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Il est parfois difficile de lire certains livres et pourtant ils nous attirent. La peur d'avoir mal, de souffrir, de raviver une douleur enfouie depuis des années. Il est là, sur l'étagère depuis sa sortie. M'attendant. Me guettant. Je le feuillette. le déplace. le met en évidence. Rien n'y fait. Il reste à patienter durant des mois. Allez savoir pourquoi, aujourd'hui je l'ai lu, d'une traite. J'étais prête.

Cette histoire est celle de Vincent et Alice dont leur petit garçon est arrivé au monde un peu, beaucoup, trop tôt. C'est aussi celle d'un combat pour la survie. de cette mort qui rôde sans cesse. « Il est minuscule. Encore plus minuscule que tout à l'heure. C'est à peine si je le reconnais. Il ressemble à un petit vieux, la peau fine, ridée de n'être pas assez pleine, le visage fatigué de celui qui a déjà vécu plusieurs vies. La sienne ne fait pourtant que commencer. »

Elsa Flageul parle de ces jeunes parents. de l'avant et l'après prématurité. L'enfant qui bouscule toute une vie à 2 en quelques secondes. Ils n'étaient pas prêts. le choc est violent mais le bébé est bien là. Ils doivent faire face à la situation. de l'arrivée, au combat et au dehors.

Un roman sensible qui fait écho chez de nombreux parents. Les faits sont là, réels et ils bousculent. Il ne fait pas mal, je dirais plutôt le contraire. La plume d'Elsa Flageul est délicate, rendant l'histoire belle et pleine d'espoir. Je me suis reconnue dans certains passages avec les mêmes interrogations et doutes. « Est-ce vrai ? Vais-je moi aussi être touchée par la grâce et aimer instantanément, plus que moi-même, semblerait-il, cet enfant ? Est-ce que le fait qu'il soit né plus tôt ne va pas gâcher ça, ne va pas m'empêcher de ressentir ça ? Ne vais-je pas avoir peur de son corps, de sa fragilité ? Et si cela n'arrive pas ? Et si chez moi, ça ne fonctionne pas ? » Avec du recul, j'aurais aimé le lire avant de devenir mère. Il peut être une épaule sur laquelle se reposer, une réalité dont on nous protège trop durant la grossesse. Car oui, la naissance ne suit pas des règles bien précises et un couple n'y est jamais préparé. Bouleversant de vérité.

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2020/12/19/38713644.html
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À nous regarder, ils s'habitueront - Elsa Flageul

"En réalité, chaque matin elle se demande : mon bébé est-il mort ?"

Alice et Vincent s'aiment. Alice et Vincent attendent un heureux événement... Mais tout se précipite. L'enfant naît avec deux mois d'avance, un bébé minuscule qui a "le coeur qui cabriole ?" avec un pronostic réservé.

Voilà pour le décor. C'est d'abord celui de l'hôpital, de l'attente suspendue aux lèvres des soignants, de la peur lancinante qui terrasse Alice, de la sensation d'être coupés du reste du monde, en état d'exception, comme si la vie se poursuivait sans elle, sur l'autre rive.
"De cette autre rive, je regarde ces gens normaux, silhouettes de papier dont je ne sais rien et qui ont l'air d'avoir une vie parfaite, sans histoires, sans heurts, sans douleurs, une vie témoin comme il y a des maisons témoins. Sûr qu'ils ne voudraient pas être dans ma peau. Moi non plus d'ailleurs."

D'emblée, Elsa Flageul nous invite à confronter les points de vue d'Alice qui, pour se maintenir à flot, écrit son journal des évènements, et de Vincent, son compagnon. Ainsi alternent des chapitres à la première personne, empreints de subjectivité, et des chapitres à la troisième qui tentent de donner un point de vue plus neutre ou plus objectif de la même situation. Si le procédé peut sembler parfois maladroit, qui nous oblige à lire deux fois les mêmes événements, il a l'avantage de nous permettre de cheminer en suivant la logique de cette mère, depuis son accouchement jusqu'aux deux ans du bébé. Et d'entrevoir comment le fantasme, toujours, imprime sa marque sur les évènements.

J'ai été particulièrement intéressée par la dernière partie du livre qui débute lorsque l'enfant quitte enfin l'hôpital. Ce qu'ils n'osaient attendre est enfin arrivé, les voilà tous trois réunis. Mais, assez logiquement, la sortie de néonatologie semble vécue comme un désarrimage pour cette mère que l'institution hospitalière avait protégée jusqu'alors, du face à face avec l'enfant. Si Vincent peut s'étayer sur son travail, Alice rumine son ressentiment en accomplissant, sans goût, des tâches infinies.

