Bon, quand j'aime pas, j'aime pas et je ne fais pas semblant d'aimer : c'est ce qui me caractérise en fait. Il est vrai que je n'ai pas spécialement une attirance pour les monstres de tout genre. Il y a des choses à aimer qui sont sans doute plus attirantes.
Beaucoup crient au chef d'oeuvre de cette bd qui a remporté le prix le plus prestigieux du festival d'Angoulême. Est-ce un gage de qualité ? Sans doute mais ma notation se fait en fonction du facteur plaisir de lecture et cela m'est tout à fait personnel. Je ne suis pas obligé d'aimer ce que les autres louent et glorifient au panthéon des oeuvres d'art de la bande dessinée. Non, on n'est pas obligé de suivre comme des moutons dans un mouvement de masse impersonnelle. Je pense qu'après plus de 6000 lectures de BD diverses, on prend sans doute un peu de recul et de la hauteur et on s'affirme.
Je n'ai pas aimé toutes ces divagations pseudo-poétiques et philosophiques de la vie de cette fillette. C'est clair que c'est un très gros travail graphique mais je n'ai pas été spécialement attiré par ce dessin un peu étrange et griffonné à la manière d'une page de journal intime. Cela fait très carnet à croquis et je préfère ce qui est abouti.
D'emblée, la narration est très lourde et très pesante. Cela blablate sur des choses qui m'ont vite saoulé. J'ai très vite perdu un intérêt pour cette lecture qui s'est alors transformée en long chemin de croix allant de supplication en lamentation. J'ai très vite lâcher prise car d'un ennui franchement mortel.
Je suppose que cela fait partie de ces oeuvres que l'on déteste ou que l'on adore. C'est sans appel en ce qui me concerne car c'est au final un journal intime assez confus où l'on se perd. Cette démonstration ne m'a absolument pas convaincu.
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