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3,82

sur 1619 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas tombée sous le charme de L'Iris Blanc. J'ai trouvé que c'était un peu plat. C'est sensé être une critique ou parodie des gourous et adeptes de la pensée positive, mais en dehors des petites phrases toutes faites du style "Un triomphe sans risque est un triomphe orphelin" il n'y a pas grand-chose pour alimenter cette piste qui dévie à la moitié de l'album vers un kidnapping qui oblige, Astérix, Obélix et Abraracourcix à partir pour Lutèce.

J'ai eu beaucoup d'impressions de déjà-vu au fil de ma lecture le gourou du bien-être n'est pas sans rappeler d'autres méchants manipulateurs ayant retourné la tête des villageoix (Prolix le Devin, Detritus de la Zizanie, etc), l'expédition à Lutèce avec ses embouteillages, ses spectacles bobo au cirque, etc.
J'ai bien aimé que Bonemine occupe une place un peu plus importante dans l'histoire même si la façon dont elle se fait manipuler par un beau parleur n'est pas très flatteuse...

En revanche, j'ai été un peu déstabilisée dès la première page : César a changé de tête, affichant une nette ressemblance avec Vincent Cassel (qui incarne le personnage dans le dernier film d'Astérix). A part cela, je n'ai pas reconnu d'autres VIP dans la bande-dessinée même s'il paraît de que méchant, Vicévertus, serait inspiré de Dominique de Villepin et Bernard-Henri Lévy...
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À la manière de "La zizanie" ou "Le devin", un personnage se charge à lui seul de vaincre la résistance du petit village gaulois qui résiste encore et toujours à l'envahisseur romain. Ici, c'est par un moyen plus moderne : le développement personnel.
Et vas-y que je te flatte l'ego de chacun des habitants, à coups de pensée positive et d'estime de soi.
Bon.
J'ai décroché de la série il y a déjà bien longtemps. Mais là, je me disais bon... c'est Fabcaro... dont le Zaï zaï zaï zaï m'avait fait exploser de rire au beau milieu de la médiathèque, faisant ainsi, à ma courte honte, sursauter tout le voisinage…
Là, j'ai été déçue.
Le dessin de Conrad est parfaitement aligné, pas de souci là-dessus.
Les dialogues de Fabcaro sont drôles, pas de doute, ses jeux de mots rigolos (le philosophe grec Granbienvoufas m'a beaucoup plu) et ses références souvent marrantes.
Mais il y en a trop.
Alors oui, chaque case est un festival de bons mots, ah ah ah, on se moque bien de la cuisine saine et de l'art contemporain, ah ah ah, mais quoi d'autre ?
Des bons mots, ça ne fait pas un scénario.
Des anachronismes c'est amusant, mais il ne faut pas en abuser.
Et des cases remplies de texte, ça ne fait pas une bande dessinée.
L'histoire m'a parue trop mince, telle une ficelle étirée à fond à laquelle on aurait suspendu des gags à intervalles serrés, au détriment de l'action.
C'est assez drôle oui, mais pas de quoi exploser de rire cette fois-ci.

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Le nouvel Astérix vient de paraître et rien de nouveau sous le soleil d'Armorique.
Pour la quarantième aventure de ce duo de gaulois intrépides, Vicévertus, médecin chef des armées de César, propose de venir à bout du village d'irréductibles et de leur potion magique en appliquant la philosophie de l'iris blanc, mélangeant les principes du véganisme, du wokisme, de la pensée positive etc...
Si les dessins sont fidèles aux premiers albums, le scénario est faible et on a l'impression de lire une énième version des albums « le devin » ou « la zizanie ». Mais la machine à fric est inarrêtable et justifie bien évidemment la sortie annuelle de soi-disantes « nouvelles » aventures de nos gaulois.
Heureusement la morale est sauve, le bobo Vicévertus finit aux galères et nos héros, autour d'un banquet, retrouvent la Gaule ! (Mais pouvait-il en être autrement ?)
Editions Albert René, 48 pages.
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Une histoire d'Astérix, avec César qui pense avoir trouvé un moyen de vaincre les gaulois...avec un gourou de la psychologie positive.

Un petit clin d'oeil à nos gourous actuels de l'optimisme à tout crin.

Plutôt apprécié ce tome et j'ai souri un peu, mais il manquait le génie de Goscinny et Urderzo, surtout Goscinny pour ses scénarios et ses jeux de mots inventifs. Mais, en tout cas, c'est mieux que les deux précédents.
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Allez, mettons la moyenne parce que c'est Astérix (je suis du genre fidèle !), et ajoutons un petit bonus en prime parce que c'est Fabcaro (❤), qu'il s'agit là de sa première incursion dans le village gaulois et que l'exercice était forcément compliqué.

Pour le reste, malgré quelques saynètes amusantes, pas vraiment de quoi se relever la nuit. Est-ce moi qui ai vieilli (question purement rhétorique...) ou est-ce le tandem Uderzo/Goscinny qui demeurera à jamais inimitable ? Les deux très certainement.
Toujours est-il que je n'ai pas retrouvé dans ce 40ème album toute la drôlerie et la finesse des tomes "originels", comme si avec le temps les effets de la potion magique avaient fini par perdre en intensité.

Qu'on se rassure : nos chers "Gaulois réfractaires" sont toujours bien là, prêts à expédier du Romain dans la stratosphère à coup d'uppercuts bien sentis, Ordralfabétix et Cétautomatix ont toujours quelques différends à régler, les abords du village grouillent toujours de sangliers dodus, ce bon vieux Jules est égal à lui-même et le dessin de Didier Conrad reste plutôt fidèle à celui d'Uderzo ... mais bizarrement la mayonnaise ne prend pas tout à fait.

