Elle a ôté son débardeur et son short et s'est allongée nue sur le lit, stupéfiante de beauté, en me regardant. "Je t'ai menti, mon chou, elle a murmuré. Je n'ai pas besoin de vingt dollars , mais de cent."
Mon gobelet vide à la main, imitant un client nonchalant, j'ai cherché le rayon des spiritueux et les bouteilles de vodka. Après m'être assuré que personne ne me regardait, j'ai pris une grosse bouteille de Smirnoff dans la rangée du fond et dévissé la capsule. Puis, en la tenant assez pas pour ne pas être vu par-dessus le rayon, j'ai rempli le gobelet à ras bord. Trente-trois centimètres de gnôle claire. J'ai revissé la capsule et remis la bouteille à sa place. En m'éloignant du rayon, avant même d'avoir porté la paillé à mes lèvres et bu ma première gorgée, j'ai senti une onde d'apaisement soulager mon corps, comme un baiser de Dieu.
Se fixer des objectifs ! Les garder à l’esprit et s’y tenir pendant des mois s’il le faut malgré tous les refus… Donner coup de fil après coup de fil. Se consacrer entièrement à sa tâche, prendre l’inébranlable décision consciente de faire et d’endurer tout ce qui est nécessaire pour réussir. Voilà le vrai courage. Le courage du fantassin sur la ligne de front.
Dans la rue, en allant au magasin, j’ai eu comme un éclair de compréhension. Ma vraie difficulté – mon problème –, ce n’étaient pas mes accès de dépression ou mon alcoolisme ou mes échecs professionnels, ni même la peur inexprimée d’être un foutu cinglé. Mon problème, c’étaient les gens. Et il y en avait partout.
Mon problème, c'étaient les gens. Et il y en avait partout.
"Personne ne se souciait plus des mots. La littérature était plus morte qu'une redif de la série Seinfeld...La vraie vie, c'était un film de flics et une paire de nichons siliconés"
Les écrivains étaient des dinosaures, des imbéciles. La vraie vie, c’était un film de flics et une paire de nichons siliconés.
On n’utilise jamais son vrai nom quand on vend des produits pirates.
Pour ma part, ne pas boire pendant quatre mois d’affilée était la chose la plus difficile que j’aie jamais faite. J’étais sobre, mais ça n’allait pas mieux qu’avant.
Ma vraie difficulté – mon problème –, ce n’étaient pas mes accès de dépression ou mon alcoolisme ou mes échecs professionnels, ni même la peur inexprimée d’être un foutu cinglé. Mon problème, c’étaient les gens. Et il y en avait partout.