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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre pétillant et flamboyant. Un livre fougueux, exubérant, délirant. Un livre qui, à l'image d'un shim sham, saute, tressaute, virevolte, tourbillonne, tournoie…
Dans ce New-York des années cinquante, six jeunes filles et un jeune homme, un « frenchie de Paree », croquent la vie à pleines dents, s'emparent des rêves les plus fous, rient à gorge déployée, aiment, tombent, se relèvent, se révoltent…
Sept âmes ardentes, enflammées ; sept âmes pétulantes, et gaies et farceuses ; sept âmes qui donnent le tournis, éblouissent comme un swing time avec Ginger Rogers et Fred Astaire.
Un livre à l'optimisme ravageur.
Six héroïnes et un héros debout, comme New-York, cité fière et arrogante ; cité de tous les fantasmes, de tous les possibles…
On se lance dans une danse effrénée et insouciante pour oublier la guerre avec son lot de morts et de souffrances…
Drôle d'Amérique, décidément, qui joue un théâtre à deux masques : liberté, liberté chérie, sauf si tu aimes le rouge ; blancs et noirs qui ne chanteront jamais la même chanson…
Burger dégoulinant de cheddar ; jeunes filles bâties comme l'Empire State building ; Miss Billie Holiday qui trône en majesté telle une divinité parmi ses adorateurs ; une Dodge Custom blue navy qui glisse sur le macadam ; New-York comme une jeune fille gaie et radieuse ; Grace Kelly qui fait de la pub ; Bud, futur Brando, qui travaille sa moue ; Paul, futur Newman, qui se contente de sa nonchalance et de ses prunelles au bleu exceptionnel ; les géants sont en train de se lever…
Que j'ai adoré ce livre, et apprécié de revoir nos héros virevoltants. Un deuxième tome de haute volée. Je l'ai trouvé encore meilleur que le premier, celui où l'on dinait avec Gary Grant.
A ne lire, bien évidemment, que si vous acceptez de faire un shim sham avec Ginger Rogers et Fred Astaire





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Quel plaisir de retrouver nos héroïnes même s'il est un peu difficile de se replonger dans le fil de toutes ces histoires qui vont se croiser et parfois s'emmêler.

Mais ce qui m'a le plus touché dans ce volume, qui ne sera pas le dernier, est le portrait de l'Amérique qui se dessine.

Au rêve de Broadway qui scintille encore un peu dans le premier tome succède une menace sourde et plurielle.

La plus forte de ce tome est la chasse aux communistes qui est racontée de manière très réaliste et complète.

Le milieu artistique tremble à la moindre suspicion de sympathie rouge et les conséquences sont terribles.

Le roman montre comment il est difficile de s'opposer au mur de la peur qui s'instaure et qui broie toute velléité de contestation et de parole libre.

A cela s'ajoute le racisme, envers les noirs mais aussi les Juifs ainsi qu'un rappel de l'internement des Américains d'origine japonaise pendant la guerre.

La mauvaise couleur de peau, le mauvais patronyme, un accent, un regard... tout est susceptible d'entraîner l'exclusion.

Un roman subtil et fort à lire !
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Quand j'ai vu ce tome en librairie, j'ai (mentalement) effectué un petit pas chassé. J'ai alors repris le précédent livre que j'ai relu pendant longtemps. Déjà parce que je regardais en parallèle une série qui me tournait autour depuis des mois. Mais aussi parce que, même si cette relecture fut un régal je réalisais ô combien je l'avais oublié en trois ans.
Trois ans.
Ce qu'il faut pour l'école des loisirs à sortir ses romans en poche.
Et à lire ce deuxième tome (à toute vitesse) (avidement même, musique et tempo rapide) je réalise qu'il me faudra tout recommencer dans trois ans.
Car si les feuilles défilent plus rapidement qu'un fox trot, si les événements s'assombrissent dans l'Amérique de nos personnages, si on ne s'ennuie jamais, on réalise que ce livre n'est qu'un entre deux. Un prolongement du quotidien effréné des pensionnaires de la maison Giboulées pour qui rien n'avance ni ne change vraiment. Alors rendez-vous dans trois ans dear old sports. J'ai hâte de croquer de nouveau dans vos aventures.
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Je continue ma virée, avec délice, à New-York dans le début des années 50 en compagnie des habitants de la pension Giboulée.

