Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans

je me souviens que le vêtement a été inventé pour trois raisons: la protection contre les intempéries, la pudeur afin de cacher sa nudité, la parure pour se faire remarquer. A ces trois motifs de protection, de pudeur et de parure, Barthes en a ajouté une quatrième : le port du vêtement comme un "acte de signification, un acte profondément social" (p.80)

Je me souviens de l'expression "faire tapisserie". (p. 31)

Je me souviens que chaque matin notre corps se met en scène pour exister à sa mode sur le théâtre du monde. (p. 74)

Je me souviens qu'un corps, c'est une manière de se mouvoir, d'exister dans l'espace. Nos habits nous habillent, mais c'et nous qui les habitons. (p. 196)

Je me souviens que les baskets n'étant plus le seul privilège des ados et des sportifs, tout le monde s'est mis à affirmer : "Je suis bien dans mes baskets." (p. 187)

Je me souviens de l'expression "ça te va comme un gant" (p. 192)

Je me souviens de la phrase d'André Suarès: " La mode est la plus excellente des farces, celle où personne ne rie car tout le monde y joue" (p. 174)

Je me souviens des habits du dimanche

Je me souviens que Roland Barthes dans son -Système de la mode- rappelle qu'il existe une langue du vêtement.
La mode est d'abord un récit. (p. 37)

Je me souviens que le philosophe Maurice Merleau-Ponty parle d'un "corps pour soi" et d'un "corps pour autrui" (p. 169)