après, un "monde nouveau" émerge du "chaos" aquatique.
Le symbolisme cosmologique de l'habitation est attestée chez de nombreuses sociétés primitives. d'une manière plus ou moins manifeste, l'habitation est considérée comme une imago-mundi. Puisqu'on en trouve des exemples à tous les niveaux de culture, on ne voit pas pourquoi les premiers Néolitiques du Proche-Orient auraient fait exception, d'autant plus que c'est dans cette région que le symbolisme cosmologique de l'architecture connaîtra le plus riche développement.
Certains savants ont donc préféré ne rien dire sur les idées et les croyances des Paléanthropiens , au lieu de les reconstituer à l'aide de comparaisons avec les civilisations de chasseurs.Cette position méthodologique n'est pas sans danger. Laisser en blanc une énorme partie de l'histoire de l'esprit humain risque d'encourager l'idée que pendant tout ce temps l'activité de l'esprit se limitait à la conservation et à la transmission de la technologie.
Nous avons affaire à la même valorisation de l'espace sacré en tant que "Centre du Monde", lieu privilégié où s'accomplit la communication avec le ciel et le monde souterrain, c'est-à-dire avec les dieux, les déesses chtoniennes et les esprits des morts.
La libération s'est traduite par la montée du nationalisme et de la xénophobie. Il a fallu au moins un siècle pour apaiser la soif de revanche contre les Hyksos. (...)
Le sentiment d'insécurité engendré par l'occupation étrangère fut lent à disparaître. C'est pour rendre l'Egypte invulnérable aux agressions extérieures que Touthmôsis III procéda à une série de conquêtes qui aboutirent à l'Empire.