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Chili, milieu des années 80. Pinochet est toujours au pouvoir, l'opposition est muselée, les arrestations arbitraires, les enlèvements en pleine rue, les assassinats et les disparitions d'opposants perdurent.
Un agent de renseignements de l'Armée chilienne - pris de remord ? - déballe tout ce qu'il a pu vivre à une journaliste, les faits dans lesquels il fut impliqué, les méthodes, les personnes enlevées et disparues. A la suite de son témoignage il devra évidemment se cacher et s'exiler pour échapper aux poursuites.
Bien des années plus tard, l'auteure décide d'écrire son histoire à partir de l'enregistrement de ses révélations. Comment devient-on un tel homme ? Quelles relations a-t-il eu avec ses victimes ?
C'est une réflexion sur le mal à travers l'histoire d'une génération, oppresseurs et oppressés, qui vécut après la chute d'Allende pendant plus de deux décennies sous la férule de Pinochet et de ses sbires. Une plongée au coeur du drame chilien.
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Chaque pays a ses blessures et doit gérer son devoir de mémoire et ses oublis historiques.

Le Chili traîne une sombre histoire. le 11 septembre 1973, Augusto Pinochet mobilisait l'armée pour renverser le président socialiste Salvador Allende. Ce jour-là, le général prend le pouvoir et plonge le pays dans une dictature sanglante qui va durer plus de 15 ans. Une violente répression s'abat sur le pays. L'état de siège est instauré, le Parlement dissous, les libertés syndicales suspendues, les partis politiques et la presse d'opposition interdits. Près de 100 000 personnes sont arrêtées. Selon les estimations, sur les dix millions de personnes que comptait le pays en 1973, 3 200 ont été tuées ou ont disparu durant les années de dictature militaire. 35 000 ont été torturées. 200 000 Chiliens ont pris le chemin de l'exil. Des chiffres qui font froid dans le dos…

C'est cette histoire que Nona Fernandez raconte dans La Quatrième dimension. Une plongée dans ses souvenirs d'enfant puis d'adolescente qu'elle narre parallèlement à la confession en 1984 d'un « monstre » repenti qui a avoué les horreurs et tortures perpétrées par lui-même et ses sinistres camarades, les agents du renseignement des forces armées.
Ce monstre, c'est Andrés Antonio Valenzuela Morales, un ancien tortionnaire au service de la dictature militaire de Pinochet au Chili. En 1984, il a livré un témoignage à un journal chilien sur les disparitions forcées des opposants au régime, avant de s'exiler en France (!).

Elle se souvient de cette confession et de la photo de cet homme en Une du journal de l'époque. Elle n'avait pas tout compris ni saisi complètement les répercussions de cet événement.

Elle mêle les époques, la sienne, en 2016, et celles des débuts de la dictature et les premières exactions du bourreau. On entre avec elle dans cette quatrième dimension, par la petite porte : prisons clandestines, villas qui servent de lieux d'exécution, récits d'arrestation et de tortures…

