AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 114 notes
5
14 avis
4
35 avis
3
16 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Evan Hansen est un lycéen qui n'a pas d'amis et qui souffre de cette solitude. Sur les conseils de son psychiatre, il s'écrit des lettres pour aller mieux mais il oublie une de ces lettres au lycée et Connor Murphy, un autre jeune, la trouve et se moque de lui. Quelques jours plus tard, Evan apprend que Connor s'est suicidé. Les parents de Connor, ayant trouvé sur lui la lettre d'Evan, pensant que leur fils et Evan étaient meilleurs amis. Au lieu de les démentir, Evan ne dit rien et ce mensonge va prendre des proportions énormes. de transparent, Evan devient très populaire au lycée, au centre même d'un projet pour honorer le souvenir de Connor, et la soeur de celui-ci, dont Evan était secrètement amoureux, devient sa petite amie. Evan arrivera t-il à avouer la vérité et à reconnaître que tout n'est que mensonges ?

Tout d'abord, je remercie Babelio et la maison d'éditions Bayard de m'avoir proposé ce roman de littérature jeunesse. le thème de l'adolescence et du mensonge ayant éveillé ma curiosité et m'évoquant "13 reasons why", j'ai accepté cette lecture avec plaisir.
Si ce roman est intéressant et facile à lire, je pense qu'il plaira avant tout à un lectorat de jeunes lecteurs (fin de collège ou lycée). de plus, il se lit rapidement, les chapitres sont courts et peuvent permettre de faire des pauses fréquentes.
J'ai davantage apprécié la seconde partie du roman qui éclaire la personnalité de Connor et les raisons de son geste. le lecteur apprend un élément nouveau important au sujet de Connor, assez inattendu pour moi.
Ce roman peut faire réfléchir les jeunes à la question de la vérité et les inciter peut-être à parler quand ils ne se sentent pas bien, d'ailleurs il y a quelques pistes d'associations à la fin du livre.
Commenter  J’apprécie          262
Ce livre m'a été généreusement envoyé par les éditions Bayard dans le cadre d'une masse critique. Je n'aurais sans doute pas lu ce roman de ma propre initiative, et pourtant il a été très plaisant à lire. Je pense qu'il fait plutôt partie d'un registre lecture jeunesse mais il peut être intéressant pour tous les âges.
Evan est lycéen et ressent un profond mal-être, il se sent seul, a du mal à se faire des amis, reste muré dans son introversion.
Suivi par un psychiatre, et sur les conseils de ce dernier, Evan s'écrit des lettres à lui-même. Ce procédé a pour but d'augmenter son estime de soi.
Connor, un autre lycéen s'empare d'une des lettres d'Evan qu'il se destine. le lendemain Connor est retrouvé suicidé, la lettre dans sa poche.
Le rapprochement entre les deux étudiants se fait naturellement par la famille.
Une cascade de quiproquos va mener Evan sur le sentier du mensonge dont il aura du mal à sortir.
Ce roman donne à réfléchir sur le mal-être de la jeunesse menant au suicide dans certains cas. Cette période n'est pas facile à traverser car l'être se forge, se découvre, se compare, évolue.
Une comédie musicale du même titre que le roman remporte un franc succès et laisse passer un message de soutien aux jeunes en mal de vivre.
Commenter  J’apprécie          180
Ce roman est adapté de la comédie musicale du même nom, et un film doit sortir d'ici la fin de l'année. Je ne connaissais pas du tout l'histoire avant de découvrir ce roman.

J'avais hâte de voir comment seraient abordés les sujets touchant à la santé mentale, car ils sont toujours délicats à traiter.

J'ai trouvé qu'ils étaient mis en avant de manière très juste, et j'ai été étonnée de me retrouver face à autant de thèmes : le suicide, l'anxiété, la dépression, l'isolement, la thérapie, la médication, la sexualité…

À la fin de l'ouvrage, diverses ressources sont proposées aux lecteur.rice.s s'iels ont besoin d'aide (par rapport à leur santé mentale, leur orientation sexuelle…).

J'ai accroché à la plume et au personnage principal dès les premières pages, et je me suis beaucoup identifiée à lui. Je l'ai trouvé humain, ses sentiments et ses pensées sont assez détaillés, on n'a donc aucun mal à s'imaginer Evan.