J'ai trouvé très juste la question de la rancune jamais purgée qu'Alice nourrit secrètement à l'égard de Vincent. « Ce qu'elle pensait avoir oublié lui revient en pleine face, empoisonné par cet oubli qu'elle n'a pas su se faire. Et Vincent qui ne voit pas. Bien sûr elle fait tout pour masquer. Mais elle lui en veut d'être dupe. »
La jeune femme, qui montre à maintes reprises qu'elle ne croit pas aux effets de la parole, s'enferme dans le silence et une position sacrificielle aussi vaine que destructrice. le mécanisme de cet enfermement est ici discrètement exposé et, pour cette troisième partie qui est loin de ne concerner que les parents d'enfants prématurés, je recommande la lecture de ce livre à tous les jeunes parents qui se soucient de leur couple soumis aux effets parfois délétères de la naissance.
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Le thème m'interessait, et j'ai bien apprécié l'écriture soignée utilisée par l'auteure.
Pour autant, je suis mitigée après la lecture: je n'ai pas été embarquée, je suis restée un peu en retrait.
La 2ème partie m'a plus intéressée, peut-être parce que je m'y retrouvais davantage ?
En tout cas, c'est une livre qui se lit très vite !

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"A nous regarder, ils s'habitueront" de Elsa Flageul

Comme une grande déception...
Malgré un titre magnifique et prometteur, ce livre déçoit dès les premières lignes. Pourtant, l'intrigue porte son intérêt : celui de la naissance prématurée d'un enfant, César, et l'impact de cet évènement sur ses parents, Alice et Vincent.

Le lecteur comprend la révolution que représente la maternité dans la vie d'une femme. Il découvre, aussi, quelques formules, certes maladroites, pour décrire la naissance d'une mère, d'un père, ou les soins donnés dans une unité hospitalière spécifique, mais jamais, il n'accroche au texte et à cette épreuve traversée par les personnages, tant il manque une dimension universelle au texte. Celui-ci apparait extrêmement plat, linéaire, tel un électrocardiogramme qui indiquerait la fin.

Est-ce les angles de narration, qu'a choisi l'auteur, qui donnent à l'opus cette couleur atone ? Les formes du récit et du journal intime enferment le lecteur dans une dimension individuelle, celle de Alice ; et tout au long du livre, le lecteur oscille entre son univers mental ou son point de vue. Les personnages ont peu d'épaisseur, le lecteur peine à entrer en empathie avec eux.

Au final, un ouvrage trop descriptif dans sa globalité et donc un rythme de lecture monotone, alors que l'histoire s'articule sur trois périodes que sont "l'arrivée", "le combat" et "dehors." Une fois le livre terminé, le lecteur reste sans grande émotion, sans trace de lecture.

Alors âmes chagrines s'abstenir...
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Devenir parents c'est passer de l'autre côté, sur l'autre rive, mais Alice et Vincent ne sont pas prêts quand leur premier bébé s'annonce deux mois avant la date prévue. C'est le parcours de ces jeunes parents qu'Elsa Flageul nous raconte ici dans un roman en trois parties "L'arrivée", "Le combat" et "Dehors".

Pour Alice qui aime tout maîtriser, rien ne se passe comme prévu avec cette naissance loin du conte de fées, une naissance qu'il leur est impossible de célébrer avec famille et amis. Entre culpabilité, angoisse de mort et crainte d'un avenir fait de handicap il leur faut rester dans le présent et refuser de se projeter dans un futur incertain.

Donner à leur enfant un prénom de combattant, César, avoir l'impression que les premiers jours de leur enfant leur sont volés, passer leurs journées à l'hôpital auprès de leur "bébé dragon" gavé et perfusé, surveiller son coeur qui fait des cabrioles, ses lèvres qui bleuissent, vivre avec la peur permanente, ne pas penser aux possibles lésions cérébrales, aux possibles séquelles... voilà ce qui constitue leur quotidien. Tenir, tenir.."Est-ce ça être parents? Faire des tours de garde sur le chemin de ronde, l'un après l'autre? Oui, pour que le château jamais ne s'écroule" . Pour Alice craindre que César ne la reconnaisse pas comme sa mère mais aussi avoir du mal à se sentir mère, "Ne devrais-je pas m'oublier totalement? N'est-ce pas cela être mère?"... Rentrer à la maison sans lui...

Puis vivre le retour de César à la maison avec l'ennui qui s'installe dans ses journées qui n'en finissent pas... Comprendre qu'elle ne pourra plus jamais être tranquille avec la peur qui ne la quitte pas... Se sentir sombrer sans pouvoir partager avec Vincent ses inquiétudes... Sentir la distance s'installer entre eux... Ne plus avoir aucune intimité, n'être plus que des partenaires de combat... Découvrir des sentiments dont personne ne lui a jamais parlé..

