AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


Le pur plaisir des mots…
C'est une symphonie de phrases délicatement ourlées, d'évocations épurées, de termes minutieusement choisis que nous joue ces « Trois contes », auquel j'ai eu le sentiment d'assister, plus que de lire, comme à l'opéra : on s'extasie, on frémit, on s'apaise, et puis parfois on s'ennuie, ou, pire, on ne comprend rien.

« La légende de Saint Julien l'Hospitalier » est une magnifique histoire, bruissante de légende, de chevalier guerrier promis par un oracle à la sainteté ; celle-ci m'a transportée.
J'ai aimé la simplicité d' »Un coeur simple », histoire d'une vie d'une femme de peu, qui rend humble.
« Herodias » aura été le moment le plus déroutant de ma lecture : texte magnifique, auquel je n'ai rigoureusement rien compris ! il faut pour entrer dans ce texte des clés, ou des yeux, que malheureusement je n'ai pas.

Coincer ces « Trois contes » de Flaubert entre des nouvelles De Maupassant et un conte grinçant d'Oscar Wilde n'était sans doute pas une bonne idée pour apprécier pleinement le grand maître, martyre du style dont on dit qu'il a mis trois semaines à peaufiner la première phrase de « l'éducation sentimentale » : sans cela, je n'aurais sans doute pas eu l'idée d'y regretter la vitalité trépidante du premier et l'humour mordant du second. Considération stupide, cela m'apprendra à établir des corrélations incongrues et à respecter les grandes oeuvres comme les totems tautologiques qu'elles sont.
Commenter  J’apprécie          180



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}