Pendant toute ma lecture, je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment l'histoire allait évoluer, et jusqu'où iraient les mensonges d'Evan.
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
Commenter  J’apprécie          90
 Je remercie les Éditions Bayard et Babelio pour leur invitation à découvrir ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée dédiée à la littérature jeunesse. C'est la deuxième fois que je suis sélectionnée pour ce type d'opération (cf. « Four Dead Queens » d'Astrid Scholte paru chez Casterman, chronique du 14 juin 2020) afin de faire part de mes impressions sur un page-turner américain.
    Toujours très honorée et super stressée aussi en raison d'un délai – de 30 jours –, à la fois court et long selon le point de vue... je suis néanmoins venue à bout de ce pavé (430 pages) dans les délais. Ouf !
    Conformément à sa fonction de « page-turner », le livre fait son job, on ne voit pas le temps passer tant l'écriture nous entraîne dans de multiples rebondissements.
    Par ailleurs, au cours de ma lecture, j'ai pu voir des originalités à plus d'un titre (même si celui-ci est resté en V.O.). Tout d'abord, l'ouvrage est le fruit d'un travail collectif. Il y a ainsi un auteur principal, en l'occurrence Val Emmich, lequel s'est entouré de trois collaborateurs. Un bel exemple de travail d'équipe. Ensuite, on apprend dans les remerciements, à la fin du livre donc, que l'histoire est tirée d'une comédie musicale. Et, quand on arrive à la dernière ligne, il reste en effet comme une petite musique dans la tête d'autant que l'un des personnages est également musicien (musicienne pour être plus précise) et s'adonne même à la composition…
    Mais c'est sur le plan de l'introspection que le livre va assez loin, le personnage principal est effectivement très travaillé, on se trouve en empathie avec lui. Sa détresse est touchante, on perçoit ses failles, ses doutes, ses craintes et son besoin d'exister à un âge où tout se construit. En effet, Evan est un lycéen de nature (très) anxieuse, qui frise la phobie sociale. Solitaire, introverti, il aurait plus tendance à longer les murs qu'à vouloir se mettre en avant. Un trou de souris serait à sa mesure. de plus, sa vie familiale est pour le moins chaotique. Élevé par une mère dévouée qui a à coeur de vouloir améliorer l'ordinaire en poursuivant ses études, celle-ci se retrouve le plus souvent débordée car elle doit aussi mener de front son métier d'infirmière. Pour couronner le tout, sa génitrice multiplie les maladresses et n'entrevoit que le recours à un psy pour aider son fils. Son père est quant à lui indifférent à ce que devient Evan, d'autant qu'il a refait sa vie à l'autre bout du pays et semble à présent bien plus soucieux de son nouveau foyer.
    L'analyste d'Evan entreprend alors un travail pour libérer son jeune patient de ses angoisses : outre la prescriptions de médicaments, il incite le jeune homme à s'adresser des lettres à lui-même en vue de vivifier son estime de soi. Même si l'intéressé voit dans cette béquille émotionnelle davantage une corvée qu'un exutoire miraculeux censé tout résoudre, il se plie de bonne grâce à l'exercice pour complaire à son entourage. Faire ce qu'on attend de lui sans moufter, voilà ce qui définit Evan.
    Seulement le diable va s'en mêler… Un concours de circonstances fait qu'une lettre qu'Evan s'était écrite est dérobée par Connor, un autre lycéen. On apprend vite que ce dernier avait de très gros problèmes puisqu'il se suicide très peu de temps après. Coup de théâtre : on retrouve la lettre d'Evan sur le corps de Connor. Les apparences racontent une autre histoire et il n'en faut pas moins pour en déduire qu'Evan et Connor étaient les meilleurs amis du monde. La famille du suicidé cherche à en savoir plus. de fil en aiguille, de quiproquos en quiproquos, Evan s'enferre dans ses mensonges pour ne pas faire de peine autour de lui. Dans le même temps, sa vie change du tout au tout. Les projecteurs sont à présent braqués sur lui, il devient populaire et réussit même à charmer la jeune soeur de Connor dont il était (justement) et secrètement amoureux.