" Il faudrait enfin cracher les serpents de la peur, ceux qui sont entrés en elle à l'hôpital pour ne plus jamais en sortir et dont le venin est devenu son sang."

Elsa Flageul analyse avec minutie et une extrême justesse les étapes que traverse ce jeune couple, le combat qu'il doit mener. le récit est surtout centré sur Alice, des extraits de son journal ponctuent le récit. Elsa Flageul analyse au scalpel les sentiments de la jeune maman, sa difficulté à devenir mère, la peur qui ne la quitte pas, tout est infiniment juste et précis avec une montée en puissance dans la troisième partie. Elsa Flageul n'occulte rien... Ce récit sur la difficulté à devenir parents, de surcroît quand l'enfant est prématuré, se termine d'une façon infiniment délicate. Très émouvant dans sa justesse...
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Alice et Vincent attendent leur premier enfant qui né prématuré à 7 mois.
C'est la prématurité des organes, le bébé n'est pas fini, il ne peut pas vivre sans machine. La séparation avec la maman est compliquée.
Alice va garder une culpabilité et va avoir du mal à tisser une relation avec son enfant.
Ensemble ils arrivent à porter César vers la vie.
La peur viscérale qu'Alice a gardé, la poursuit.
La prématurité de cet enfant va prendre de la place dans la vie de ce couple.
La peur qui va naître chez Alice va la dévorer et son union va être altérée.
J'ai découvert ELSA FLAGEUL avec ce roman j'ai été attiré par ce titre peu ordinaire et j'ai aimé ce poème de RENE CHAR qui est en exergue de ce roman qui dit "impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque à te regarder ils s'habitueront" c'était une belle façon d'amener le combat que ces parents vont vivre.
Cependant j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher à l'écriture sèche et aiguisée de l'auteure. J'ai tout de même aimé son développement sur les difficultés à avoir un enfant né prématurément.
Je suis allée au bout de ma lecture mais je n'en garderai pas un souvenir mémorable.
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Vincent et Alice, un jeune couple heureux, attendent un enfant. La grossesse se passe bien, jusqu'au jour où Alice perd les eaux, beaucoup trop tôt. le bébé naît prématuré, à seulement 7 mois. En un clin d'oeil, Alice et Vincent passent de l'autre côté, celui du malheur, du danger, de l'inquiétude, de la mort peut-être.

Alternant le récit entre le journal d'Alice et un point de vue extérieur, Elsa Flageul nous plonge en apnée dans cette histoire oppressante. En tant que maman, ce livre se lira avec un pincement au coeur particulier, celui du “et si ça avait été nous ?”.

C'est imperceptible la peur, un bruissement, un silence. (…). C'est encore plus imperceptible le soulagement de tous ces gentils couples que nous étions encore il y a quelques jours, nous étions si mignons n'est-ce pas, qui se rassurent et se consolent, à eux ça n'arrivera pas, ils ont vu une sage-femme, un médecin, il sont fait des examens et tout ira bien.

Nous quittons la maternité par la petite porte, celle des urgences, comme des voleurs, la tête basse, pour ne pas sentir, pour ne pas voir ces regards qui semblent vouloir dire : surtout ne jamais être à votre place.

Elsa Flageul nous raconte la couveuse, le qui-vive, l'attention extrême portée sur cette minuscule poitrine qui se gonflent d'air, et la sensation d'être une mère qui n'est pas arrivée à mettre correctement au monde son enfant, elle nous plonge dans cette naissance catastrophique, où l'enfant est sur le fil de la vie, où le couple de parents est déboussolé, isolé des autres et de leur compassion. Alice n'en peut plus, des anecdotes sur “Untel qui est né prématuré mais maintenant tout va bien”, pour elle rien d'autre n'existe que César, son bébé, son unique, son cas particulier. Les autres, elle s'en fout, elle ne veut pas en entendre parler. Doucement, Alice sombre. Cette maternité n'est pas celle dont elle avait rêvé, tout est si difficile, inquiétant, ça la ronge, ça ronge leur couple.

Un roman prenant, que j'ai dévoré en quelques jours, mon coeur de mère serré. Impossible de ne pas être touchée par cette histoire, sublimée par l'écriture d'Elsa Flageul, qui nous plonge dans une sorte de huis-clos : l'hôpital, les pédiatres touts-puissants (si Dieu existe, c'est un pédiatre, pense Alice), le monde étouffant de la néonat', puis le silence d'Alice, qui passe ses journées seule face à César, et qui coule petit à petit au fond de sa mélancolie …

Une réussite littéraire et un roman important, sur ce thème difficile de la prématurité …