Ce deuxième tome est toujours aussi virevoltant que le premier mais on se prend en pleine face le côté sombre d'une Amérique d'après-guerre. le racisme envers les juifs, le racisme envers les noirs et la chasse perpétuelle aux communistes font de ce tome, un tome bien plus fort que le premier. A travers les yeux de nos protagonistes, nous découvrons les injustices qui planent sans cesse au-dessus de cette ville tourbillonnante.

Nous reprenons là où nous avions laissé la vie de tous nos personnages. Ils ont une réelle envie de vivre et de découvrir le monde. Ils se jettent à corps perdu dans leurs projets professionnels, personnels et même amoureux ! Ce qui donne une fraîcheur sans pareille à ce roman. On s'attache à certains personnages plus qu'à d'autres. J'ai un petit faible pour Hadley et Manhattan. J'ai aussi beaucoup apprécié que l'on revienne sur la jeunesse d'Artemisia, je trouve cette histoire très triste mais aussi très belle (mon petit doigt me dit que l'on aura la suite de l'histoire ! ). Et Charity... aïe aïe aïe, mon coeur a souffert avec elle. Par contre, j'ai été un peu déçue que l'histoire d'Ursula reste en second plan comme dans le premier tome, j'espérais vraiment apprendre à la connaître (peut-être dans le troisième ?)

Un Shim Sham avec Fred Astaire est une très belle suite qui apporte de la profondeur à cette trilogie ! Je suis impatiente de découvrir la suite et de pouvoir clôturer les histoires de nos petits personnages !
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Trois années d'attente afin de pouvoir déguster la suite des aventures des habitants de la pension Giboulée. le temps fut bien long mais quel bonheur d'avoir enfin retrouvé toute cette ribambelle de personnages, toute cette agitation et le New-York de la fin des années 40. Malika Ferdjoukh nous offre un roman au rythme endiablé. Pas de temps mort pour nos héros, l'avenir n'attend qu'eux. Grâce à la fantaisie naturelle de la romancière, c'est une nouvelle fois un régal de découvrir jeux de mots et répartie. Les protagonistes possèdent un charisme fou et provoquent une empathie immédiate. Je nourris un attachement tellement fort pour eux que je suis déjà impatiente de bientôt les retrouver.

Malika Ferdjoukh nous fait passer par toute une palette de sentiments : joie, nostalgie, déception, émotion. Certaines scènes m'ont brisé le coeur. D'autres m'ont au contraire gonflée d'espoir. La romancière distille finement des élèments historiques comme la chasse aux communistes ou encore la ségrégation raciale. Ce roman est aussi l'occasion de croiser de nombreuses célébrités de cette époque. Je retiendrais l'apparition tonitruante de Billie Holiday et l'arrivée du fabuleux Fred Astaire. Avec magie, elle fait revivre toutes ces grandes figures de la scène artistique américaine des années 40 et 50. Les nombreuses références au cinéma et à la musique ne sont pas en reste.

Cela fait plusieurs années que j'admire Malika Ferdkoukh, son talent de conteuse et son sens de la répartie. Chaque lecture ne fait que confirmer ce sentiment. Un shim sham avec Fred Astaire apporte à son lecteur ce qu'il faut de magie, de rêve mais aussi d'un certain réalisme. Je ne peux qu'être reconnaissante envers cette écrivaine d'apporter autant de fantaisie dans nos vies d'adulte.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Plus que deux jours à attendre et vous retrouverez sur les étagères de votre librairie préférée le tome 2 de Broadway Limited (vous pouvez aussi le gagner grâce au concours!). Quelle joie de lire la suite (chronique du T.1 : Un dîner avec Cary Grant) des aventures new-yorkaises des hôtes si attachants et charmants de la pension Giboulée ; Etchika, Jocelyn, Page, Manhattan, Hadley, Ursula et Chic.

C'est l'hiver à New York. En ce janvier 1949, le brouillard a revêtu la ville d'un manteau épais. Mais le froid n'a pas engourdi l'esprit des pensionnaires. Ils rêvent toujours de danse, de théâtre, de cinéma, de chant, ils désirent plus que tout fouler les planches de Broadway, éperdument fascinés par les lettres géantes des grands noms du music-hall s'étalant sur les enseignes lumineuses de Time Square. Évidemment, la réalité jette parfois ombre et déception sur le désir. Derrière les paillettes les étincelles et les sourires, des coeurs battent, des chagrins anciens remontent à la surface, des désillusions apparaissent. le monde du spectacle ne se laisse pas approcher si facilement et le talent ne suffit pas toujours… Jocelyn le pianiste trouve un job de liftier dans un gratte-ciel quand Dido son amoureuse, contestaire de l'ordre établi, semble prendre ses distances. Hadley garde espoir de retrouver un jour Arlan son beau soldat, père de son petit garçon, sa carrière de danseuse en suspens elle travaille dans un club, au vestiaire… où un certain Fred Astaire croisera son chemin – pour la seconde fois… Manhattan, habilleuse d'un acteur, Uli Styner, désespère qu'il ne la reconnaisse pas… Page est soucieuse et impatiente, réussira-t-elle à intégrer l'Actor's Studio…

