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4,35

sur 1409 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Osez ce livre!
Dépasser ses préjugés sur son titre, sa couverture, son genre peut-être, et se couler dans cet objet littéraire absolument fascinant, c'est la garantie d'une expérience sensorielle de lecture profonde, émouvante, déstabilisante, unique!
C'est d'abord pour ma part une nouvelle preuve que le roman graphique de qualité est un genre majeur, propre à susciter la même admiration et le même niveau de ressenti qu'une oeuvre littéraire classique; celle-ci est en l'occurrence une expérience de lecture augmentée de tout premier plan. le texte est très présent, impeccable, et parfaitement à sa place autour de dessins d'une inventivité incroyable et d'une charge émotionnelle rare. Je n'aurais jamais cru qu'un dessin au stylo bille fasse un tel effet!
De fait, le format du roman graphique est le plus efficient pour porter cette double histoire de la petite Karen qui, ouvrant l'oeil sur le monde et sentant les secrets qui oppressent sa famille, préfère être un monstre, et de son enquête sur la mort de sa voisine Anka et son passé douloureux de juive allemande pendant la guerre.
Car grâce au dessin, grâce aussi à l'explosion des codes narratifs que l'auteur s'autorise (tout en maîtrisant totalement son récit), ce sont une multitude de contre-plans et d'infra-mondes qui nous sont donnés à voir : celui d'un quartier de Chicago de la fin des années 60 ravagé par la misère et le racisme, celui du caractère monstrueux, bon ou mauvais monstre, qui se cache en chacun, celui de la vérité du monde qui s'expose dans les toiles des grands peintres, celui des peurs enfouies, des vérités cachées, des sentiments profonds exposés avec un mélange de violence et de pudeur qui sonne juste.
J'attends avec impatience le deuxième volet de cette oeuvre qui m'a totalement embarquée et ouvert des portes.
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Ce roman graphique est un chef d'oeuvre ! Et pourtant, la première fois que je l'ai vu en librairie, j'ai été presque rebutée par la couverture et par les quelques pages feuilletées. Grosse erreur de ma part quand, après l'avoir emprunté à la bibliothèque, j'ai commencé à le lire, puis à scruter attentivement les planches. C'est époustouflant ! L'intrigue tourne d'une petite fille Karen qui vit à Chicago en 1968, elle partage sa vie avec sa mère et son frère qu'elle adore et qui lui a fait découvrir la peinture.
Elle adore les films et les magazines d'horreur, passe son temps à en redessiner les couvertures, elle est rejetée par ses camarades d'école, se rêverait en monstre pour pouvoir se rebeller, venger les humiliations qu'elle subit. Et puis il y a sa voisine du dessus : Anka silverberg, une juive allemande rescapée de la Shoah et qu'on retrouve assassinée. Karen se lance dans une enquête, grâce au mari d'Anka, elle écoute des cassettes enregistrées par cette dernière qui raconte sa vie en Allemagne : dominée, exploitée par des hommes pervers, humiliée, stigmatisée parce que juive et déportée… Une longue litanie de malheurs qu'écoute cette petite fille en cachette. Car derrière ses airs bravaches, c'est encore une petite fille confrontée à la tristesse de son grand frère, à la maladie de sa mère et à un secret familial.
Ce roman graphique développe plusieurs thèmes comme l'enfance, la violence de la société (celle vécue par Karen mais aussi celle vécue par Anka), la figure du monstre (pour Karen, tous ceux qui la blessent ou la rejettent sont des monstres) , la sexualité qui définit chacun d'entre nous (Karen aussi jeune soit-elle sait déjà qui elle aime), la famille (Deeze le frère est un personnage ambivalent, repère essentiel pour Karen, qui cache des secrets).
Visuellement c'est superbe, chaque planche révèle les multiples inspirations de l'auteur : j'ai beaucoup aimé les pages consacrés à la découverte d'un musée L'Art Institute dans lequel se promènent Karen et Deeze son frère. Ils s'arrêtent notamment devant le tableau de Georges Seurat « Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte » et quand on regarde de plus près, on s'aperçoit qu'Emil Ferris a dessiné les visages de Karen et Deeze à la manière de Seurat. Plus loin, l'auteur évoque la déportation des juifs et leur transport dans ces wagons infâmes : la double planche muette est à la fois tragique, empreinte de dignité et de résignation. Je pourrais évoquer encore d'autres planches mais ce serait dommage de tout dévoiler. Je vous conseille donc de vous précipiter sur ce roman graphique de 416 pages qui vous laissera pantois.
Je mets 5 chats car c'est un coup de coeur pour moi.


Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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J'ai adoré Moi, ce que j'aime, c'est les monstres. Ce roman graphique est totalement époustouflant. Un récit écrit au crayon Bic 4 couleurs. Parfois on se demande l'utilité d'un tel crayon... Hé bien ici c'est totalement démontré.
Comment vous amener à ce récit ? Par quels mots ? J'aimerais à mon tour avoir un tel crayon magique pour vous le dire... Et surtout vous dire le talent de l'auteure, Emil Ferris.
L'histoire est presque banale. Il s'agit d'une enquête menée dans le Chicago des années 1960 par une petite fille de dix ans, Karen Reyes, à la suite du mystérieux « suicide » de sa voisine du dessus, retrouvée morte avec une balle dans le coeur dans un appartement fermé de l'intérieur.
Karen Reyes porte certes à merveille imperméable et chapeau façon Humphrey Bogart dans le rôle de Philip Marlowe, elle nourrit une passion dévorante pour les monstres et les BD d'horreur. Mais c'est une enfant qui souffre et de cette souffrance née l'idée qu'elle soit une montre. Oui, elle a choisi de sa propre volonté d'être une monstre. Une sorte de loup-garou... Sans doute son histoire personnelle la dicte vers ce choix...
Mais dans ce quartier plein de prédateurs, être un monstre protège plutôt qu'être une femme...
Karen Reyes a un frère, Deeze, et c'est à la fois pour elle un bien et un mal... Drôle de bonhomme...
Karen Reyes décide de mener elle-même sa propre enquête...
Lorsque Karen Reyes n'enquête pas, elle passe presque tout son temps à dessiner. Peut-être elle aussi avec un Bic 4 couleurs...
Passé le côté époustouflant de la narration, nous découvrons l'émotion qui se dégage du personnage principal. Je retiens cette scène où le frère de Karen insiste fortement pour que celle-ci se regarde dans un miroir. Alors le visage d'une monstre fait brusquement place à celui d'une adolescente ravissante... Sidérant...
J'ai été touché par les thèmes évoqués ici : l'enfance meurtrie, la Shoah, la violence de notre société, la figure de ce qu'est un monstre ou ne l'est pas dans cette société... Vaste sujet...
J'ai découvert le parcours atypique de l'auteure. Victime d'une méningo-encéphalite, c'est avec un stylo à la main, plongée sur un carnet à spirale qu'elle s'est collée à ce magnifique roman graphique. Cela rajoute au côté fascinant de cette histoire... Bravo !
Pour moi ce roman graphique est un véritable coup de coeur.
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J'ai pris mon temps, Emil, pour explorer et savourer Moi, ce que j'aime, c'est les monstres.
Comme j'ai hâte, ce premier tome achevé, de découvrir le second!
Vous arrivez,Emil Ferris,dans le paysage de la bande dessinée comme un phénomène inattendu.
Ce dessin ressort d'un croquis fichtrement élaboré, avec l'utilisation de ces trames de traits, plein de traits qui donnent la profondeur au graphisme.
Cela navigue du naïf à la gravure de maître, au service d'un récit qui explore le mal et les maux. Un fleuve puissant, dans ce Chicago des années 60 habité d'émeutes et de fantômes, d'hommes et de femmes souffrants.
Et il y a les monstres de Karen, réels, imaginaires, fantasmés...
Les couleurs, lorsqu'elles sont présentes, sont là où il faut: Au service du propos qui le nécessite. Juste comme il faut.
Le bouquin est énorme, dessiné sur fond de carnet ligné... Et ce n'est que le premier! Arrivé d'Amérique et objet d' une reconnaissance, d'un succès et d'une admiration méritée! Pour un premier ouvrage, c'est exceptionnel.
Vite,Emil, qu'arrive votre deuxième tome!
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Fauve d'or 2019 du meilleur album de l'année écoulée à Angoulême.
Par quoi commencer ? Difficile d'être concis avec ce monument (800 pages) ! Les couvertures ? Art Spiegelman écrit : « Emil Ferris, est une des plus grandes artistes de bande dessinée de notre temps. »
Son parcours également est atypique. le jour de ses 40 ans, elle se fait piquer par un moustique qui l'a met KO trois semaines. Lui est diagnostiqué une méningo-encéphalite. C'est en se scotchant un stylo à la main, qu'elle parviendra à dessiner quand même. Six ans de travail pour ce roman graphique dessiné au stylo sur un carnet à spirale. Fascinant ! Envoûtant !

Une gamine vit entre sa mère pieuse, son frère coureur de jupons et amateur d'art qui l'emmène au musée, mais aussi par les monstres qu'elle s'invente, dont elle-même. Un peu gênée au début, dans le fait que Karen est représentée avec deux dents, façon vampire. La voisine, survivante juive de l'Holocauste, meurt. Est-ce un suicide ou un assassinat ? La gamine va enquêter.
Pourvu que la suite arrive avant six ans… J'ai bien conscience de tenir entre les mains une oeuvre magistrale.