Et curieusement, quand cet homme craque, suite à la torture de trop, et dénonce ce qu'il a fait, Nona Fernandez nous fait partager ses peurs d'homme devenu clandestin. de bourreau, il devient victime, de chasseur, il devient proie fragile. Et on opère cette bascule avec elle, en suivant son écriture. Et comme elle, on s'interroge : comment devient-on bourreau ? comment prendre conscience de cet état et se repentir ? comment arriver à dénoncer après avoir obéi et fait obéir ?
Lien : https://deambulationsrennais..
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Dans cet ouvrage exceptionnel Nina Fernandez a " vocation de medium et d'enquêtrice" C'est un écrit à la fois intime et collectif car il émane de la charge émotive ressentie enfant lorsqu'elle découvre l'article du journal Cause " J'ai torturé" aveu, confession de'Andres Antonio Valenzuela Morales agent de renseignements, et du recueil d'informations concernant les actes de cet homme et des horreurs commises sous la dictature de Pinochet. La construction de ce "roman enquête" m'a impressionnée car si un tel sujet conduit surtout à se préoccuper du fond,les qualités narratives de Nona Fernandez ne peuvent être ignorées. Elle ne sait pas tout, ne peut pas tout retrouver de la Réalité,aussi, elle alterne ce qui a été vraiment et ce qu'elle imaginé. Ce qui pourrait être une faiblesse devient une force et un art car ce qu'elle imagine, c'est justement les détails, le quotidien, les visages, les émotions,les regards, tout ce qui touche et permet l'identification. C'est aussi ce qui permet d'être sensible à " cet homme qui a torturé" car c'est un homme avec la barbarie dont il a été capable et coupable mais aussi avec ses regrets , les rats et corbeaux qui le rongent chaque nuit. Ses démons intérieurs qui l'empêchent de redevenir simplement un homme,car c'est aussi un monstre. de façon subtile N. f nous interroge, qu'aurions nous fait? Qu'ont fait ceux qui détournaient le regard,se bouchaient les oreilles ? Qu'ont fait les États étrangers? "Jack Straw décidé de libérer Pinochet
Pour raison de santé.
Pinochet rentre au Chili dans un avion de la FACh.
Il se lève de son fauteuil roulant,
resplendissant de santé,
Pour saluer le commandant en chef venu l'accueillir."
Le mari de la narratrice,en parlant de Frankenstein affirme que quelque soit la responsabilité de son créateur il reste un monstre," ça fait juste un monstre repenti. " N.Fernandez a en effet ce talent d'introduire de la fiction qui parle tellement bien de la réalité, d'où ce titre La Quatrième dimension. Fiction cinématographique qui nous arrache de notre vie ,nous avale et nous détruit. Un monde parallèle mais bien présent qui oeuvre dans l'ombre.
N.Fernandez mène son récit avec plusieurs refrains dont chacun a sa force,sa valeur,son poids d'affirmation. Des petites phrases qui soulignent la répétition écrasante de l'histoire. Je retiens celle ci, lancinante et Visuelle " des familles de prisonniers disparus allument des bougies devant la cathédrale.". Elle souligne la ténacité, la répétition de la souffrance, et aussi la triste impuissance de ce mantra.
Il y a du dégoût,de la lassitude,de la rancoeur dans les constats de la narratrice " on annonce que justice sera faite dans la mesure du possible", qu'est-ce que le possible !?
Mais ce témoignage dénonciateur de la barbarie ne se résume pas à une accusation hautaine, j'ai ressenti une très belle sensibilité qui, plutôt que de pointer un doigt accusateur vers l'Autre, le monstre, pointe une responsabilité collective à tous les massacres du monde dont on détourne le regard.
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Concis, journalistique, simple à lire mais dur à cause du sujet et bien documenté. Si vous cherchez l'évasion passez votre chemin
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Je poursuis mes lectures en service de presse avec La quatrième dimension, roman de l'écrivaine chilienne Nona Fernández, publié en langue espagnole en 2016 et traduit en français par Anne Plantagenet pour une publication cette année par Stock.

Le résumé m'avait attiré :

« Son visage en couverture d'un de ces magazines, et la photo barrée d'un titre en lettres blanches : j'ai torturé. »
Le 27 août 1984, Andrés Antonio Valenzuela Morales, agent du renseignement des Forces Armées Chiliennes livre à une journaliste des aveux glaçants sur l'enlèvement, la torture et l'assassinat de milliers de personnes disparues. Son témoignage marque profondément Nona Fernández, alors âgée de treize ans. Des années plus tard, au moment où le Chili prône la réconciliation nationale et le droit à l'oubli, elle décide d'écrire son histoire.

J'avais sollicité un exemplaire de ce livre sur la plateforme NetGalley.fr et l'éditeur avait répondu favorablement à ma demande. Je dois tout de même préciser que la version numérique que j'ai reçue pour Kindle n'est absolument pas mise en page : ni sauts de page, ni gestion des notes de bas de page, ce qui n'a pas rendu ma lecture très confortable.

La narratrice de ce roman enquête sur Andrés Antonio Valenzuela Morales, un ancien tortionnaire repenti au service de la dictature militaire de Pinochet au Chili. En 1984, il a livré un témoignage à un journal chilien sur les disparitions forcées des opposants au régime, avant de s'exiler en France. Dans le livre, Nona Fernández s'interroge sur les motivations de cet homme tout en nous livrant des récits de vies - et de morts - pendant la dictature chilienne.

Pourquoi écrire sur vous ? Pourquoi ressusciter une histoire vieille de plus de quarante ans ? Pourquoi parler encore de couteaux, de grils électriques et de rats ? de disparitions forcées de personnes ? D'un homme qui a participé à tout ça et qui, à un moment, a décidé qu'il n'en pouvait plus ? Comment décide-t-on qu'on n'en peut plus ? Quelle est la limite pour prendre cette décision ? Existe-t-il une limite ? Avons-nous tous la même ? Comment aurais-je réagi, moi, si à dix-huit ans, comme vous, j'avais fait mon service militaire obligatoire et si mon supérieur m'avait ordonné de surveiller un groupe de prisonniers politiques ? Aurais-je obéi ? Me serais-je enfuie ? Aurais-je compris que ce serait le début de la fin ? Qu'aurait fait mon conjoint ? Et mon père ? Que ferait mon fils dans cette situation ?

