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Critique de Bibliosam


Ces billets sont les sept dernières années de la vie de Flaubert et les sept premières de la vie d'écrivain De Maupassant.

Maupassant est le fils que Flaubert n'a jamais eu et il apaise la solitude du vieil l'écrivain esseulé après la disparition de ceux qui assistaient autrefois aux fameux diners Magny.
Pour Maupassant, fils d'un père cavaleur et élevé seul par sa mère, Flaubert est un père de substitution idéal.
Ce lien quasi filial que je ne connaissais pas est particulièrement émouvant car on ressent tout l'amour et l'admiration qu'ils se portent tout au long de cette correspondance.

Les deux auteurs sont deux joyeux lurons, il se font rire et nous font rire. Leurs mots d'esprits et autres blagues donnent toute sa saveur à cette lecture.

A travers leur quotidien, ils nous ouvrent les portes des coulisses de la littérature où gravitent entre autre leurs amis Zola et Tourgueniev. On discute d'actualité littéraire, de lecture ou encore de scandales comme celui causé par la sortie de « Nana » de Zola.

Ils échangent aussi sur leur travail d'écriture, ce qui éclaire leurs oeuvres respectives.
Flaubert conseille le jeune auteur et le recommande auprès de ses amis pour l'aider à se lancer. Quant à Maupassant, il fait de nombreuses recherches pour aider celui qu'il appelle « Cher Maître » dans l'avancement de Bouvard et Pécuchet.
Quand Flaubert qualifie « Boule de suif » de chef d'oeuvre, il ne nous reste qu'une envie, le lire ou le relire.

Ces quelques heures passées avec ces deux joyeux amis m'ont procuré un plaisir immense. Les correspondances ont vraiment un charme à part entière, elles nous offre l'occasion de partager, même pour un cour instant, l'intimité d'auteurs que l'on chéris. Et cela n'a pas de prix.
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