Les journées filent à toute allure, les rencontres heureuses ou malheureuses s'enchaînent, le jazz est là envoûtant et entêtant, les artistes confirmés sont des idoles, leurs étoiles brillent et non loin se démènent les jeunes gens plein d'espoir qui ont le coeur au ventre et avancent la tête haute.

Et pendant ce temps, le monde continue de tourner avec soubresauts – discrimination, ségrégation, chasse aux sorcières, racisme, évolutions technologiques, emprise des médias, les traces indélébiles laissées par la guerre…).

Avec vivacité et sensibilité, Malika Ferdjouck nous livre ici une saga captivante grisante et haletante. le parcours de chaque personnage serpente au gré des obstacles et des aubaines, la musique emporte, les émotions éclatent, des révélations se font jour.

Dans l'attente du tome 3 ; Un thé avec Grace Kelly…
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Ce lundi 9 août 2021, il n'a pas été aisé pour moi de rassembler le temps nécessaire pour lire les 586 pages du tome 2 de Broadway Limited, la formidable trilogie de Malika Ferdjoukh.

Nous voici de retour à la pension Giboulée dans le New York d'après-guerre. Dans ce tome 2 qui suit directement le premier, nous retrouvons Page, Manhattan, Chic, Hadley, Etchika et Ursula, nos héroïnes et pensionnaires de la Giboulée, toujours aussi courageuses et déterminées à réaliser leurs rêves artistiques dans une époque qui certes, ne leur fait pas de cadeaux, mais permet de croire au possible, car tout est à reconstruire.

Nous sommes en 1949 et, plus encore que dans le premier tome, le parallèle avec notre époque est saisissant. Nous sommes à l'heure du Swing, et ce qui swingue surtout, ce sont nos émotions : entre émerveillements et désillusions, comme les personnages, nous ne sommes pas ménagés, et le contexte politique, social et économique du récit nous invite à une profonde réflexion.

En 2021, le racisme, la discrimination, l'injustice, la manipulation, l'oppression et la poursuite des ambitions personnelles au détriment du bien-être collectif sont toujours présents. Au milieu des difficultés et obstacles quotidiens, entre les rendez-vous manqués et les destins séparés, les personnages persistent et ne renoncent pas, devenant des exemples à suivre. Ils ont raison. Car après bien des déconvenues, la vie, parfois, peut offrir des éclaircies…

Ce tome 2 m'a beaucoup plus bouleversée et transportée que le tome 1, qui est un pur enchantement. Car les personnages sont encore plus confrontés à leur dure réalité. Et tout comme eux, à la fin du récit, j'aspire au printemps.
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C'est un vrai plaisir de retrouver Jo, Hadley, Chic et toutes les autres pensionnaires de Giboulée. L'ambiance est toujours aussi survoltée, chacune possède son petit caractère. Je ne sais pas comment fait Malika Ferdjoukh pour transmettre une telle énergie dans ses personnages, à tel point qu'elle en est communicative dans la vraie vie.

Si on croise tous les personnages au fil des pages, l'autrice se concentre un peu plus sur certains.
On suit notamment Chic dans sa quête de l'amour perdu. Elle m'a beaucoup frustrée d'ailleurs, mais je n'en dis pas plus. Je l'aime beaucoup, elle se donne une apparence de fille solide, mais elle cache sa sensibilité profonde.
Manhattan poursuit son travail pour le célèbre Uli Styner, mais elle peine à garder sa neutralité face à lui. Elle qui reste plutôt en retrait, j'ai bien aimé a voir s'affirmer un peu plus dans ce second tome.
Hadley jongle entre différents jobs pour tenter de joindre les deux bouts, tout en espérant toujours croiser celui qui hante ses pensées. C'est mon personnage préféré. Je la trouve tellement forte et courageuse…
Page voit son avenir prendre une autre tournure après une audition particulièrement éprouvante.
Jo continue ses études et ses parties de poker avec le Dragon, tout en découvrant les joies de la vie New-Yorkaise.

