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Critique de Myriam3


Ardu et austère, sans doute comme ces hommes du Sud à cette époque, et pour moi, loin de ce que le titre m'évoque, Lumière d'Août. Ou bien, sûrement, une lumière blanche, éclatante, insoutenable.
Si le début est entraînant et tout à la fois paisible, tout comme Lena, personnage féminin autour de qui tout commence, la suite devient vite plus complexe et sombre. le cheminement de Lena, enceinte et qui, confiante et sereine, part à la recherche du géniteur qui lui avait promis de leur trouver un petit coin à eux, de l'Alabama au Tennessee, nous conduit comme un préambule au coeur de Jefferson, là où un crime se trame. le récit tourne alors autour de ce crime et les quelques jours qui le précèdent et le suivent, et nous amène même dans le passé des personnages, notamment celui De Christmas, un "nègre" blanc, qui devient dès lors et pour un long moment le personnage principal aux côtés de Bunch et Hightower.
Faulkner reprend presque systématiquement les mêmes événements perçus par différents regards, expérimente le récit sous forme de dialogue, monologue ou narration, et son écriture est belle mais parfois difficile à suivre. Les époques se recoupent, les membres d'une même famille se confondent.
J'ai parfois été gênée par les répétitions et une surabondance de "mais" et "cependant"!!
Ce n'est pas le Faulkner que j'ai préféré, loin de là, même si j'ai apprécié les différentes approches qu'il donne d'un même événement et la beauté fulgurante de nombreux passages. J'avoue, la lecture a été longue, ardue, et je suis soulagée de l'avoir fini, sachant que je l'avais abandonné une première fois il y a quelques années.
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