“A nous regarder, ils s'habitueront, Elsa Flageul, Julliard, 2019, 183 pages
Lien : https://histoiresdenlire.be/..
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Du jour au lendemain la vie d'Alice et de Vincent bascule.
Ce jeune couple harmonieux a tout pour être heureux ; hélas leur désir d'enfant se transforme en cauchemar lorsqu'Alice accouche prématurément à sept mois de grossesse.
Leur petit César est placé en couveuse, intubé, gavé (c'est le terme médical pour nourrir les prématurés).
S'en suit alors le parcours de ces parents perdus, eux qui « étaient riches de trop de chance » et qui jusqu'à présent ont été épargnés.
César va-t-il vivre, aura-t-il des séquelles ?
Chacun garde le cap en dépit des examens, des bruits de la couveuse, de l'anxiété qui leur serre le coeur, de l'ambiance de l'hôpital, du personnel habitué à gérer ces situations.
Inquiets et en peine de voir ce petit « dragon » comme l'a surnommé tendrement Alice, balloté pour son arrivée au monde.
C'est leur couple qui chavire avec ses certitudes, l'insouciance qui les portait jusqu'à présent.
Un très joli texte sensible, de belles fulgurances, des mots justes. Elsa FLAGEUL écrit remarquablement bien.
Juste un petit bémol car au final, je suis restée un peu en retrait malgré la délicatesse des mots et le sujet ; je n'ai pas réussi à me laisser emporter par l'émotion.

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très belle histoire sur les prématurés et comment se passe la vie des parents qui vivent ce moment de leur vie à douter sur la vie de leur bébé .
en lisant ce livre on se met à la place des parents , la vie à l'hôpital , et puis le retour de l'enfant à la maison ...
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"𝚂𝚘𝚞𝚟𝚒𝚎𝚗𝚜-𝚝𝚘𝚒 𝚚𝚞𝚎 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚌𝚑𝚊𝚚𝚞𝚎 𝚋𝚊𝚝𝚊𝚒𝚕𝚕𝚎 𝚒𝚕 𝚢 𝚊 𝚍𝚎𝚜 𝚖𝚘𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚍𝚎 𝚌𝚊𝚕𝚖𝚎 𝚘𝚞̀ 𝚕𝚎 𝚜𝚒𝚕𝚎𝚗𝚌𝚎 𝚜𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚝, 𝚘𝚞̀ 𝚕𝚎𝚜 𝚛𝚎𝚐𝚊𝚛𝚍𝚜 𝚜𝚎 𝚙𝚘𝚜𝚎𝚗𝚝, 𝚘𝚞̀ 𝚕𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚛𝚙𝚜 𝚜𝚎 𝚏𝚊𝚝𝚒𝚐𝚞𝚎𝚗𝚝, 𝚘𝚞̀ 𝚕'𝚘𝚗 𝚗𝚎 𝚜𝚊𝚞𝚛𝚊𝚒𝚝 𝚍𝚒𝚛𝚎 𝚜𝚒 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚎𝚛𝚍𝚞, 𝚜𝚒 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚐𝚊𝚐𝚗𝚎́, 𝚜𝚒 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚏𝚒𝚗𝚒. 𝙻𝚎𝚜 𝚎́𝚌𝚑𝚎𝚌𝚜 𝚎𝚝 𝚕𝚎𝚜 𝚟𝚒𝚌𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎𝚜 𝚘𝚗𝚝 𝚜𝚒 𝚜𝚘𝚞𝚟𝚎𝚗𝚝 𝚕𝚎 𝚖𝚎̂𝚖𝚎 𝚟𝚒𝚜𝚊𝚐𝚎."
.
Alice et Vincent viennent de devenir parents. Prématuré, le petit César a rejoint leur vie, les faisant basculer du côté de ceux dont l'avenir est bordé de difficulté. Ensemble, ils vont devoir affronter l'incertitude et le changement, dans une nouvelle dimension où leur enfant est maître de leur quotien.
.
170 pages d'émotions, de solidarité et d'amour. le regard et la peur d'une mère, le courage d'un père, le travail bienveillant d'un personnel hospitalier et surtout, la grande aventure d'un nouveau née. Suivi pendant deux années, le petit César emporte ses parents et les lecteurs dans une parenthèse qui éteint le passé d'un duo heureux, vestige d'un autre temps, pour laisser place à des adversités qui n'appartiennent qu' à la sphère familiale. Que reste-t-il d'un couple après l'épreuve ? Comment vit-on son rôle de parent fasse à la peine de la différence ?
Soutenu par une plume brillamment poétique (je confesse avoir surligné beaucoup trop de phrase coup de coeur), des personnages entiers et sensibles, le roman fait sens, offrant une histoire qui mérite d'être lue et encore plus d'être comprise.
On en ressort toucher, secoué par un réalisme qui donne vie à l'espoir et du sens à l'intimité des gens qui s'aiment.
.
Pour tous ceux qui aiment les coups du sort de l'existence.
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