Il faut apprendre à se défaire des personnes qui vous font perdre votre temps pour d’autres qui vous font perdre la notion du temps.
On a le droit d’aimer ou de détester un livre. L’essentiel est de le lire, ou tout du moins d’essayer, puis d’émettre un avis.
Un matin, alors qu’il est assis derrière son ordinateur, penché sur la maquette d’un article un peu rasoir qu’il ne parvient pas à légender, Noah Karski réalise combien il s’ennuie. C’est un jeudi de début janvier. Il tourne la tête vers le paysage qu’il aperçoit par la fenêtre, montagnes enneigées, ciel bas et lourd, branches d’arbres balayées par d’intenses rafales de vent, et lâche un énorme soupir.
Une étude scientifique parue dans Sciences et Avenir qu'il a lue récemment tend à prouver que la lecture a une action bénéfique sur le cerveau. Elle procure des effets considérables sur la pensée, la perception du monde extérieur et des autres. Ouvrir un livre, c'est aussi apprendre à lire dans son prochain. La simple lecture d'une fiction littéraire développe les capacités de l'esprit. Or, développer ses propres capacités intellectuelles et de perception revient à pouvoir attribuer à autrui des émotions, des pensées particulières, et même être capable de les prédire dans certains cas d'acuité développée. En quelque sorte, celui qui lit régulièrement acquiert les talents de chaman, voire de médium.
Il est parfois plus prudent de se fier à son instinct que de suivre de hasardeux conseils.
C'est pour cela qu'il faut apprendre à se défaire des personnes qui vous font perdre votre temps pour d'autres qui vous font perdre la notion du temps.
L'enfance est un paradis, un Eden. Celui qui prétend le contraire est un menteur, ou alors il n'a jamais eu la chance de connaître l'innocence de l'enfance.
Le bonheur est avant tout une sensation de bien-être issue d'une réaction chimique, l'action de quatre molécules, l'endorphine, la dopamine, la sérotonine et l'ocytocine, que le cerveau produit et libère dans le corps en de très précieux moments : un coup de foudre, l'acte sexuel, la pratique du sport, une bonne nouvelle, une interaction sociale positive...
Oui mais voilà : le bonheur n'est pas toujours accessible au quotidien. La vie n'est pas faite que de bonnes nouvelles. On ne rencontre pas tous les jours des personnes intéressantes. À moins d'être professeur de d'éducation physique comme son père, on ne peut pas passer sa vie à faire du sport. Quant à la promesse de faire l'amour tous les jours, surtout lorsqu'on est célibataire et qu'on approche de la quarantaine, cela relève carrément de l'utopie. Enfin, il est bien établi qu'on ne tombe pas amoureux sur commande, et que si cela vous arrive trois fois dans votre vie, vous pouvez vous estimer heureux.
Comment, dans ce cas, être certain de produire chaque jour ces précieuses molécules qui vous permettent d'atteindre cet état de nirvana tant désiré ? Existe-t-il des remèdes miracles pour compenser la chimie du corps et de l'esprit ?
Le bonheur est avant tout une sensation de bien-être issue d’une réaction chimique, l’action de quatre molécules, l’endorphine, la dopamine, la sérotonine et l’ocytocine, que le cerveau produit et libère dans le corps en de très précieux moments : un coup de foudre, l’acte sexuel, la pratique du sport, une bonne nouvelle, une interaction sociale positive….
La vie, il faut la brûler avant qu'elle-même ne nous réduise en cendres.