D'autres personnages, plus secondaires, sont mis à l'honneur. On en apprend un peu plus sur le Dragon, Charity (la domestique), et les deux autres pensionnaires, Etchika et Ursula. J'espère que cela continuera dans la même direction pour la suite !

Malila Ferdjoukh nous entraîne dans le tourbillon de la vie New-Yorkaise de la fin des années 1940, dans le côté paillettes et glamour du monde du théâtre. Cependant, elle le tempère avec une dimension politique plus présente que dans le premier tome.

La fin des années 1940 est marquée, aux Etats-Unis, par ce qu'on a appelé “la chasse aux sorcières”, c'est-à-dire un rejet et une stigmatisation des communistes. Ils étaient associé au mal, à une idéologie qui voudrait détruire le modèle de vie américain. Etre qualifié de communiste, à l'époque, était passible de prison, voire d'exclusion du pays pour les étrangers.
Malika Ferjoukh reprend des éléments historiques qui permettent d'ancrer encore plus son histoire dans la réalité. Cette chasse au sorcière sert de fil rouge, et rend l'atmosphère du livre un peu moins fantasque que dans le premier tome.

J'ai adoré ce deuxième tome de Broadway Limited, et la fin laisse présager que nous aurons une suite. Ô joie !
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COUP DE COEUR

Ouii, enfin, j'ai lu la suite ! Et ça danse et joue la comédie toujours autant. On retrouve nos personnages favoris pour notre plus grand plaisir, et on en apprend bien plus sur les propriétaires de la pension mrs Artemisia et mrs Merle. On retrouve surtout les histoires de coeur, d'afflictions de nos pensionnaires : Stars, techniciens, marchands de quatre saisons... Broadway Limited se construit autour des prétendants de nos jolies jeunes filles prêtes à tout pour réussir.

Autour d'elles, on retrouve New-York en cette année 1949 : les taxis, le froid, les patinoires à air libres, les orchestres de rues, le décapsulage de pops, les débuts de la télévision mais aussi la chasse aux communistes, les manifestations, l'accumulation de jobs, le racisme... New-York, ville de liberté, l'est-elle vraiment ?

Et parlons du style d'écriture : inimitable, fouillé, recourant à de multiples comparaisons et métaphores. Et il y a toujours autant de noms de films, d'acteurs, de livres ( Gatsby
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J'ai retrouvé les personnages, comme si je ne les avais jamais quittés. Je suis retombée dans l'effervescence de leur vie New-Yorkaise, avec joie et ravissement ! Ce deuxième tome possède toutes les qualités du précédent avec encore plus de profondeur et de détails. Tandis que dans “Un diner avec Gary Grant”, nous prenions le temps de découvrir les personnages, dans cette nouvelle histoire, nous en apprenons davantage sur eux, sur leur passé, leurs sentiments, leurs espérances et leurs faiblesses. L'auteure fabrique du mystère, elle nous torture un peu (surtout avec deux personnages), elle installe un certain suspense inattendu tout en dévoilant certains secrets.

Broadway limited c'est un tourbillon d'auditions, de Jazz, de célébrités, de publicités pour soupes, d'amour et d'espoir, qui nous emporte dans un New York de la fin des années 1940, dans un pays en guerre où les Communistes et les Noirs ne sont pas vraiment les bienvenus.

Notre aventure livresque est parsemée de rencontres avec des stars du cinéma américain, toujours admirées aujourd'hui. Dans un bar, nous prenons une limonade aux côtés du célébrissime chanteuse de Jazz… Chaque page est une découverte, une rencontre.

L'intrigue a pris des directions inattendues, audacieuses et parfaites.

La suite promet des scènes et des événements absolument bouleversants. Je trépigne d'impatience de lire les nouveaux mots de l'auteure.

Si Hadley demeure ma favorite, Manhattan n'est pas très loin derrière. Chacun des protagonistes a de toute façon une place dans mon coeur de lectrice…

Le seul défaut des deux tomes ? Leur fin. Ils ne devraient pas exister de fin pour des histoires si passionnantes !

Dans ma chronique du premier tome j'écrivais ” Il y a certains livres qui en quelques pages deviennent un de vos livres préférés”.

Elle est toujours d'actualité…


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