On ne s'ennuie pas (certes non !), on sourit même franchement à quelques références ou caricatures cocasses, mais à mesure que les pages défilent, truffées de jeux de mots parfois poussifs et de clins d'oeil souvent trop appuyés, on s'impatiente un peu. Par Toutatis, quand est-ce que ça décolle ? Quand est-ce que le scénario s'étoffe et que des gags inattendus viennent pimenter cette potion magique un tantinet fadouille ?

Et puis déjà sonne l'heure du dénouement et du banquet final que le lecteur, un peu resté sur sa faim, espère plus consistant que le récit de cette aventure sans grand relief.
Dommage que Fabcaro, auquel je continue à trouver beaucoup de talent, se soit manifestement efforcé de caser dans ses bulles un maximum de calembours et de citations (un peu lourdingues à la longue), au détriment de l'intrigue...
Reconnaissons lui au moins le mérite de s'être attaqué avec courage à un monument de la bande dessinée, qu'il parvient quand même à moderniser sans fausse note majeure, et rappelons-nous qu'une imitation, aussi sympathique et réussie soit-elle, n'égalera jamais l'oeuvre originale !
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J'aime bien l'humour de Fabcaro, ses romans et ses bd. C'est lui l'auteur du texte de cet album d'Asterix. le légionnaire romain Vicevertus veut convertir le village d'Astérix à la pensée positive. de bons jeux de mots, des dialogues assez drôles mais un scénario très mince, plutôt une suite de sketches, ça manque de rythme et d'intérêt. Je mets la moyenne car ça fait plaisir de retrouver tous ces personnages mais ce n'est pas le meilleur album.
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Mon avis est mitigé quand à cet album, car si on y retrouve ce qui a fait le succès d'Astérix à savoir les jeux de mots, l'ambiance et un voyage; la parodie du bobo écolo que l'on retrouve un peu partout en ce moment me tape sur le système, on est déjà obligé de subir certaines de leurs lubies et même si c'est bien observé j'aurai préféré un autre thème qui justement me fasse oublier le quotidien parisien.
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L'Iris Blanc - Astérix N°40 (Fabcaro )

Où sont mes Astérix d'antan de Goscinny et d'Uderzo ? Snif Snif !
Lu avec avec plaisir car je suis bon public !
Beaucoup de petits piques sur le Paris d'aujourd'hui, sur la nouvelle cuisine, l'art dans les musées, les bobos, les trottinettes, les embouteillages mais c'est un peu trop facile.
Encore César qui veut faire obéir ce petit village breton. Mais voyons c'est impossible, je connais des bretons et ils n'ont pas de potion magique ! Alors avec un potion, imaginez !
Le nouveau personnage, Vicévertus manque de méchanceté.
Même pas peur pour la gentille Bonnemine.
J'espère que le prochain aura un meilleur scénario car j'imagine qu'il y aura un prochain...
Mireine
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Une vacherie sur la pensée positive par ci, une vacherie sur la SNCF (Société Nouvelle des Chars et du Foin), une vacherie pour les bobos parisiens liseurs de Télérama… Les tacles sont assénés comme Obélix distribue les baffes.

Comme à chaque fois, j'attendais avec une certaine impatience ce nouvel opus. La sortie des albums d'Astérix est un rituel depuis l'enfance pour moi. Il y a eu quelques déceptions au fil des années mais surtout beaucoup de réussites.
Dès sa sortie, je suis donc allé l'acheter avec mon fils de 9 ans qui lit et relit en boucles les 39 albums précédents et qui était tout aussi excité que moi par l'arrivée de ce nouvel opus. Je n'ai d'ailleurs pas pu le lire, dès la sortie de la boutique, il était déjà plongé dedans.

Cet album se lit bien, j'ai souri à de nombreuses reprises, j'ai relu certaines bulles pour être certain d'avoir bien compris un jeu de mots un peu plus subtile que les autres. Mais au final, je dois l'avouer, cet album ne sera jamais en haut de mon classement personnel. Déjà, il me semble beaucoup trop proche de la Zizanie dans lequel Tullius Detritus avait déjà tenté par la ruse et la sournoiserie de fissurer la belle unité du village gaulois. Ensuite, parce que j'ai trouvé que cet album manquait peut-être un peu de profondeur et était un peu facile.

Malgré tout, j'ai passé un bon moment en le lisant mais il me reste un petit goût de trop peu en bouche à la fin de ma lecture.

J'attendrai tout de même le prochain avec impatience !
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Le village d'irréductibles gaulois voit débarquer de Rome Vicévertus qui parle par adages et fait dans la pensée positive. Qui aurait cru que nos bagarreurs et rugueux gaulois se laisseraient gagner par la sérénité et la diététique ?

Une nouvelle aventure, plutôt sympathique, de nos intemporels héros avec son lot habituel de jeux de mots.
J'ai bien aimé le personnage de Vicévertus, sorte de gourou qui transforme des conseils hygieno-dietétiques de bon sens en une influence mentale sournoise et néfaste. Après, je trouve qu'un peu plus de subtilité dans le comportement des gens qu'il croise apporterait en crédibilité. Il lui suffit de dire une phrase sans queue ni tête pour qu'un gaulois méfiant se mette au sport et au poisson. Cela tient plus de la magie que de la manipulation mentale...
Le dessin quant à lui est toujours très bon et fidèle à la série.
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