    Le récit montre comment à partir d'un mensonge, l'affaire va prendre des proportions dantesques avec le renfort des technologies d'aujourd'hui : réseaux sociaux, Internet etc. Jusqu'au dénouement, on se demande si la vérité finira par éclater… Et surtout comment. le pauvre Evan en vient même à regretter sa vie d'avant tant sa conscience le tourmente. Sur le plan de la construction de l'intrigue, les chapitres font alterner les états d'âme d'Evan avec l'errance post mortem de Connor. On subodore ici que les collaborateurs de Val Emmich ont rédigé (ou l'ont aidé à le faire) les passages consacrés à Connor. Même si la transition d'un personnage à l'autre se fait sans heurts, on perçoit toutefois une différence de style. Rien de gênant, le stratagème fonctionne et donnerait plutôt un certain rythme à l'ensemble en mettant en évidence les occasions manquées. Ainsi, en d'autres circonstances, on se dit qu'Evan et Connor auraient VRAIMENT pu être amis, si le destin en avait décidé autrement car les deux garçons ont, chacun à sa manière, beaucoup en commun.
    D'autre part, certains détails soulignent les outrances typiques de la société américaine ; rien d'anormal, par exemple, de voir un lycéen rouler en SUV alors que, quiconque s'étant un tant soit peu frotté à la dure réalité, n'ignore rien de la difficulté à pouvoir s'offrir ne serait-ce qu'une roue d'un engin pareil même en travaillant pendant des années. Idem, se gaver dès le plus jeune âge de tranquillisants qui assommeraient un cheval relève de la banalité ; ceci dit, cet état de fait tend hélas à aussi entrer dans les moeurs de bien des pays, y compris le nôtre.
    In fine, le message de l'histoire, qui aborde un sujet grave sous des dehors légers, vise la prévention du suicide, en particulier chez les adolescents. Un fléau dont les racines sont tentaculaires, allant des difficultés relationnelles et familiales au harcèlement, scolaire ou pas d'ailleurs, qu'amplifie l'impact des réseaux sociaux.
    Conclusion : un bon moment de lecture destiné à éveiller les consciences.
Lien : http://scambiculturali.over-..
Commenter  J’apprécie          60
Un roman très touchant sur le mal-être et la solitude.

Evan souffre d'anxiété sociale et doit s'écrire des lettres à lui-même, sur les conseils (plus obligatoires qu'autre chose) de son psy. Mais, à la rentrée au lycée, Connor (le type qui a mauvaise réputation) lui pique sa lettre du jour.
le problème, c'est que Connor ne va pas bien non plus. Et lorsqu'on découvre son corps, on retrouve sur lui une lettre adressée à Evan Hansen...
Résultat ; Evan se retrouve incapable de convaincre les parents de Connor qu'ils n'étaient pas amis. Il bafouille, il s'emmêle... Et finit par donner à la famille de Connor ce qu'elle veut : un ami pour le défunt.
Malheureusement pour lui, Evan s'empêtre de plus en plus dans les mensonges et les non-dits et la situation semble ne pouvoir qu'empirer...

Au fil du roman, on voit Evan, un ado qui a beaucoup de difficultés à aller vers les autres, se débattre face à l'écrasant chagrin de la famille de Connor.
Connor lui-même fait quelques apparitions, racontant peu à peu comment il en est arrivé à recourir à l'ultime solution.
Mais il y a une foule d'autres personnages importants ; ceux qui tentent d'aider Évan, la famille endeuillée, une jeune intello pleine de valeurs et de projets pour les défendre, un jeune geek qui aime à sa façon,...

J'ai vraiment aimé ce roman qui, même en abordant des sujets tristes, est arrivé à me faire rire plusieurs fois. Je remercie Bayard et Masse Critique de me l'avoir envoyé, et je le recommande vivement : ce livre traite surtout de l'anxiété sociale, un sujet dont on ne parle pas beaucoup mais qui peut faire de sacrés dégâts.
À ceux qui se sentent mal dans leur peau ; vous vous sentirez moins seul(e) en lisant ce roman (enfin, j'espère).
Commenter  J’apprécie          60
Un roman Young Adult que j'ai adoré !
Comment se sortir d'un tourbillon de mensonges sans se bruler les ailes ? C'est le fil conducteur de ce roman ! C'est très mené, bien écrit et ça se lit très facilement malgré les thématiques abordés. le personnage de Evan, malgré ses maladresses et erreurs est vraiment attachant, et je pense que les personnes anxieuses ou victimes de grosses phobies peuvent se retrouver au travers de ce jeune homme.