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Années 1960. Chicago. Quartier populaire.
Karen a dix ans et se passionne pour les monstres, fantômes et autres créatures diaboliques et fantastiques. Elle est abonnée à plusieurs magazines où ses héros ont la belle vie. D'ailleurs, elle aimerait se faire mordre par un monstre pour en devenir un elle aussi. Mais attention hein, il y a des bons et des gentils monstres. On ne va pas lui faire à Karen ! C'est que des méchants, elle en connaît un paquet. D'abord les élèves de sa classe, les bonnes soeurs qui dirigent l'école, puis celle ou celui qui a assassiné la voisine du dessus... et tout un tas d'autres. Parce que les G.E.N.S. (Grossiers, Ennuyeux, Nuls, Stupides) ne sont pas sympas.
La vie, la vie c'est pas simple. Surtout qu'on ne lui dit jamais rien. Heureusement, elle a son carnet pour tout noter et dessiner. Et quand ça ne suffit pas, elle enfile son imper de détective et prend son cartable et hop, elle part à la recherche d'indices...

C'est par une multitude de dessins hachurés (faits main, au stylo bille) que nous entrons dans le domaine de Karen. Une profusion de dessins plus époustouflants les uns que les autres, jusqu'aux reproductions de tableaux de maîtres : notre petite Karen adore l'art et aller au musée avec son grand frère.
Une galerie impressionnante de portraits et de décors qui montre l'étendue du talent et de l'imaginaire de l'artiste ! On passe son temps à scruter les détails de chaque planche.
Une histoire qui peut paraître décousue, mais n'oublions pas que la narratrice a dix ans et se passionne pour de nombreux sujets.
Des thèmes très variés donc dans cette histoire qui touchent au drame familial, au roman historique, au roman social, sans oublier le roman policier. Et des ajouts d'histoire de l'art et de mythologie qui agrandissent encore le récit.

Une mine, un trésor, ce roman graphique est hors-norme déjà par la personnalité de son héroïne, petite-fille qui étonne par son comportement si éloigné du conformisme ambiant, et par la mise en page et en dessin de l'histoire : cahier à spirales crayonné, parfois dans tous les sens.
Un bel objet !
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Quelle richesse que ce roman graphique ! Je ne sais ce qui m'a marquée le plus, de la forme ou du fond.

Ce qui frappe en premier lieu ce sont bien sûr les illustrations d'Emil Ferris. Au tout début de ma lecture, je suis restée de longues minutes devant elles, puis je me suis dit qu'à ce rythme-là, il me faudrait des mois pour terminer cet ouvrage. Ce qui ne m'a pas empêchée par la suite de rester abasourdie par tant d'expressivité et d'émotion dans un dessin réalisé uniquement au stylo bille. Mais loin de se reposer simplement sur l'originalité produite par cette technique, Emil Ferris à également fourni un vrai travail sur l'agencement de ses vignettes et sur l'introduction d'éléments rappelant le fait qu'il s'agit d'un cahier d'enfant (spirale et lignes du cahier, jeu avec les trous des feuilles, trombones...).

Une fois plongée dans la lecture, j'ai ensuite été frappée par la noirceur du propos de l'auteur qui arrive tout de même toujours à trouver du bon dans la misère. Si la vie des personnages est souvent terrible (la vie à Chicago ne fut facile ni dans l'entre deux guerres, ni par la suite, ni même à présent, entre prostitution, racisme, pauvreté), certains d'entre eux sont tellement solaires qu'ils adoucissent l'atmosphère générale (quels beaux personnages que ceux de Karen et sa maman, ou celui d'Anka).

Des thèmes très difficiles sont abordés : homosexualité de jeunes adolescents, prostitution d'enfants, nazisme, maladie, mort, meurtre, racisme, corruption... Mais les personnages si touchants et, sans doute, la touche fantastique omniprésente, aident à ressentir les événements différemment, selon le point de vue de Karen, la petite fille la plus originale et la plus perspicace qu'il m'ait été donné de rencontrer. Les monstres qui peuplent son univers sont finalement beaucoup moins effrayants que les fantômes qui hantent chacun des êtres qui l'entourent.

Je ne peux terminer sans honorer l'auteur pour ses multiples coin d'oeil à l'histoire de l'art. Elle reproduit à sa manière de très grandes oeuvres, en toute beauté.
Cet ouvrage n'a finalement que deux imperfections : son coût (mais ça en vaut véritablement la peine) et le fait qu'il ne s'agisse pas d'un one-shot (mais chouette, ça veut dire que je vais pouvoir me délecter d'un second tome).

