Journal d'un chat assassin

Tout est dans le titre. le chat de la famille confesse ses crimes, il a tué un oiseau, puis rapporté une souris morte à ses maîtres. La situation devient plus délicate quand il rapporte le lapin des voisins...
Petit roman humoristique pour les plus jeunes. Il a l'avantage d'être court. le vocabulaire employé me paraît aujourd'hui un peu trop soutenu pour de jeunes lecteurs.

Ce chat est terrible : il tue à tout-va. Lorsque la famille trouve le lapin des voisins mort sur leur tapis, c'est trop. Il faut cacher ce crime.
Ce titre devenu classique continue de fonctionner auprès des jeunes lecteurs. Car la compréhension est fine et parce qu'il regorge d'humour, ce premier volume d'une histoire devenue série séduit grandement. On rit des péripéties, on se gausse de la mauvaise foi de l'animal et on explose de rire au dénouement. Voilà bien un classique qui mérite d'être relu régulièrement !
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J'ai donc fini par lire ce gros standard de la littérature de jeunesse. Un bon bouquin, peut-être un tantinet surcoté, mais un bon bouquin.
Il part sur les chapeaux de roue, c'est vrai. La scène de l'oiseau est tout à fait réjouissante... Dommage que le texte devienne par la suite bien moins incisif et rythmé, avec même quelques paragraphes assez confus et presque superflus.
Finalement, les illustrations crayonnées de Véronique Deiss, tout en dérision et en humour noir, m'ont davantage amusé que le texte.
Pour autant, il a le mérite d'appeler un chat un chat (ah ah ah) : les animaux parlent, certes, mais ils se comportent vraiment comme des animaux (comme dans l'excellent Pacush Blues de Ptiluc). Et quand une bestiole clamse, elle le fait pour de bon : on ne découvre pas à la fin que mééééé nooon c'était pour wigolerrrr. On va même assez loin, avec une sordide affaire de violation de sépulture, c'est moi qui vous le dis ! Bref, voilà qui ne peut que réjouir quelqu'un comme moi qui milite pour qu'on arrête de prendre nos mômes pour des jambons.

Les chats font la loi. C'est connu, non ? Ou pas. Si vous n'en êtes pas convaincus, dévorez Anne Fine. Les chats ont toujours raison. Thumber, ci-devant lapin de compagnie, pourrait en témoigner. Ou pas. Toutes griffes dehors, un beau petit bijou d'humour ce "Journal..." pour se mettre à quatre pattes, redécouvrir une maison et ses habitants, un jardin surtout car les chats sont les seuls à en faire un "usage convenable". C'est connu, non ? Ou pas. Quelques pages qui font bien mieux qu'un petit livre car on apprend à voir autrement. Mais oui, à croquer !

Journal d'un chat assassin est un livre original, drôle et délicieusement incorrect. Fluffy, le chat assassin, est carrément de mauvaise foi mais attachant. L'histoire est drôle avec des rebondissements. Chaque membre de la famille possède son propre caractère qui enrichit l'histoire. Bref, un bon livre pour les enfants.

Voilà un livre pour la jeunesse très rigolo, avec de l'humour, du second degré, j'ai vraiment bien aimé ! Ce chat qui raconte pourquoi et comment il est perçu comme un assassin par ses maîtres est attachant et je lirai très certainement les autres épisodes, avant de proposer la série à mes deux garçons quand ils en auront l'âge !

Un excellent petit roman ! Fin et drôle. On parle d'un roman de littérature de jeunesse, mais on pourrait aussi parler d'une nouvelle pour adulte. Je me suis régalée.

Un roman incontournable des premières lectures.
Pourquoi ?
Parce que c'est un roman bourré d'humour.
Parce que c'est un journal intime.
Parce que c'est un narrateur intérieur.
Parce que le personnage principal est un chat.
Alors imaginez deux secondes, un chat complètement loufoque narrant dans son journal intime pourquoi il est accusé à tort du meurtre du lapin...
C'est décapant et tellement facile à lire !

Mon avis:


Un bon moment de lecture avec Tuffy ce chat "assassin". C'est marrant, parce que, du coup, je ne vois plus mon chat pareil..hihi


Un petit livre sympathique, qui se lit d'une traite, dans lequel, Tuffy nous raconte ses "meurtres" félins, non compris par sa petite maitresse Ellie, complètement désespérée d'avoir un chat meurtrier comme compagnon.



Les illustrations sont sensationnelles, j'ai surtout rigolé grâce à elles, bravo à Véronique Deiss qui en est l'auteur!!!


Ma note: 8,5/10



C'est sympathique, l'occasion de rigoler et de se mettre à la place de ce chat assassin

Tuffy est un chat comme tous les autres chats : il a l'instinct de la chasse. Mais à chaque fois qu'il rapporte chez lui, les proies du jour il a droit aux sanglots d'Ellie sa jeune maîtresse et aux regards furibonds des parents d'Ellie.

Le summum est atteint quand la famille découvre le corps sans vie de Thumper, le lapin domestique des voisins. Pour les trois humains il n'y a aucun doute : l'assassin de Thumper ne peut qu'être Tuffy, leur chat serial killer. Comment se débarrasser de la dépouille et surtout comment éviter d'être mis au ban de la société par les voisins ?

« Journal d'un chat assassin » d'Anne Fine est un texte humoristique et tendre à la fois dans lequel sont abordés les relations entretenues par les humains avec leurs animaux domestiques. Ellis aimerait tant que Tuffy ne suive pas son instinct qu'elle fond en larmes dès que, tout content, il dépose ses « cadeaux » à l'entrée de la maison. Quant à Tuffy, il imagine tout ce qu'un chat digne de ce nom peut imaginer : les humains devraient être à ses genoux et le voir comme le roi qu'il est. D'ailleurs les illustrations de Véronique Deiss sont délicieusement amusantes et aident l'enfant lecteur débutant à comprendre certaines expressions telle que « botter notre chat » ou « pleurer comme une fontaine ».

Les lecteurs débutants vivant avec un chat ne pourront que se reconnaître dans le personnage d'Ellie qui aime beaucoup son chat sans pour autant accepter sa nature féline. Qu'est censé faire un chat quand il voit une souris ou un oiseau devant lui ? Comme le dit, avec malice, Tuffy « je suis un chat tout de même ».

J'ai beaucoup aimé ce chat qui ne mâche pas ses mots et ne concède rien à ses humains. Tuffy encaisse les remontrances, la visite chez le vétérinaire, véritable épisode épique, et l'enfermement dans la maison avec un humour incroyable. J'ai ri à chaque page d'autant plus que les illustrations sont excellentes et mettent en valeur le comique des situations.

Le procédé littéraire du journal intime, choisi par l'autrice, participe également à l'humour du texte ainsi qu'à son rythme bien mené.

« Journal d'un chat assassin » s'adresse à un jeune lectorat à partir du CE2 et permet aux jeunes lecteurs de comprendre la nature d'un animal familier et domestique tel que le chat qui ne peut absolument pas aller à l'encontre de son instinct. de plus, le récit montre qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences et ne pas tirer de conclusions trop hâtives.

Traduit de l'anglais par Véronique Haïtse

Illustrations de Véronique Deiss
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