Cette lecture m'a mi les larmes aux yeux lorsque je l'ai eu terminée tant elle m'a touchée.

Sans trop en dire, j'ai bien aimé le petit côté surnaturel que nous pouvons retrouver à certains moments du roman.

A découvrir !
Commenter  J’apprécie          30
Evan Hansen fait partie de ces lycéens qui n'ont pas vraiment d'amis. À vrai dire, ses seuls rapports sociaux sont sa mère et son psy. Son psy qui lui a d'ailleurs conseillé de s'écrire des lettres à lui-même. Ça ne lui sert pas à grand-chose, mais il le fait quand même. Jusqu'au jour où Connor, un élève turbulent, lui pique la dernière lettre qu'il a écrite. Et qu'on retrouve ce garçon mort quelques heures plus tard, la lettre en poche… L'existence d'Evan est alors bousculée, au centre de l'attention et le garçon s'enferme dans une spirale de mensonges…

Dear Evan Hansen est un roman qui traite d'anxiété sociale, de suicide et de dépression. Rien de bien joyeux vous allez dire, et pourtant, le livre se lit sur un ton assez léger qui permet d'enlever de la lourdeur au sujet.

On rencontre donc Evan et son anxiété sociale, bien exprimée au début, mais qu'on perdait un peu au fur et à mesure des pages (tant mieux pour lui). Evan est un garçon sympathique, auquel on s'identifie un peu. Malgré tous ces mensonges, on n'arrive pas à lui en vouloir car il veut faire bien mais… Ça foire un peu!

Un personnage que j'ai beaucoup apprécié, c'est Jared: ce pote dont il ne faut jamais suivre les conseils, mais ça, tu ne t'en rends compte qu'après les avoir suivis… Jared à un humour sarcastique qui m'a beaucoup plus. Il dit les choses sans filtre et est là quand on a besoin de lui (mais il faut pas abuser non plus!).

Comme je l'ai dis un peu plus haut, ce roman traite de suicide et dépression. En effet, on a de temps en temps un petit chapitre sur Connor, ce qui nous permet d'en apprendre plus sur lui et pourquoi il a décidé d'en finir. Ces passages ne sont pas toujours faciles, mais ne sont pas anxiogènes non plus, grâce au style des auteurs.

Je suis plutôt contente de cette fin, assez réaliste et dans la continuité de l'histoire. En d'autres termes, même si ce n'est pas un coup de coeur, je recommande cette lecture, qui parle d'un sujet important, avec un style plaisant à lire.
Commenter  J’apprécie          30
Evan Hansen est un jeune homme timide et solitaire. Il n'a aucun ami au lycée. Il vit seul avec sa mère depuis que son père les a quittés pour refaire sa vie. Sa mère qui travaille beaucoup pour tenter de satisfaire à leurs besoins quotidiens, et qui de ce fait, culpabilise de le laisser seul souvent, demande à Evan de se faire accompagner par un psy. le psy demande à Evan, pour thérapie, de s'écrire des lettres à lui-même et de dire ce qui s'est bien et moins bien passé dans sa journée.
Connor Murphy est lui-aussi un solitaire mais il a des tendances violentes, il n'a pas d'ami non plus. On sait assez peu de choses de lui, sinon qu'il vit dans une famille riche dans laquelle les échanges n'existent pas et qu'il a une soeur, Zoé, dont Evan est secrètement amoureux.
Un jour, après une altercation entre eux, Connor vole une des lettres qu'Evan devait remettre à son psy. Cette même journée, Connor décide de mettre fin à ses jours et il est retrouvé avec la lettre d'Evan sur lui. Les parents de Connor en déduisent que Connor et Evan étaient amis et souhaitent se rapprocher d'Evan pour faire « revivre » leur fils ou, en tous cas, en savoir plus sur celui dont finalement, ils ne savaient pas grand-chose. Evan qui n'a pas su démentir dès le début et finalement, est flatté de l'attention que les parents de Connor portent sur lui, s'enfonce dans le mensonge au fur et à mesure du roman. Jusqu'où ira-t-il pour préserver cette nouvelle notoriété, popularité qu'il a désormais acquise au lycée ?

