Plutôt intéressant à lire, pas mal de pistes différentes.
Bonne lecture et bonne nuit !
Commenter  J’apprécie         120
Petits ou grands dormeurs
Les lève-tôt sortent du lit entre 5 et 6 heures tandis que les couche-tard rejoignent le leur entre 2 et 3 heures du matin.
Notre profil de dormeur se définit précocement. (...) Inutile de se blâmer si l'on a besoin de plus de sommeil que son conjoint, ni de se féliciter d'avoir des besoins de repos moindre : nous n'y pouvons pas grand-chose,
car nos besoins de sommeil sont en grande partie déterminés génétiquement.
(...) En moyenne,
nous avons besoin de 6 à 8 heures de sommeil par nuit.
Les petits dormeurs se contentent de 6 heures, voire un peu moins,
tandis que les gros dormeurs ne se sentent pas en forme s'ils n'ont pas leurs 9 ou 10 heures de sommeil.
Le critère essentiel pour savoir si vous avez votre compte de sommeil tient dans
votre état de forme au réveil : vous sentez-vous reposé ?
De bonnes nuits pour une belle vie
Rappelons cette évidence : dormir n'est ni un luxe, ni une perte de temps !
Le temps de sommeil nous permet de récupérer de la fatigue physique et nerveuse accumulée au fil de la journée.
Par ailleurs, chaque nuit, pendant que nous dormons, de nombreuses fonctions indispensables à la régulation de notre organisme s'activent.
Citons-en quelques-unes :
- synthèse des protéines
- réparation des tissus
- croissance musculaire
- reconstitution des stocks énergétiques, des cellules musculaires et nerveuses
- régulation de certaines fonctions, dont la glycémie
- élimination des toxines
- stimulation des défenses immunitaires
- intervention dans les mécanismes d'apprentissage et de mémorisation ...
Chez les enfants, la production et la libération des hormones de croissance et des hormones sexuelles ont également lieu pendant leur sommeil.
La qualité de nos nuits joue donc un grand rôle dans notre qualité de vie !
Profitez de votre balcon ou de votre jardin si vous avez la chance d'en avoir un
Observez le ciel et les saisons. Nous nous sentons parfois fatigués parce que nous adoptons le même rythme toute l'année, alors que notre organisme ne fonctionne pas de la même manière selon les saisons.
Un adage prétend que les heures avant minuit comptent double mais, en réalité, cette idée reçue n'a jamais été scientifiquement prouvée.
En revanche, ce que nous savons, c'est que les premières heures de sommeil sont les plus bénéfiques pour la récupération
car elles incluent davantage de phases de sommeil profond.
Et ceci est valable aussi bien pour les couche-tôt que pour les oiseaux de nuit !
Notre nuit est composée de plusieurs cycles, chacun ayant une durée qui varie de 1h30 à 2h. Ainsi, au cours d'une nuit de sommeil, 3 à 7 cycles se répètent, chacun se terminant par une phase intermédiaire conduisant soit à un nouveau cycle, soit au réveil.
La Genèse de l'écriture, de Denise Schmandt-Besserat, traduit par Nathalie Ferron, postfacé par Grégory Chambon
Pour en savoir plus : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251452937/la-genese-de-l-ecriture
****
Pour les civilisations antiques, l'écriture était un don divin. Les philosophes et les linguistes ont spéculé sur ses origines. À la fin du XXe siècle, des objets archéologiques ont permis de retracer l'évolution de pratiques aboutissant aux premières traces d'écriture en Mésopotamie. Bousculant le mythe et les certitudes savantes, leur étude a montré que les fonctions primordiales de l'écriture ne relèvent ni de la transmission, ni de la conservation du langage, mais de la gestion de biens.
La conception scientifique de la genèse de l'écriture découle des découvertes de Denise Schmandt-Besserat. Ce livre présente les preuves matérielles que sont les « jetons », examine leur évolution jusqu'à la transmission de leurs fonctions aux tablettes d'argile, puis analyse les implications socioéconomiques de ce processus multimillénaire, avant de restituer la classification des artefacts.
Cette démarche est comparable à celle d'André Leroi-Gourhan : elle introduit une problématique fondamentale dans le champ des études paléo-historiques en même temps qu'une méthode éclairant la relation entre une classe d'artefacts et l'évolution de l'humanité. Dans une postface inédite, Grégory Chambon fait le point sur les enjeux toujours actuels de cette oeuvre fondatrice.
+ Lire la suite