La grande force de ce premier tome de la série, c'est que l'on démarre plein pot, directement en pleine action. le revers de la médaille, c'est qu'il y a beaucoup de noms et de concepts à assimiler en peu de pages. Les enjeux, les personnages, la technologie, la cosmogonie, le passé, etc. cela fait beaucoup.
Puis il faut du texte et des dialogues un peu factices pour que le lecteur apprenne l'historique. On suit une équipe de bleusaille qui participe à sa première mission de récupération de nefs de colons hors d'usage. Les colons sont partis quelques années avant qu'une race
D E.T., les Atils, contacte les humains et leur apprenne une technologie plus avancée. On a donc pas mal de strates technologiques en fonction des époques de départ des colons.
On greffe là-dessus des écumeurs, pirates de l'espace qui font commerce de tout ce qu'ils peuvent récupérer des appareils des colons. On a Clarence, un rescapé d'un vaisseau colon, tiré de son caisson d'hibernation. Lui, chaque fois qu'il repart dans un sommeil dans son caisson, il voit le Grand Architecte, sorte de
Père Fouras, parlant par énigme.
Un premier tome pas assez homogène, qui ne fonde pas vraiment les bases d'une série. J'ai dû souvent revenir en arrière, relire quelques pages. Les enchaînements des scènes, tout particulièrement, sont obscurs et perturbants. le dessin n'aide pas. Très chargé, assez sombre, et phagocyté par les phylactères bien remplis. Une première expérience que je ne suis pas spécialement sûr de prolonger avec le tome 2.