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De la beauté du paysage urbain et de ses habitants…

Un roman qui se présente comme une série de portraits, des portraits que brosse l'héroïne, une écrivaine montréalaise.

Depuis des années, Francine observe les gens qui vivent comme elle sur la rue Hutchison, une rue où beaucoup d'habitants sont des juifs hassidiques. Ces gens très religieux ne fraternisent pas avec les autres et obtenir le sourire d'une enfant devient donc une victoire.

J'ai apprécié la description du travail de romancière et l'évocation du processus d'écriture et parmi les spécimens humains de sa rue, plusieurs personnages colorés, plusieurs amoureux des livres et même un éditeur.

Un bon moment de lecture pour qui aime découvrir la beauté des gens ordinaires (ou extraordinaires...).
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Un livre sur le quotidien, celui d'une rue, à Montréal. Elle a la particularité d'appartenir à deux quartiers. D'un côté, le Mile End, avec sa culture Hipster, tendance, marginale. de l'autre, Outremont, anglophone, avec un certain standing, plutôt riche. L'auteure y habite, sur cette rue, et nous présente, ou plutôt nous raconte ses voisins, ces gens qu'elle côtoie. Pas de grandes aventures, d'actions, de rebondissement... simplement la vie d'une rue et ses habitants qui la composent. Des personnages aux multiples facettes, à leurs histoires qui se croisent... Un roman sur la simplicité. Agréable.
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Françoise Camirand écrit sur ce qu'elle voit de la rue Hutchison. Elle dépeint ses personnages comme autant d'images de la vie qu'elle tente de cerner. Abla Farhoud fait de même. Hinda Rochel, la petite juive, rédige son journal et semble ne pas vouloir suivre la voie qu'on a tracée pour elle.

Au départ, on se demande où nous mènent tous ces portraits sans rapport les uns avec les autres comme autant d'histoires qui n'ont pas de suite. Puis l'on comprend qu'ils sont des miroirs de Françoise et sans doute d'Abla Farhoud, des parts d'elles-mêmes et peut-être de nous, alors on se laisse porter par les mots. C'est tout de même avec plaisir que l'on retrouve, à intervalles réguliers, Françoise et Hinda Rochel comme un ancrage dans cette écriture mouvante. Et l'on s'attache malgré nous à cette petite communauté urbaine. J'ai aimé.
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Quoi dire et penser de ce livre … je ne connais pas la rue Hutchison mais une chose est sure … Abla Farhoud m'a donné l'envie d'y aller et de respirer son histoire. Car son histoire c'est aussi la vôtre, la leur et la mienne !

La rue Hutchison en est une parmi tant d'autres. Elle est à la fois une oeuvre littéraire, un tableau, une chanson, une danse, une musique, une croyance en quelque chose … la VIE !
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Ce livre est sans aucun intérêt, à moins d'habiter dans le Mile-end de Montréal. On n'y apprend presque rien sur les juifs Hassidim. Une ébauche de roman, sans plus.
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Certains livres ne sont pas de grands livres, mais on conserve d'eux un agréable souvenir. C'est le cas du roman d'Abla Farhoud, le sourire de la petite juive, qui met en scène les résidants de la rue Hutchison, qui a la particularité de faire partie de deux quartiers à la fois, Outremont du côté ouest de la rue, le Mile End du côté est.

C'est là que vit l'auteure depuis plus de trente ans, là qu'elle regarde vivre ceux qui l'animent, de nombreux juifs hassidiques, et bien d'autres. Ce qui lui a donné de créer le personnage de Françoise Camirand, écrivaine qui pourrait être l'une de ses voisines, voire son alter ego, et celui de Hinda Rochel, qui lit du Gabrielle Roy – même si cela peut sembler invraisemblable. Et pourtant, on y croit. Comme on croit à chacun des personnages, aux situations décrites, aux émotions véhiculées, à cette vie qui ne ressemble à aucune autre et qui fait que la rue Hutchison est unique.

Il y a quelque chose d'attachant dans la façon de raconter d'Abla Farhoud qui fait que, même si elle ne s'attarde pas longtemps sur la plupart des personnages en dehors de Françoise et de Hinda, probablement dans le but de nous offrir un large éventail possible des résidants de la rue Hutchison, j'ai aimé l'espèce de tendresse envers les êtres humains, dans la beauté de leurs différences, qui se dégage de ce roman.

Le sourire de la petite juive, vous l'aurez compris, a réussi à me faire sourire.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Un beau roman. Tout simple. Pas de tragédie, de suspens ou d'aventures extraordinaires. La romancière écrit sur la vie de ses voisins qu'elle côtoie depuis de nombreuses années sur la rue Hutchison, à Montréal. Elle le fait avec finesse et grand talent.
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C'est tricoté avec tout plein de tendresse et de subtilité. J'ai plongé dans la lecture avec ravissement pour le mettre de côté en plein milieu de la lecture pour quelques semaines. Je me suis sentie trahie! C'est qu'Abla Farhoud dans un court chapitre réussi à nous plonger dans l'univers d'un personnage, à ce qu'on s'attache à lui en deux ou trois pages pour ne plus y revenir. Mais n'est-ce pas ça un bon livre? Ressentir quelques déchirures et vivre un deuil quand on le repose? Sauf que là, ça arrive à chaque fin de chapitre... Ouch!
J'ai réussi à lire la dernière moitié et d'un trait. Et là, sachant à quoi j'allais m'attendre, j'ai pu en saisir l'essence et encore plus l'apprécier. Un livre excellent, un univers à découvrir.
Il me reste à me promener sur la Rue Hutchison... :)
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