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Fascinant. Ce roman graphique qui se donne à lire comme le journal de Karen Reyes, 10 ans, est de ceux qui marquent. Ces 416 pages exécutées au stylo à bille (!) mêlent drame familial, manifeste artistique, témoignage historique et enquête criminelle, pulvérisant tous les codes pour nous aller droit au coeur.

Pas facile d'être une fille dans l'ébullition sociale du Chicago de la fin des années 1960. Alors autant être un monstre ! Une imposante créature velue tout en griffes et en crocs, libre d'ouvrir grand sa gueule pour s'exprimer. Notre jeune monstre devient détective pour faire la lumière sur la mort suspecte de sa voisine. Une affaire qui se noue à Berlin en 1920…

Captivée par l'enquête, j'ai dû me forcer à ne pas lire trop vite. Ces pages bourrées de détails savoureux et de clins d'oeil sont de celles qui se redécouvrent à chaque relecture.

Une tendresse infinie lie la narratrice à sa mère et à son frère qui lui fournit des magazines d'horreur et l'emmène au musée. J'ai aimé la façon dont les tableaux (surtout les plus effrayants) vus là-bas la hantent, l'accompagnent et l'inspirent au quotidien.

Karen est un monstre désarmant, fondamentalement différent et décalé, perplexe face à l'intolérance crasse des gens, inquiet de faire face un jour à la mort de ses proches mais fort d'un imaginaire sans borne qui déploie un univers aussi horrifique que réjouissant. Mais il ne s'agit pas simplement d'une métaphore sur les difficultés d'être un enfant différent, mais de la fresque de toute une époque et de ses milieux les plus marginaux.

Tout cela est magistralement dessiné, d'un trait à la fois énergique et très expressif qui a pu tour à tour me faire penser aux toiles d'Otto Dix, aux albums de Maurice Sendak, à la caricature et aux comics. L'ensemble est puissamment imagé. On voit par exemple Karen se réfugier dans l'île verte qu'elle discerne dans la pupille de sa mère ou entrer dans les tableaux au musée. Et la mélancolie a une teinte bleutée.

Un tour de force sensible qui se déploie en dehors de toute convention et offre un étendard aux marginaux et laissés-pour-compte : à lire absolument !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Un objet littéraire non identifié, une lecture époustouflante.
L'album, de plus de 400 pages, est entièrement réalisé au stylo à bille : visages, décors, scènes d'action, tout. Observer ces millions de traits, de hachures, de taches, ça en devient hypnotique. Oui, on a toutes et tous griffonné au stylo 4 couleurs, avouez-le. Mais là… Ça mériterait un prix Nobel du stylo-bille.
Et puis il y a l'histoire : celle de la petite Karen, pour laquelle vivre est si difficile dans ce quartier moche de Chicago.
Elle a une maman aimante, mais malade. Elle a un grand frère affectueux, mais qui semble mener une double vie, entre amour de l'art et activités mystérieuses. Elle a des voisins dont on découvre peu à peu les histoires bouleversantes.
Et il est impossible d'en dire davantage : il faut vous précipiter sur cette perle rare, l'emprunter, l'acheter, le voler, l'offrir.

Traduction impeccable de Jean-Charles Khalifa.
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Coup de coeur que ce roman graphique de l'Américaine Emil Ferris !

Comme plusieurs, j'ai d'abord été rebutée par l'apparence de la couverture et par les monstres aperçus en feuilletant quelques pages. Mais la curiosité l'a emporté et j'ai plongé dans ces dessins fabuleux. Pas étonnant qu'il ait fallu plusieurs années à l'auteure pour réaliser ces illustrations précises, pleines de détails et mêlant habilement réalisme et imaginaire.

Trop glauque? Il s'agit du journal d'une jeune ado qui se sent monstrueuse et qui est passionnée de dessin et de comics d'horreur. Lorsque sa voisine meurt d'une balle dans le coeur, Karen décide de devenir détective pour élucider l'affaire. Dans son enquête, elle découvre le noir passé de la victime qui remonte jusqu'à l'Allemagne nazie. Mais ce n'est pas tout ce qui est noir dans la vie de Karen : sa mère souffre d'un cancer et son frère semble cacher de lourds secrets.

Cet ouvrage de plus de 400 pages est vraiment une BD pour adulte et ce n'est pas rigolo. On y trouve des scènes de cauchemars, de sexualité et d'enfance abusée. La magie du graphisme transmet la peur et la détresse, parfois la bravoure et le déni, mais aussi l'amour et la passion pour l'art visuel.

Une oeuvre qui mérite bien les nombreux prix reçus !
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