Ce n'est pas un contexte que je connais très bien, hormis quelques noms célèbres, comme Salvador Allende, le président socialiste mort lors du coup d'Etat, et évidemment le général Pinochet, dictateur sanguinaire dont nous avons suivi l'arrestation et le procès à Londres puis sa libération pour raisons de santé, avant qu'il ne se lève outrageusement de son fauteuil roulant à peine descendu de l'avion qui le ramenait au Chili. C'est toutefois un cadre et une période qui m'intéressent car ils permettent de s'interroger sur les limites de l'humain.

Le choix du sujet de ce roman n'est pas anodin : en décidant d'enquêter sur un tortionnaire repenti, Nona Fernández nous présente deux faces de la même pièce : la descente aux enfers d'un homme d'abord loyal, puis sa révolte et son exil. On s'interroge ainsi sur les choix que nous aurions pu faire en étant confronté aux mêmes situations.

Je ne veux pas que mes enfants sachent ce que j'ai été, dit-il. Je vais retourner à mon travail et payer pour ce que j'ai fait. Je me fiche s'ils me tuent.

Ce qui m'a manqué dans ce roman par contre, c'est un récit plus prenant et un style plus vif. Je ne sais pas si c'est la fatigue ou tout simplement l'ennui, mais j'ai parfois piqué du nez en lisant certaines pages, ce qui n'est pas très bon signe. J'aurais aimé être totalement passionné par ce récit, mais ce n'était pas le cas. le sujet me parait tellement intéressant et important que j'en sors déçu, j'aurais voulu être totalement emporté.
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Le titre du livre emprunte celui de la série américaine de science fiction que Nona Fernandes regardait dans les années 70, chez elle, au Chili. Dans cette série, il y avait toujours de l'étrange, du mystère, une sorte de monde parallèle. Ce climat particulier, elle le retrouve dans la vie de son pays au temps de la dictature du Maréchal Pinochet (1973-1990).
Enfant, elle a été marquée par un journal présentant les aveux d'un certain Morales, agent du renseignement des forces armées. Bien des années après, elle essaie de retracer le parcours de celui qu'elle appelle « l'homme qui torturait » : arrestations arbitraires, enlèvements, assassinats, tortures…
Elle mêle à ce récit ses souvenirs personnels, son enquête, son travail de documentariste sur le même thème.
Un livre dur, qui nous permet de découvrir la vie au Chili au temps de la dictature. Ce n'est pas un livre d'histoire ; il n'y a pas d'éléments documentaires. C'est plutôt un livre de mémoire, d'introspection. Aussi une réflexion sur la transformation d'un homme ordinaire en bourreau. Pour le lecteur français que je suis, j'ai trouvé ce livre difficile d'accès car il mélange différents genres. Un livre sans doute indispensable pour soigner les plaies du Chili.
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Morales... Andres Antonio Valenzuela Morales.
C'est peu dire qu'en dehors de son nom il en a pas affiché tant que ça, de la morale. A la solde du renseignement des forces armées chiliennes, l'homme qui torturait a permis d'exterminer un nombre tel de communistes et d'opposants au régime de Pinochet qu'il ne se souvient plus de leurs noms, à peine de leur surnoms. C'est pourtant de sa propre initiative qu'il se rendra le 27 aout 1984 au magazine Cauce pour tout raconter. Nona Fernandez se souvient comme d'hier de cet homme moustachu en une, malgré ses 12 ans à l'époque. Elle tisse à partir de ce souvenir obsédant la toile d'une histoire à plusieurs étages de narration, où sa propre existence y est présente comme un témoin d'époque. Résolument moderne, dans l'air du temps de l'auto-fiction, la docu-fiction ou autre exo-fiction, enclin à mettre en avant l'arrière du décor et même plus en nous faisant entrer en imagination dans la twilight zone, il adopte un ton et un style libertaires accrocheurs en diable, à la portée réflexive non moins absente : on s'interroge sur les dérives morales de l'être humain, ses multiples visages, sa versatilité et sa monstruosité. Un récit prenant et efficace, pour une bien belle réussite finale.

«Beaucoup de noms que j'ai lus dans le témoignage de l'homme qui torturait s'incarnent peu à peu sur cet écran : un visage, une expression, un peu de vie. Bien que virtuelle. Extension des photos accrochées à ce mur transparent, aérien, comme un morceau de ciel. Ou plutôt un morceau d'espace extérieur dans lequel échouent, perdus, comme des arstronautes à la dérive, tous ces visages qui ont été avalés par une quatrième dimension.

