« On ne possède pas sa vie. Voilà ce que j'aurais voulu lui dire. On l'emprunte, et si on ne paye pas le prix, alors on doit la rendre. Il en va toujours ainsi. »
A la Nouvelle Orléans, un mort dans le coffre d'une voiture, et la fille du gouverneur est enlevée…
A New-York, un fonctionnaire de police tente de sauver son mariage et sa paternité. Sauf que le voilà à la Nouvelle Orléans à la demande de Perez, un type un peu (beaucoup) luche) qui ne se mettra à table que si Ray Hartmann est son unique interlocuteur. Ses désirs sont ses ordres, l'histoire peut commencer !!!
Pour en arriver là
Ellory nous promène durant une bonne centaine de pages avant de rentrer dans le vif du sujet. Et quel sujet !! Cosa Nostra, la pieuvre…autrement dit la Mafia vue et racontée de la base, et sur une bonne quarantaine d'année. C'est noir, flippant, et terriblement addictif.
Ellory alterne les chapitres du point de vu de Perez et ceux de la Police. C'est classique, mais honnêtement, cela casse bien les inévitables longueurs que comporte ce roman.
Ellory n'a pas son pareil pour mettre insidieusement au fil des pages de quoi accrocher le lecteur, et accélérer son affaire, pour parvenir à une fin totalement bluffante. Il a un souffle narratif qui tient le lecteur en haleine en lui racontant une histoire, au sein de la Grande Histoire.
Si
Vendetta n'aura pas sur moi le même impact que
Seul le silence, ou
Les anges de New-York, il n'en demeure pas moins qu'
Ellory est très fort, et que je me plongerai avec la même gourmandise dans ses 2 autres romans qi m'attendent
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