À la manière de "La zizanie" ou "Le devin", un personnage se charge à lui seul de vaincre la résistance du petit village gaulois qui résiste encore et toujours à l'envahisseur romain. Ici, c'est par un moyen plus moderne : le développement personnel.
Et vas-y que je te flatte l'ego de chacun des habitants, à coups de pensée positive et d'estime de soi.
Bon.
J'ai décroché de la série il y a déjà bien longtemps. Mais là, je me disais bon... c'est Fabcaro... dont le
Zaï zaï zaï zaï m'avait fait exploser de rire au beau milieu de la médiathèque, faisant ainsi, à ma courte honte, sursauter tout le voisinage…
Là, j'ai été déçue.
Le dessin de Conrad est parfaitement aligné, pas de souci là-dessus.
Les dialogues de Fabcaro sont drôles, pas de doute, ses jeux de mots rigolos (le philosophe grec Granbienvoufas m'a beaucoup plu) et ses références souvent marrantes.
Mais il y en a trop.
Alors oui, chaque case est un festival de bons mots, ah ah ah, on se moque bien de la cuisine saine et de l'art contemporain, ah ah ah, mais quoi d'autre ?
Des bons mots, ça ne fait pas un scénario.
Des anachronismes c'est amusant, mais il ne faut pas en abuser.
Et des cases remplies de texte, ça ne fait pas une bande dessinée.
L'histoire m'a parue trop mince, telle une ficelle étirée à fond à laquelle on aurait suspendu des gags à intervalles serrés, au détriment de l'action.
C'est assez drôle oui, mais pas de quoi exploser de rire cette fois-ci.
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Club de lecture février 2024 : "La PAL fraîche"