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Critique de JOE5


On connait l'horreur et l'angoisse suscitées par le régime nazi dans les pays attaqués dans les années 40 mais l'on ne sait pas toujours celles que le peuple allemand a vécues. Ce livre nous fait découvrir, à travers le quotidien des habitants d'un petit immeuble, cette vie contrainte par la peur, la suspicion, la surveillance constante qui a fait résonner en moi cette phrase d'Asli Erdogan « le silence même n'est plus à toi » car sous cette terreur même penser devient dangereux. Cette dure réalité révèle au fils du temps la part d'ombre ou de lumière de chacun et il serait certainement difficile de savoir quelle nature de nous-mêmes serait mise à jours dans de telles conditions. Espérons d'ailleurs ne jamais le savoir bien qu'actuellement et malheureusement certains peuples en font la triste expérience Un livre vraiment essentiel dont la quatrième de couverture résume bien le propos et que je vous invite à découvrir.
« Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur. Seul dans Berlin raconte le quotidien d'un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C'est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C'est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quangel, désespérés d'avoir perdu leur fils au front, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers.
De Seul dans Berlin, Primo Levi disait dans Conversations avec Ferdinando Camon, qu'il était "l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie". Aucun roman n'a jamais décrit d'aussi près les conditions réelles de survie des citoyens allemands, juifs ou non, sous le IIIe Reich, avec un tel réalisme et une telle sincérité. »
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