Ce roman est très agréable à lire. Il est vivant. L'équilibre entre texte et dialogues est très correct et donne de la dynamique au roman. Il est à la fois tendre et triste, émouvant. Il parle de la solitude, du mal-être des jeunes, pouvant aller jusqu'à l'extrême, de la mort d'un enfant, des façons différentes à chacun de faire son deuil. Il aborde aussi le problème des relations parents-enfants, les problèmes de dialogue en famille, des parents trop proches et trop distants de leurs enfants.
Finalement, en leur mentant, Evan permet à Zoé et à ses parents de mieux vivre ce deuil. Où s'arrête la morale ? le fait de savoir que Connor avait un ami avec qui parler, à qui se confier, rassure finalement les parents et leur permet de se rassurer, de se consoler partiellement.
Commenter  J’apprécie          30
J'avais envie de lire cette histoire même s'il n'y avait pas toujours que des avis positifs. l'auteur exploite des sujets assez durs comme le suicide, l'anxiété, la dépression.

J'ai beaucoup aimé ma lecture et j'ai surprise pour la fluidité de la plume de l'auteur.

On a droit à une tension dans cette histoire qui grandit jusqu'au moment ou potentiellement la famille de Connor et surtout la soeur va se rendre compte des mensonges de Evan.

Evan est un garçon assez banal et il n'a pas beaucoup d'amis dans son école. Il aimerait pouvoir sortir avec Zoé. J'ai beaucoup aimé ce personnage timide qui par une mauvaise compréhension de la part des parents va se retrouver dans une spirale infernale . On comprend qu'il a de bonnes intentions même s'il ment et est une sorte d'imposteur. Evan utilise un peu ce mensonge pour prouver à sa famille et sa psy qu'il a des amis. Connor, lui, est un garçon assure mauvais/méchant et personne ne l'apprécie. Sa famille pense qu'il n'a pas d'amis.

Evan a apporté de la douceur, du réconfort et de la paix à la famille malgré ces mensonges.

En conclusion, ce fut une superbe lecture addictive. On y découvre des valeurs sur la vérité malgré certaines bonnes intentions. Je lui mets une note de 16/20 !
Lien : https://lecturesdeclem.wordp..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai beaucoup aimé cette lecture car j'ai été touchée par la détresse d'Evan. Je n'ai pas été choquée par son mensonge, au contraire. Au départ, il ne voulait juste pas faire de peine à la famille de Connor et il s'est rendu compte qu'inventer cette amitié fictive entre lui et leur fils, les aidaient à faire leur deuil. On se rend compte que grâce à lui, ils essayent de comprendre le geste de leur enfant. Grâce à l'histoire de notre héros, c'est le mal-être de tous les adolescents qui est mis en avant. Ce qui démarre à cause de cette lettre va prendre de l'ampleur et toucher bien plus de monde que prévu.

Je ne sais pas si c'est dû au fait que le roman a été écrit par quatre auteures mais j'ai trouvé le style un peu lourd parfois. Il a aussi énormément d'éléments à assimiler, j'ai donc trouvé que quelquefois ça partait un peu dans tous les sens. Cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture et les personnages que l'on rencontre dans ce texte. Il avait un petit côté loufoque car Evan est souvent à l'ouest, ce qui le rend très attendrissant. Nous avons néamoins une volonté des auteurs d‘insister sur les maladies psychologiques chez les adolescents, leur détresse, ce qui les pousse au suicide. Ce dernier est au coeur de la réflexion car malheureusement, au-delà de la fiction, c'est une dure réalité.

Un texte touchant qui aborde le suicide avec émotion et une pointe d'humour pour alléger le tout. Evan est un héros attendrissant que l'on a envie d'aider et que l'on va voir évoluer et mener un dur combat contre lui-même et son anxiété sociale. J'ai beaucoup aimé cette jolie découverte.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
Commenter  J’apprécie          20




Autres livres de Val Emmich (1) Voir plus

Lecteurs (213) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1528 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *}