AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Découvrez les meilleures listes de livres


Sourires
Liste créée par Alzie le 15/08/2022
28 livres.

Spontané, innocent, convenu, ambigu, bienveillant, sarcastique ou dominateur large est la palette d'interprétation du sourire humain. Le sourire reste peu représenté en peinture apprend-on jusqu'à ce que longtemps après Léonard, les portraits de Frans Hals aux Pays-Bas, d'Elisabeth Vigée-le-brun en France osent le faire apparaître... jusqu'aux dents... et qu'il ne devienne l'évidence photographique d'aujourd'hui.-----

(https://www.beauxarts.com/grand-format/pourquoi-les-sourires-sont-ils-si-rares-dans-lhistoire-de-lart/)

Musée virtuel du sourire 34 rue des Dames 75017 Paris.



1. L'Ange au sourire de Reims : Naissance d'un mythe
Yann Harlaut
L'Ange au Sourire de la cathédrale de Reims est sans doute l'une des oeuvres les plus célèbres de la statuaire médiévale, mais qui connaît son origine et sa signification sur le grand portail de Notre-Dame ? Pour beaucoup de nos contemporains, c'est une image véhiculée par la carte postale ou le timbre-poste, une image intemporelle. Pourtant elle nous parle de deux temps forts de notre propre histoire.
2. Un monde de salauds souriants
Thomas Rosier
3.00★ (56)

Lucas a peur du monde et s'y soustrait, Mélanie lui en veut et lui résiste, Michel le torrée et fait commerce des mutations individuelles qu'il exige. Le roman orchestre la collision de ces trois voix dissonantes, de ces trois trajectoires ultracontemporaines, dans une accélération pleine d'adrénaline et d'alcool, de désenchantement et d'énergie. Dans son premier roman, Thomas Rosier passe nos contradictions au rayon X, et celles d'une époque impitoyable, pilotée par la violence du capitalisme tel qu'il s'immisce jusque dans nos plus intimes constructions.
3. La vie volée de Martin Sourire
Christian Chavassieux
3.67★ (107)

La reine Marie-Antoinette a longtemps désespéré d'être grosse, comblant son manque d'enfants par l'adoption d'orphelins. Comme ce gosse recueilli au bord d'une route et qu'elle prénomme Martin. Il a une bouille de chérubin, et un sourire permanent qui ne trahit pas ses angoisses intimes. Parce qu'il ne parle pas, il gagne très vite à Versailles une réputation de petit sauvage. C'est au Hameau, près du Petit Trianon, qu'il grandit, vacher d'une ferme modèle où la monarque aime s'imaginer une bergère. Mais est-ce réellement sa place ? Christian Chavassieux nous emporte dans la tourmente révolutionnaire. De la grouillante rue parisienne aux cuisines d'un luxueux restaurant, du bureau d'un architecte utopiste à la Vendée des massacres, il ressuscite les goûts et les dégoûts d'une époque d'espoirs et de trahisons. Sans que la précision de la documentation n'empiète sur le plaisir de raconter une histoire. On ne peut pas lâcher ce roman d'apprentissage sur un enfant de la patrie à la recherche d'une famille. Né en 1960, Christian Chavassieux vit près de Roanne. Il est notamment l'auteur des romans de science-fiction, Mausolées et Nefs de Pangée chez Mnémos, et du roman historique L'affaire des vivants, prix Lettres Frontières 2015, chez Phébus.
4. La véritable identité de la Joconde : Un mystère dévoilé
Giuseppe Pallanti
4.00★ (8)

Propose l'histoire de la famille de Lisa Gherardini, celle qui servit de modèle à Leonard de Vinci pour peindre la Joconde, et celle de son mari Francesco del Giocondo, dont la famille était liée à celle du célèbre peintre italien. On connaît moins, toutefois, la vie, les sentiments et les relations sociales du modèle présumé de Léonard de Vinci, cette jeune darne florentine, déjà mère de plusieurs enfants, généreuse et noble d'âme, telle que la définit son mari. Pendant des siècles, comme l'a soutenu Giorgio Vasari, La Joconde a été considérée comme le portrait de Lisa Gherardini ; épouse de Francesco del Giocondo ; or, le vol du tableau au Louvre en 1911 et la campagne de presse qui a suivi ont fini par mettre en doute l'identité de la dame, alimentant un débat qui dure toujours....
6. Le Sourire d'Isaac : L'Humour juif comme art de l'esprit
Gérard Rabinovitch
4.00★ (2)

On a dit de l'humour juif qu'il était une "politesse du désespoir", qu'il était né dans le désarroi identitaire de la période de l'assimilation, enfin qu'il comporterait un trait récurrent de masochisme dans ce qui semblerait une inclination inexorable à une cruelle auto-dérision. Dans son carnet de travail comme dans la sélection d'histoires juives en forme de petit florilège, l'auteur nous invite à une autre réception de cet humour, art populaire et véritable art de l'esprit. Mais encore il souligne que l'humour juif porte en lui un implicite politique. Comme tout humour authentique, il s'oppose au rire mauvais de l'arrogance, du mépris, de la cruauté. Le conflit entre le rire de la lucidité et le rire de la méchanceté risque fort d'être aussi éternel que la bataille entre Éros et Thanatos. Armons-nous de patience, car comme le disait Woody Allen : "L’Éternité c'est long, surtout vers la fin".
7. Le Sourire du Bouddha
Antoine Marcel
4.00★ (2)

Quelle était l'idée profonde du Bouddha ? Que signifie le sourire énigmatique de Gautama Shakyamuni figuré en assise par toute la statuaire de l'Orient extrême, de l'Inde au Japon, dont il nous semble que si nous le comprenions en notre for intérieur, nous accéderions à une véritable intelligence du bouddhisme ? Bouddhas de bois, bouddhas de pierre, de quel éveil témoignent ces silencieux dont nous sentons en nous la résonance, la rime intérieure, comme un sourire appelle le sourire en retour ? À cette question, vérité centrale du bouddhisme, peu d'ouvrages apportent une réponse allant au fond des choses comme le fait la Perfection de Sapience, courant entièrement tourné vers la réalisation de l'Ultime. Examinant les perfections (pâramitâ) une à une, puis les explicitant au moyen habile des concepts centraux du bouddhisme, le présent traité, parce qu'il les revisite, les repense et les formule dans un langage de raison, éclaircit - au profit du lecteur qui à chaque étape s'y reconnaît - la question de l'éveil. Ce qui, en premier lieu, avait semblé d'un encombrement et d'une complexité extrême devient d'une grande limpidité. Ce que Siddhârta découvrit à la vue de l'étoile du matin, ce en quoi réside la précieuse vision qui fit de lui un bouddha, le lecteur, désobstrué de tout le fatras bouddhique accumulé au long de siècles innombrables, est ici amené à en avoir l'intuition muette à son tour. En cette reconnaissance, précisément, consiste ce qui est nommé Perfection de Sapience, vision précieuse reconnue pour vraie. Antoine Marcel, né en 1949 à Paris, dit : «Mes livres parlent de la mer, du désert, des arbres et des oiseaux, de voyage et de vie solitaire, mais de l'amour le plus charnel aussi. Les montagnes chinoises, les idéogrammes, les arbres en pot et les jardins sont autant de thèmes particuliers qui me servent à explorer le monde à travers la pensée et la sensibilité d'Extrême-Orient, celle du Taoïsme et du Zen, dont le langage poétique et philosophique est celui de la nature. Les cascades, les rochers, les pins dans la brume sont les signes qui, finalement, me permettent d'accéder à mon propre mystère, qui, à ce point, ne fait qu'un avec celui de mon lecteur : l'esprit.»
8. Sourire : Une anthropologie de l'énigmatique
David Le Breton
4.17★ (25)

David Le Breton poursuit son anthropologie du corps de façon plus affinée, plus littéraire aussi au regard de ses précédents ouvrages, il ouvre des voies de réflexion au lecteur. Ici pas d’interviews, que du vécu et des citations d’écrivains, de cinéastes ou des peintures qui décrivent sur le vif des sourires, des centaines de sourires plus ou moins célèbres où se voilent des significations contradictoires. Le sourire se devine, il gagne les yeux, transforme le visage et nous introduit l’un à l’autre avec toute la subtilité polysémique d’une humanité qui s’y reconnaît. Le sourire est bien un effleurement de l’âme, il dit la subtilité de la présence au monde, à l’autre et à soi. Les savants peuvent bien constater que le sourire est la réaction la plus faible du visage à toute excitation légère et faciale, les poètes comme Paul Valéry y voient « le premier luxe de l’être. Ce n’est plus le besoin qui pleure et qui crie. C’est l’ouverture de l’inutile besoin de communiquer pour autre chose que l’apaisement d’une soif ». Oui, le sourire est un adoucisseur de contact quand il n’est pas convenu, de circonstance, narquois, exaspérant ou, bêtement, pour donner le change. C’est aussi une ritualité parfois régie par une subtile hiérarchie sociale qui permet à l’individu de communiquer autrement, sans mot, de tout son corps. Cette anthropologie de l’énigmatique touche bien sûr aux conventions et aux interactions sociales, elle touche aussi à notre spiritualité vraie et naïve qui nous fait exister autant que résister au monde et communiquer de soi à l’autre.
9. Le livre du sourire : Sourire des dieux, sourire des hommes
Christian de Bartillat
L'auteur cherche à nous faire découvrir l'énigme du sourire évoqué comme " l'expression de la joie, du bonheur, ou du plaisir dans l'étalement du visage et le rayonnement du regard". Pourtant la richesse infinie des mouvements de l'âme suscitent autant de sourires que le vent souffle de vagues sur la mer ou de nuages dans le ciel. Le sourire dans la vie débute avec l'allaitement où le nourrisson regarde d'abord en souriant les yeux de sa mère : preuve que le sourire est un acte spirituel. Le livre se poursuit en faisant défiler devant nous les grands sourires de l'Histoire : Divins sourires. Vide souriant du Tao, sourire illuminé de Bouddha, radieux d'Apollon, transfiguré de l'Ange de Reims. Sourire étrange de la Joconde, épanoui du siècle des Lumières, instantané de l'impressionnisme. On nous invite ensuite au merveilleux partage du sourire des Hommes dévoilé par la poésie et récemment capté par les grands photographes. Sourire venu d'en haut avec les anges, ces êtres entre chair et vie, des déesses antiques, entre ciel et terre, des guerriers ou des athlètes dans la sereine joie de la Victoire. Sourire d'en face comme sympathie entre deux êtres, harmonie dans la société. Sourire d'en bas, dont le démon se sert pour enliser les hommes, ou qui surgit dans la mort devenue complice. Enfin Nature souriante dans ses différentes apparitions, sourires aux quatre coins de l'horizon et ceux que l'éditeur-auteur a reçus comme les beaux cadeaux de célèbres amis. Beaucoup de livres ont été écrits sur le rire. Celui-ci -le premier- se voulait d'enfanter le sourire et lui redonner sa véritable place : un ouvrage neuf et sensible qui nous chuchote de pages en pages la douce révolution du sourire.
10. L'éloge du sourire
Alexandre Sattler
5.00★ (1)

Après Éclats de joie et Ode à la bienveillance, Alexandre Sattler revient avec de superbes portraits chargés d'humanité dans une souriante éloge de la diversité. Un nouveau bijou de photos et de citations-viatiques glanées au fil du monde.Préface de David Le Breton, auteur de Sourire. une anthropologie de l'énigmatique. Une magnifique collecte de sourires qui font du bien à l'âme !
11. Batman : The Killing Joke
Alan Moore
4.29★ (1018)

L'histoire tourne autour du combat psychologique entre Batman et son ennemi le Joker. Celui-ci s'est échappé de l'asile d'Arkham et planifie de rendre le commissaire Gordon fou.
12. Souriez, vous êtes filmés !
Robin Rivaton
3.75★ (3)

Vous avez frissonné devant les sociétés totalitaires que promettaient la plupart des films de science-fiction?! Éteignez vos écrans et ouvrez grand les yeux. Près d'un milliard de caméras sont déjà braquées sur vous, surveillant votre comportement dans les rues, les magasins, les bureaux, les écoles... Pire? Très bientôt, armés de lunettes connectées, des millions d'êtres humains filmeront en continu leur vie, et donc celle des autres. L'homme était jadis un loup pour l'homme. Il sera bientôt une loupe pour ses semblables. Personne ne pourra empêcher cela. Ni les individus ni les États. C'est cet apparent constat d'échec que Robin Rivaton renverse et déconstruit tout au long de ce livre si original, et résolument optimiste. Puisque la technologie va s'imposer à nous, nous n'avons guère le choix? : réfléchissons, et prenons le meilleur d'elle. Les possibilités semblent infinies. Imaginez comme les villes seraient propres, et combien les incivilités baisseraient?! Imaginez les rues rendues aux habitants, qui n'auraient plus peur d'y marcher la nuit?! Imaginez le désengorgement des tribunaux, avec des procès plus justes, et où ce ne serait plus parole contre parole?! Écologie, justice, criminalité? : servons-nous du progrès pour vraiment progresser.
13. Un certain sourire
Françoise Sagan
3.64★ (2534)

En compagnie de son jeune amant Bertrand, Dominique, étudiante à la Sorbonne, connaît bien "la petite couleur mauve de l’ennui". Tout change lorsque Bertrand lui présente son oncle Luc, séduisant quadragénaire à la réputation légère. Près de lui, Dominique se sent tout à coup gaie et drôle, étrangement vivante, et accepte de le suivre pour quinze jours de vacances à Cannes. Que risque-t-elle ? S’attacher à cet homme frivole, un peu cynique, qui semble jouer avec elle ? Souffrir ensuite ? Et après ? Le plaisir, les rires, une complicité inattendue, cela ne vaut-il pas mieux que de s’ennuyer ? Tous les dangers guettent Dominique au bord de la Méditerranée. Elle ne sait pas encore comment on guérit d’un amour…
14. Le sourire au pied de l'échelle
Henry Miller
4.30★ (73)

" Le clown, c'est le poète en action. Il est l'histoire qu'il joue. Le clown exerce sur moi un profond attrait (bien que je ne m'en sois pas toujours douté), justement parce qu'entre le monde et lui se dresse le rire. Son rire à lui n'a jamais rien d'homérique. C'est un rire silencieux sans gaieté comme on dit. Le clown nous apprend à rire de nous-mêmes. Et ce rire-là est enfanté par les larmes. Sans conteste, c'est l'histoire la plus étrange que j'aie écrite à ce jour. " Henry Miller
16. Personne n'a peur des gens qui sourient
Véronique Ovaldé
3.34★ (1640)

Gloria a choisi ce jour de juin pour partir. Elle file récupérer ses filles à l'école et les embarque sans préavis pour un long voyage. Toutes trois quittent les rives de la Méditerranée en direction du Nord, la maison alsacienne dans la forêt de Kayserheim où Gloria, enfant, passait ses vacances. Pourquoi cette désertion soudaine ? Quelle menace fuit-elle ? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l'a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants - où était Gloria ce soir-là? - , et comprendre enfin quel rôle l'avocat Santini a pu jouer dans toute cette histoire. Jusqu'où peut-on protéger ses enfants ? Dans ce roman tendu à l'extrême, Véronique Ovaldé met en scène un fascinant personnage de mère dont l'inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l'affronter.
17. Le livre de la déraison souriante
Robert Sabatier
3.57★ (28)

Au fil du temps, Robert Sabatier a écrit des pensées, des aphorismes. Il a composé ainsi son livre de raison qu'il a appelé livre de déraison en ajoutant l'épithète d'un sourire, peut-être pour éviter de se prendre au sérieux. Pour lui, aucun sujet n'est tabou. Ainsi le voit-on parcourir allègrement toutes les disciplines: la pensée ou la société, la politique ou la justice, et surtout les travers de nos contemporains, et aussi bien le Temps, la Vérité, l'Histoire, les Arts, les Lettres. Il suffit d'ouvrir Le Livre de la déraison souriante pour découvrir, avec humour et fulgurance, des traits que l'on n'oubliera pas. C'est aussi la joie, le bonheur d'écrire, l'interrogation, la drôlerie qui côtoie la gravité, une foule d'observations sur le vif, de quoi apporter bien des réjouissances au cours d'un de ces livres rares qui peut accompagner toute une vie et dans lequel le lecteur trouvera une complicité secrète et un éclairage nouveau sur bien des questions souvent informulées.
18. La petite souriante
Zidrou
3.37★ (128)

Josep Pla, dit Pep, est éleveur d'autruches dans une tienda isolée. Une nuit, après treize ans d'un abominable mariage, il massacre sa femme avant de balancer son corps au fond d'un puits et de se débarrasser des traces. Enfin, il va pouvoir se la couler douce avec Isabela, sa belle-fille pourrie par la haine, qui rêvait de ce meurtre comme d'autres rêvent de leurs fiançailles.Sauf que...De retour chez lui, soulagé de son devoir accompli, Pep ne s'attendait pas à y être accueilli... par son épouse. Laide et bien vivante, et toujours aussi insupportable. Une découverte incompréhensible qui enflamme la colère d'Isabela, persuadée que son amant ne vaut pas un clou. Car si la morte est encore en vie, alors qui est dans le puits ? Et combien de fois faudra-t-il encore la tuer pour qu'elle ne revienne plus jamais leur gâcher l'existence ?Gore et épouvantable, « La petite souriante » ? C'est oublier le talent de conteur de Zidrou, allié aux sombres ambiances de Springer, qui nous offrent avec cet album un récit noir, une excellente spirale d'horreur et de folie. Une BD de genre terriblement grinçante, à vous filer la chair d'autruche.
19. Le lieutenant souriant
Bernard Gheur
3.50★ (26)

10 septembre 1944 : les Américains libèrent Spa. Non loin de là, dans la forêt de Montbreuse, deux maquisards, le lieutenant souriant et Girafe sont abattus par des SS. Que faisaient-ils là? Avec qui avaient-ils rendez-vous? Onze ans plus tard, Jean de Montbreuse, fils « posthume » du lieutenant souriant, se heurte au mystère qui entoure la mort de son père. Encouragé par son ami Pitou, il part à la recherche de la vérité... Au fil de longues balades à vélo dans l'Ardenne liégeoise, Jean et Pitou découvrent petit à petit les secrets de la famille de Montbreuse et nouent une amitié que rien ne pourra détruire.
20. Élisabeth Vigée Le Brun
Geneviève Haroche-Bouzinac
3.60★ (19)

Peu de femmes artistes auront connu une carrière aussi éclatante que celle de Louise Elisabeth Vigée Le Brun (1755-1842). Encouragée par son père, pastelliste, elle manifeste dès l'enfance une grande aptitude à la couleur. A vingt ans, elle est déjà une portraitiste réputée auprès de la noblesse qui apprécie ses portraits à la fois ressemblants et flatteurs. Sa rencontre avec Marie-Antoinette en 1777 est déterminante. Elle devient le peintre officiel de la reine avec laquelle elle tisse des liens familiers. En 1789, contrainte à l'exil, elle voyage en Italie, en Autriche puis en Russie. Accueillie par les grandes cours d'Europe, elle acquiert une renommée internationale. De retour en France en 1802, puis séjournant en Angleterre et en Suisse, elle ne cessera de peindre jusqu'à sa mort en 1842. Son oeuvre compte plusieurs centaines de tableaux dont une majorité de portraits où se côtoient la société aristocratique européenne, le monde des arts et du théâtre, l'univers enfantin. Illustré d'une quarantaine d'oeuvres majeures, choisies parmi les cent trente tableaux de l'exposition au Grand Palais, cet ouvrage retrace le parcours d'une femme d'exception, sans doute l'un des plus grands peintres de son temps.
21. Le sourire de Gary Cooper
Sophie Pujas
4.00★ (29)

Elle fut une gosse de Brooklyn rêvant d’un destin grandiose dans les cinémas de quartier. Elle fut la première it girl, immense star du muet, à qui les fans envoyaient des lettres par milliers. Elle fut l’âme des années vingt, icône virevoltante de l’âge du jazz, adoubée par Francis Scott Fitzgerald. Elle fut une amoureuse ardente, aux bras de Gary Cooper ou de Victor Fleming. Elle fut une femme à qui on reprocha sa liberté, sans reculer devant les fables les plus sordides. Elle fut l’une des victimes inaugurales de cette machine à broyer les êtres : Hollywood. En 1933, la fulgurante carrière de Clara Bow s’achevait. Elle avait vingt-huit ans.
22. Arsène Lupin : La femme aux deux sourires
Maurice Leblanc
3.76★ (387)

Antonine ? ... Clara ? ... laquelle de ces deux figures constituait la véritable personnalité de l'être charmant qu'il avait rencontré ? Elle avait à la fois le sourire le plus franc et le plus mystérieux, le regard le plus candide et les yeux les plus voluptueux, l'aspect le plus ingénu et l'air le plus inquiétant. Arsène Lupin, dit Raoul, résout, bien sûr, le premier, une ténébreuse affaire de meurtre, et avec quelle maestria ! Amoureux, il risque sa vie. Ingénieux, il s'échappe alors qu'il est cerné par la police ou les truands. Insolent, il joue des tours aux deux. Le gentleman-cambrioleur au mieux de sa forme pour notre plus grand bonheur.
23. Le Sourire du marin inconnu
Vincenzo Consolo
4.67★ (18)

En 1860, un aristocrate sicilien assiste de très près au sanglant soulèvement des paysans d'Alcara. Cette sauvage révolte, brutalement étouffée par la répression et grâce à la trahison des garibaldiens "libérateurs" , fera définitivement chavirer l'univers dans lequel le baron Mandralisca avait jusqu'alors vécu. Il se retrouvera du côté des paysans qui ont massacré des barons comme lui. Vincenzo Consolo, dans un langage baroque, riche de symboles, puissamment évocateur, recompose l'image contradictoire et torturée de la Sicile.
24. Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ?
Carl Safina
4.18★ (56)

Joie, chagrin, jalousie, colère, amour... et si nos émotions étaient aussi celles des animaux ? Pour répondre à cette question, Carl Safina s'est rendu au Kenya, afin d'observer des troupeaux d'éléphants ; dans le parc naturel américain de Yellowstone, où des meutes de loups vivent en liberté ; et sur une île de la côte Pacifique, point de rassemblement de nombreux bancs d'orques. Dans ces lieux encore sauvages, où la nature s'exprime sans fard, il a vu des animaux porter le deuil, apprendre à leurs petits comment survivre, partager joies et peines, s'unir ou se faire la guerre, distinguer les humains bienveillants des chasseurs... En racontant la vie des éléphants, des loups et des orques avec un luxe de détails extraordinaire, Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ? nous dévoile un univers insoupçonnable, où la frontière entre l'humain et le non-humain s'estompe. Carl Safina nous conduit ainsi à réfléchir sur notre place dans la nature. Spécialiste de la vie marine, Carl Safina est l'auteur de nombreux livres et documentaires télévisés. Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ? est son premier ouvrage traduit en français.
25. Le sourire étrusque
José Luis Sampedro
4.21★ (832)

Historique Modifier Lire Salvatore Roncone, vieux paysan calabrais attaché à sa terre et à ses traditions, doit se rendre à l'évidence. Pour combattre cette bête qu'il nomme la "Rusca" et que les médecins appellent le cancer, qui lui dévore peu à peu le ventre et le tue, il doit quitter son village natal et partir en convalescence chez son fils à Milan. Milan que le Calabrais déteste, Milan et sa fureur, sa solitude, sa laideur aussi et sa vie sans goûts ni odeurs. Milan et son fils, qu'il croit ne plus connaître et sa belle-fille qui ne vient pas du même monde. Milan ou l'enfer. Cet enfer qui va pourtant lui offrir son dernier amour - un amour franc et total, plus fort que tout - en la personne de son petit-fils Bruno qu'il ne connaît pas... L'écriture de José Luis Sampedro est d'une douceur infinie. Il aborde dans ce roman touchant l'approche de la mort, la remise en question et développe le thème de l'apprentissage dans un langage d'une clarté limpide. Nourri de ce talent de la simplicité, Le Sourire étrusque est l’œuvre de la transcendance, celui de la mort par l'amour. --Hector Chavez Le Mot de l'éditeur : Le sourire étrusque Un vieux paysan calabrais arrive chez son fils à Milan pour y subir des examens et... découvrir son dernier amour, son petit-fils Bruno. Dans ce roman plein de tendresse, d'humour et d'émotion, l'approche de la mort et la vieillesse offrent encore de formidables moments de bonheur et d'apprentissage.
26. Le sourire de la petite juive
Abla Farhoud
3.48★ (66)

Roman fresque où se croisent une vingtaine de personnages possédant tous, à leur manière, une force rédemptrice alimentée par le désir de vivre ensemble, au présent. Le dernier roman, bien attendu, d'Abla Farhoud, est une fresque dépeignant des résidants de la rue Hutchison à Montréal. L'auteure fait se succéder des personnalités d'origines et de cultures différentes menant des vies parallèles. Le personnage principal, l'auteure Françoise Camirand, entreprend d'écrire un roman. Elle tente de raconter ceux qui font de sa rue un lieu mythique de Montréal. Ses voisins sont sa matière, celle du livre qu'elle élabore et que nous lisons. Et en contrepoint de celle de la romancière, une autre voix, celle de Hinda Rochel, une jeune juive hassidique, confie à son journal intime ses observations et sa révolte à l'idée de suivre le chemin qu'on a tracé pour elle. Tous les thèmes chers à Abla Farhoud sont ici déployés avec finesse et bonheur, pour tenter de comprendre ce qui nous sépare et de qui nous rassemble. Elle nous offre aujourd'hui un roman de la réconciliation et du sourire.
27. La petite communiste qui ne souriait jamais
Lola Lafon
3.79★ (3045)

Parce qu’elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux JO de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d’accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu’elle imagine de l’expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d’une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d’une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d’Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ? Mimétique de l’audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le roman acrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d’Icare que de la mythologie des “Dieux du stade”, rend l’hommage d’une fiction inspirée à celle-là, qui, d’un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu’on réserve aux petites filles, ces petites filles de l’été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s’élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.
28. Aurélien
Louis Aragon
4.23★ (4381)

«La seule chose qu'il aima d'elle tout de suite, ce fut la voix. Une voix de contralto chaude, profonde, nocturne. Aussi mystérieuse que les yeux de biche sous cette chevelure d'institutrice. Bérénice parlait avec une certaine lenteur. Avec de brusques emballements, vite réprimés qu'accompagnaient des lueurs dans les yeux comme des feux d'onyx. Puis soudain, il semblait, très vite, que la jeune femme eût le sentiment de s'être trahie, les coins de sa bouche s'abaissaient, les lèvres devenaient tremblantes, enfin tout cela s'achevait par un sourire, et la phrase commencée s'interrompait, laissant à un geste gauche de la main le soin de terminer une pensée audacieuse, dont tout dans ce maintien s'excusait maintenant.»
Commenter  J’apprécie          4713

{* *}