Ouvrons cette porte avec la clé de l'imagination. Derrière, nous allons découvrir une autre dimension. Vous entrez dans un monde secret de rêves et d'idées. Vous entrez dans la quatrième dimension.»
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De son enfance, Nona Fernández a gardé pendant longtemps des images fuyantes, nébuleuses et obsessionnelles. Une succession d'événements, de disparitions, une étrange procession qui a laissé dans la mémoire de la jeune fille des souvenirs presque fantomatiques.
Devenue écrivaine et scénariste, la conscience éclairée des choses aidant, elle a voulu donner réalité à ses impressions, celles d'une adolescente ayant vécu sous la dictature de Pinochet sans la comprendre. Et peut-être exorciser le poids d'un passé qui semble retenir prisonniers même ceux qui n'ont connu que les ombres du régime.
C'est donc avec l'abnégation d'un disciple que Nona Fernández nous offre un récit mêlant anecdotes personnelles, travail journalistique et réflexions courtes, organisé autour du témoignage d'un ancien tortionnaire des Forces Armées Chiliennes. Témoignage qui revient en forme d'échos, de manière quasi hypnotique, peut-être parce qu'en relatant les enlèvements, les arrestations arbitraires, la torture, il est un des rares éléments permettant de rendre tangible ce régime aussi obscur qu'insaisissable. Il constitue une porte d'entrée pour un monde parallèle qui échappait à l'entendement de la jeune fille qu'elle était mais suscitait crainte et aveuglement volontaire du côté des adultes.
L'auteure chilienne n'hésite pas à troubler son travail documentaire, tracer des lignes de fuite parfois fictives à son travail en y incorporant les fragments de vie intenses et effroyables des victimes évoquées dans le témoignage de André Antonio Valenzuela Morales. Histoire de donner de la profondeur et de l'épaisseur au passé et le rendre un peu plus épidermique.
Le tout accumulé laisse l'impression d'un récit de secours, une bouée littéraire à laquelle l'auteure s'est accrochée en condensant toutes ses observations et obsessions. Texte âpre au toucher mais extrêmement sensible, il exerce le pouvoir de capter avec force et émotion la douleur d'un pays en pleine réconciliation nationale qui n'en a pas fini avec les ombres interminables de la dictature.
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Le 27 août 1984, Andrés Antonio Valenzuela Morales, agent des services de sécurité chiliens, livre un témoignage-vérité à une journaliste du magazine d'opposition Cauce. Quand l'article paraît, la photo de l'homme est barré du titre ''J'ai torturé''. A l'époque, Nona Fernandez a 13 ans. Cette couverture la marque pour toujours, elle qui jusque là vivait la situation de son pays avec l'insouciance de la jeunesse. Avec le témoignage de ce tortionnaire ordinaire du régime de Pinochet, elle découvre la torture, les enlèvements, les disparitions, les assassinats. Pour elle, c'est comme si le Chili contenait une ''quatrième dimension'', une faille spatio-temporelle où tomberaient certains citoyens pour ne plus jamais en revenir. Arrestations arbitraires, enlèvements, centres de torture, charniers cohabitent dans la ville avec elle et tous ceux qui voient sans regarder, entendent sans écouter, savent sans le vouloir. Des années plus tard, alors que le pays s'ouvre à la démocratie et prône la réconciliation nationale, Nona Fernandez contacte cet homme avec des questions plein la tête. Après son témoignage, il n'a eu d'autre choix que de fuir le Chili. Exfiltré par ceux-là même qu'il pourchassait, il a refait sa vie en France.

En remontant le fil de ses souvenirs, Nona Fernandez interroge l'humain sans haine ni jugement. Comment devient-on un tortionnaire à la solde d'une dictature ? Comment peut-on arrêter, torturer, exécuter des hommes et rentrer chez soi auprès de sa femme et de ses enfants comme après une banale journée de travail ? Peut-on vivre avec l'odeur du sang et de la mort constamment en soi ? Et surtout, peut-on être sûr que, dans les mêmes circonstances, on aurait agi différemment ?
A travers son travail, on découvre la société chilienne qui subissait la dictature de Pinochet et celle qui aborde la démocratie, parfois avec maladresse. Victimes et bourreaux sont-ils réconciliables ? Doit-on oublier les exactions d'un régime qui a fait disparaître des milliers de personnes sans se justifier, sans s'excuser ? Difficile de voir Pinochet mourir de sa belle mort, entouré des siens, quand tant d'autres son morts seuls, les yeux bandés, pendant que leur famille gardait l'espoir de les revoir.
Assassinats politiques, manipulations, mensonges d'Etat, éradication de toute opposition...aujourd'hui encore des hommes et des femmes manifestent pour obtenir la vérité, des hommes et des femmes enquêtent pour retrouver les corps des disparus, des hommes et des femmes continuent d'exiger des comptes.
En convoquant ses souvenirs d'enfance, Nona Fernandez raconte une vie passée à voir sans comprendre, à deviner sans être sûre, à pressentir sans imaginer l'ampleur des faits.
Un essai édifiant, bien documenté mais aussi très émouvant.
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