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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce « roman conte fantastique » est typiquement le genre d'OVNI littéraire qui me dépasse. Celui que tu reposes en te disant que tu as dû raté quelque chose, que la magie littéraire n'a pas opéré. Celui qui t'énerve quand tu y repenses à cause de ce temps perdu. Bref, une grosse déception.

Mais je vous vois venir, vous allez penser : « d'habitude elle écrit des tartines, on ne va la laisser s'en tirer comme ça, il faut qu'elle s'explique ! ». Pour prévenir ces questions et ce mécontentement, je vais donc m'expliquer, même si ça restera succinct. En résumé, autant le dire tout de suite : un style désagréable, une histoire de bric et de broc, peu de réflexion suscitée et je n'ai rien appris. de surcroît, une petite maison d'édition qui ne tient aucun cas de l'importance de la mise en page d'un texte. En l'occurrence, cette mise en page chaotique, avec un choix de typographie qui m'a énervé, n'a pas contribué à me faire apprécié le contenu même.

Sous la forme de courts chapitres, on suit en partie les pérégrinations d'un journalistes sur les traces d'une institutrice enlevée, Selma, dans l'Algérie des années noires.En vrac, il traverse des événements majeurs de l'histoire de l'Algérie – qu'il faut connaître pour comprendre – : les accords d'Evian, l'assassinat de M. Khemisti, les manifestation et répression d'octobre 88, le tremblement de terre de Boumerdès…

Il retrace ainsi uniquement une vision très sombre de l'Algérie : celle des injustices, de la violence, de la guerre sous-jacente, de la liberté totale :

« Ce peuple d'Algérie serait devenu le figurant-témoin d'une histoire qui ne serait plus la sienne. Il vivrait une déformation. » Un peuple dont la jeunesse est désabusée, incarnée par la fille de Selma, Tania : « Je comprenais la violence de ses paroles, partagées, sans doute, par toute une jeunesse dont on avait si détestablement compromis les avenirs, les joies, les désirs de vivre. » et « A quoi peuvent bien servir ce ciel, ce soleil, à présent ? ». Ces jeunes rêvent d'un monde où ils auraient la possibilité d'utiliser « une langue qui ne tuerait pas. Une autre langue du monde. », symbolisée par l'usage du français.

Mais rien à faire, malgré la toile de fonds historique, je n'ai trouvé aucune trace de la « poésie » dont ont parlé d'autres critiques, allant jusqu'à évoquer un long poème en prose. Soit. Mais alors je suis passée à côté.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Si la première partie du livre pouvait encore passer malgré un style déroutant et rendant la lecture plus difficile, il n'en est rien de la deuxième dans laquelle l'auteur s'affranchit complètement des règles de grammaire et de ponctuation.
En effet, l'auteur a décidé de s'affranchir, dans un premier temps, des règles de ponctuation, et dans un deuxième temps des règles de grammaire, ponctuant ses longues phrases de majuscules dont je cherche encore la signification (la personnalisation ne pouvant même pas expliquer ceci puisque même des articles le sont).
Déjà que pour la ponctuation cela était troublant et rendait la lecture difficile, mais le style de la deuxième partie de ce conte la rend ardue, à la limite du compréhensible, puisque le lecteur se retrouve à lire des phrases telle que celles-ci : "Le moral C'est cela : le moral ne tient plus Bien sûr Ici Ce n'est pas du tout drôle du tout D'autant que ce n'est pas fini Et, de plus, vous n'avez rien trouvé sur Comment dites-vous Selma Selma Bent Chaïd ?".
D'autant plus que l'auteur se plaît à utiliser une liste de mots impressionnante, il les juxtapose les uns à côté des autres, certains étant soit des synonymes du précédent soit son contraire, transformant ainsi son récit en une longue énumération sans queue ni tête, ou alors si poésie il y avait, je suis complètement passée à côté.
Cela a achevé de me faire décrocher de la trame narrative, j'étais perdue dans cet assemblage de mots qui essayaient de me dire quelque chose et dont je ne saisissais pas le sens.

Par conséquent, je suis restée hermétique à cette histoire décousue qui pourtant sur le fond était intéressante : l'enlèvement d'une jeune femme pendant les années "noires" en Algérie et la quête de Slimane Driif, journaliste, pour la retrouver.
Nabile Farès a choisi de raconter cette histoire dans un mode fantastique, où il est notamment question d'Ogres : "L'homme est devenu un Ogre pour les siens !", mais aussi des ravages psychologiques, héritages des années noires pendant la Guerre d'Algérie : "A l'ASP, où je travaille, -aide sociale et psychologique- il nous est difficile de lutter contre les suicides, les désespoirs, désolations qui déchirent femmes et hommes, jeunes filles, jeunes gens, agrippés aux murs d'immeubles anciens, déglingués ou en suspens au-dessus d'abîmes marins dont on entend gronder les colères, sourdre les rages et les faims.".
Le fond était bon, et l'idée de raconter cette histoire sous la forme d'un conte, si elle avait été mieux exploitée, aurait pu faire de cette lecture une belle découverte.
Au final je me suis retrouvée perdue au milieu de ce récit fantastique faisant se percuter différents personnages qui me sont restés totalement étrangers.

"Il était une fois l'Algérie" est un conte fantastique auquel je suis restée imperméable, qui souffre d'un style lourd et d'un affranchissement des règles de ponctuation les plus classiques, rendant ainsi la lecture ardue et difficilement compréhensible.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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J'aurais pu partir de la note de l'éditeur pour faire une ébauche d'avis de lecture. La réalité c'est que je n'ai même pas réalisé qu'il s'agissait d'un enlèvement d'une jeune femme.
La vérité est cruelle, mais implacable : je n'ai rien compris à ce texte ; ni l'histoire, ni la construction, ni la forme littéraire et encore moins l'objectif de son auteur.
Il en résulte un grand moment de solitude. Je sèche complètement pour vous donner un avis. Je ne sais que penser de ce livre, si ce n'est que c'est un bazar sans nom dans lequel une brebis n'y retrouverait certainement pas son agneau. Alors pour le lecteur……

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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