Jules César est fortement tracassé : ses soldats désertent, les mutineries éclatent. Parmi le conseil réuni, le médecin-chef des armées, Vicévertus, sous les traits et surtout la coiffure de
Bernard-Henri Lévy, propose d'appliquer la théorie nommée "L'Iris Blanc" inspirée d'un philosophe grec Grandbienvoufas....Il propose d'appliquer la pensée positive.
Il demande à aller dans ce village gaulois qui résiste encore et encore.
Arrivé sur les lieux, grâce à d'habiles manipulations, il rallie de nombreux habitants à sa théorie sans qu'ils le sachent. On les voit s'adoucir de façon spectaculaire.
Seuls Obélix, Astérix, le chef Abraracourcix et Panoramix détectent l'entourloupe.
À notre époque, ce sont les travailleurs qui se démotivent et organisent des mutineries, à ce moment, ce sont les soldats.
On y rencontre "La pensée positive" comme la recherche du bien-être chez nous.
Le CGV ( char à grande vitesse) les transporte à Lutèce.
Les trottinettes version gallo-romaines sillonnnent la ville.
Les proverbes à l'ancienne sont détournés de manière amusante.
La Société Nouvelle des Chars à Foin, ancêtre de la SNCF met des chars à foin à disposition des voyageurs.
Obélix fait une allusion aux futurs Sushis lorsque les habitants du village consomment les poissons d'Ordralfabétix devenu pêcheur. Ils délaissent alors les sangliers.
Un régal à lire avec les illustrations égales à elles-mêmes grâce aux traits de dessin de Didier Conrad.
Première fois que Fabcaro réalise les textes et j'ai bien apprécié son humour.
La couverture résume vraiment l'ambiance de l'album avec au centre Vicévertus contre notre héros Astérix .
À gauche et à droite, on peut voir les deux camps : à gauche celui des conquis par la pensée positive et pacifique, à droite les trois pas du tout convaincus ( j'avais oublié Idéfix qui jette un regard étonné).
On peut comparer à "La zizanie" paru il y a de nombreuses années mais le petit teigneux Tullius Détritus était surtout envoyé pour diviser la population tandis que Vicévertus enrobe le village d'une ambiance très douce et pas habituelle qui aurait dû aussi faire tourner les habitants vers Rome.