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EAN : 9782080216755
192 pages
Mialet Barrault (03/03/2021)
3.35/5   27 notes
Résumé :
Les divorce hotels promettent de divorcer en un week-end, sans tracas ni démarches interminables, dans un souci de médiation, de bonne humeur, et même de bien-être. L'Hôtel du bord des larmes est l'un de ces hôtels. En ce vendredi de début d'été, il accueille Cécile et François, désolés d'en arriver là, pas très convaincus par l'idée, mais bien décidés à rompre ce mariage tout en préservant leur fille : ce que l'amour a fait mourir, la famille qu'ils étaient les obl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Dans cet hôtel du bord des larmes, Cécile et François viennent finaliser leur séparation et divorcer en un week-end. Après le désarroi, les larmes, la colère, François a enfin accepté, pour le bien de leur fille Valentine, de laisser partir sa moitié. Accueilli par Jeanne en charge de son dossier, elle même séparée et mère de 2 enfants, il ne s'attend pas à être troublé, attiré, séduit par cette dernière. Et pourtant...
Autopsie d'une histoire d'amour, ce court roman fait preuve d'une grande justesse dans l'exploration des sentiments. Passion, lassitude, désillusion, tout est minutieusement étudié et très réaliste. Une lecture plaisante.
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Un grand merci à Elsa Flageul de m'avoir proposé de lire son nouveau roman.

J'avais eu un gros coup de coeur pour son roman précédent,

A nous regarder, ils s'habitueront
Un ouvrage sur la maternité, sujet Ô combien, sensible pour moi.

Je garde aussi un très bon souvenir de lecture pour son autre livre Les Mijaurées.

C'est donc avec un grand plaisir que je me suis plongée dans cet ouvrage, ravie de pourvoir retrouver sa plume et sa sensibilité.

Et ce fut encore un très beau moment de délectation.

↜↝↜↝↜

L'amour est au centre de cette histoire.

L'auteure analyse de manière subtile et avec acuité, les palettes des sentiments sur les relations amoureuses.

L'amour au sein du couple.

Que cela soit à ses débuts,

au fil des années,

et jusqu' à sa rupture,

le lecteur est plongé dans le tumulte des émotions.

A travers ce très beau texte, nous suivons un couple, Cécile et François.

Séparés depuis un an, ils sont en plein divorce.

Par le biais de cet événement difficile, s'entremêlent les sentiments, les regrets, le désarroi, la colère, les blessures, les incompréhensions mais aussi les souvenirs heureux, les grands moments de joie comme la naissance de leur fille Valentine…


"Cécile se tait. Elle ne pleure plus du tout désormais. Cette colère qui l'anime depuis la séparation et qui est le nouveau visage de sa tristesse a disparu. Il n'y a rien de miraculeux, pourtant. La colère reviendra. Elle le sait. Elle espère simplement qu'elles s'atténueront, qu'elles se dilueront dans la vie."


Les relations entre eux sont si tendues qu'ils acceptent de passer un week-end, dans un hôtel offrant la possibilité de divorcer en 48 heures.

Et pour cela, une équipe est à leur disposition pour accomplir toutes les démarches nécessaires pour acter leur séparation.

Le couple en passe d'être officiellement divorcé, va rencontrer d'autres personnes lors de leur séjour : Jeanne et Julien.

Des rencontres inattendues qui peuvent changer toute une vie ou simplement le regard que l'on porte sur l'amour…

Mais chut, je vous laisse découvrir la destinée de ces protagonistes après leur passage marquant à l'hôtel du bord des larmes !


"Celle de ne pas être aimée. Celle de se tromper. Celle d'avoir mal. Et Jeanne de penser soudain, comme on tombe dans un trou : si j'ai mal encore, je ne m'en remettrai jamais."


↜↝↜↝↜

C'est un livre sur l'amour,

sur la rupture,

sur la capacité de passer à autre chose,

dans le seul but,

d'être aimé, de se sentir vivant et de vibrer à nouveau.

Dans ce texte, c'est un mélange d'émotions où les mots émeuvent et résonnent dans chacun de nous.

Un roman profondément humain que je vous invite de découvrir à votre tour.

Je termine ma chronique avec ce passage que je trouve très juste.



"Et puis il y a les autres, ceux que le conflit effraie, repousse, ceux qui dans la vie choisissent le chemin le plus long, celui où on ne s'engueulent jamais, ce labyrinthe d'une vie sans conflits, sans opposition, une vie de colère rentrée, de ressassement, de non-dits, de respiration pour ne pas exploser, pour ne pas devenir fou, aigri, méchant. Une vie sans s'engueuler, de peur de se briser. On les dit lâches, pleutres, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit, il s'agit de résistance, d'endurance, il s'agit de ne pas s'effondrer, c'est tout. Il s'agit surtout, la plupart du temps, de ne pas pleurer"


Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Elsa Flageul nous propose de passer un week-end dans son "Hôtel du bord des larmes". Un hôtel un peu particulier qui propose de divorcer en toute quiétude. Trois jours durant lesquels Cécile et François vont donc suivre le processus de leur divorce entièrement pris en charge par les membres de l'équipe de l'Hôtel. Mais il se pourrait bien que cette séparation soit l'occasion de nouvelles rencontres...

C'est le titre d'abord qui m'a attiré, la couverture ensuite, et puis c'est enfin le sujet ébauché par la quatrième de couverture qui a achevé de me convaincre. (Et puis j'avais déjà lu "A me regarder ils s'habitueront" de la même auteur, que j'avais beaucoup aimé.) Je n'ai pas été déçue par la promesse qu'on m'avait faite. J'ai vécu les trois jours passés aux côtés de ce couple avec beaucoup d'empathie, d'émotion, et de sourires aussi, parce que l'écriture d'Elsa Flageul est un mélange délicat de ces trois ingrédients. Très sensible et bien écrit, le roman décrit des sentiments que nous avons tous ressenti un jour ou l'autre, et l'on se reconnait souvent entre ses lignes. On lit ce livre comme on regarde un bon film de la nouvelle vague, des personnages qui se croisent, des relations qui se nouent et se dénouent. L'histoire n'est pas le plus important dans ce récit, ce sont les choses humaines qui priment, et la délicatesse.
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L'autrice part du concept du « Divorce-Hotel », apparemment conçu pour mêler, en un WE, rendez-vous avec le notaire, spa, massages, et surtout divorce en un temps express.
Mettant en jeu deux personnages débarquant en ce lieu, l'autrice nous dépeint, de manière plutôt sarcastique et caustique, la fin -apparemment inéluctable- de l'amour et du couple. Ce, malgré « l'enfant », que l'on tentera de « protéger ».

J'ai ressenti un certain malaise à percevoir chez l'autrice une forme de généralisation à travers l'histoire de ce couple et de sa fin. Comme un chemin tout tracé.... Une approche plus nuancée m'aurait parue plus intéressante...

Et surtout, surtout, l'ensemble se trouve, à mes yeux, très desservi par une écriture plate, encombrée d'expressions toutes faites et de banalités... Les tentatives d'humour « second degré» sont, pour moi, tombées à plat.

Exemple : «(...) elle avait dû couper les petites fleurs mignonettes qui avaient bien envie de pousser dans son coeur, mais qui, là, étaient vraiment ridicules (...) » ...

Les trois dernières pages, portées par un mini-suspens, ne parviennent pas à sauver l'ensemble !
Ce n'est qu'un avis personnel...
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Ce jour-là, où plutôt ce week-end là, leur dernier ensemble, Cécile et François le passent à l'hôtel du bord des larmes, un établissement où se rendent les couples qui veulent divorcer en ayant à ne s'occuper de rien.

Dans son sixième roman, ELSA FLAGEUL raconte une histoire d'amour qui prend fin.

Elle observe avec beaucoup de finesse et de délicatesse les illusions perdues, les rancoeurs accumulées et les rêves qu'on piétine, souvent malgré soi.

Qu'on ait divorcé ou pas, impossible de ne pas être touché par ses mots, et cette écriture acerbe que j'ai beaucoup aimé, ni de ne pas se reconnaître dans le miroir qu'elle nous tend.

Dans les chagrins, le sentiment d'échec, la culpabilité des parents, dévastés d'imposer leur séparation à des enfants qui ne savent plus où donner du coeur.

Un thème original, un dénouement abouti. HOTEL DU BORD DES LARMES fut pour moi une belle découverte.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mais il y a Valentine. François n'a jamais songé à disparaître, à lâcher sa fille. Pourtant, il y en a des histoires de pères absents, de pères fuyants qui profitent de la fin de l'amour pour s'imaginer ailleurs, autrement, pour croire à la page blanche, à nouveau. Il y en a aussi des histoires de mères qui, une fois l'amour fini, gardent les enfants comme une dot qui ne sera jamais rendue, parce qu'il faut bien qu'il paie. Pour les pères qui s'effacent, qui se cassent, il y a souvent un autre amour qui fait place nette et relègue les enfants à un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Ce qui était quotidien devient exceptionnel, ce qui était définitif a soudain l'air provisoire. Tout devient fragile, poreux, friable. François n'est pas ce genre d'homme.
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Bien sûr, Jeanne avait entendu parler du coup de foudre. Les films ne parlent que de ça, les chansons ne parlent que de ça. Combien de fois a-t-elle imaginé ce que ça pouvait être : une flèche, un poignard, un éclair dans le cœur ? Cette brèche, ensuite qui ne peut être comblée que par les baisers, que par le sexe, que par l’autre. Une dévoration. Une combustion. Elle pensait alors que c’était une invention pour jeune fille romantique et frustrée, que c’était une machine à histoires niaises et gentilles, ces romans qui parlent d’amour et de bienveillance, vous savez.
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On se moquait des premiers inscrits. On les méprisait de ne pas arriver à se séparer tout seuls, comme des grands, proprement, comme si c’était facile, comme si personne, jamais, n’était devenu fou de désespoir par amour. Comme si personne n’avait jamais voulu s’arracher le cœur à mains nues pour qu’il s’arrête de battre, effacer de sa mémoire les soupirs, l’odeur de la peau, le sexe qui se dresse, l’humidité et la chaleur des lèvres de l’autre.
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Tomber, se relever, à l’infini, pas de séquelles, éventuellement quelques cicatrices pour frimer. Mais toujours la vie qui vous prend dans ses bras, qui vous console, même si elle vous a giflé, même si elle vous a cassé la gueule un soir au coin d’une rue, comme ça, pour un mauvais regard, pour une clope.
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Videos de Elsa Flageul (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elsa Flageul
Elsa Flageul vous présente son ouvrage "A nous regarder, ils s'habitueront" aux éditions Julliard. Rentrée Littéraire janvier 2019.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2283151/elsa-flageul-a-nous-regarder-ils-s-habitueront Notes de musique : Free Music Archive
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