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EAN : 9782021470031
560 pages
Seuil (04/03/2021)
3.5/5   11 notes
Résumé :
Fascinée par une ruelle, née il y a cinq cents ans entre la place Saint-Sulpice et le jardin du Luxembourg, j’ai cherché à découvrir celles et ceux qui y ont vécu de siècle en siècle, de numéro en numéro, d’étage en étage, depuis 1518. La rue Férou est devenue le lieu d’une question existentielle : qu’est-ce qui donne le sentiment d’être chez soi quelque part ? D’habiter tout à la fois son corps, sa maison et le monde ?
Je me suis glissée dans la peau d’un ph... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Choisi samedi 14 mai 2022 / Librairie Chantelivre

Juste une pépite pour tous les amoureux de Paname, de l'Histoire, des écrivains, de la Littérature et des Arts !!!

Invitée chez une amie...j'ai été fureter pour lui trouver une surprise.Dans un même élan, je me suis pris ce texte des plus attractifs...d'une auteure que je lis et suis avec attention depuis un temps certain !

Attirée par le sujet de l'ouvrage comme par la photo très frappante de Man Ray,ornant la couverture !
Me plongeant dans le texte...l'émotion la plus vive
m'a prise, en faisant remonter une masse de souvenirs professionnels très intenses,lié aux endroits décrits...!

Cette fameuse "rue Férou"...près de Saint-Sulpice,où se trouvaient les sièges des éditions Belin,ainsi que la belle Librairie des éditions L'Âge d'Homme....je travaillais dans les années 1990 comme Libraire-Bibliographe pour la Librairie- édition Picard, rue Bonaparte...je croisais aussi comme client notre voisin- éditeur ,Jean-Jacques Pauvert...

Ce livre...je l'ai " dévoré " ,j'avoue, de façon sentimentale,émotionnelle,de la façon la plus désordonnée et anarchique possible ! Me précipitant aux lieux Du Livre et aux personnalités qui m'intéressaient le plus: Belin, L'Âge d'Homme et son exceptionnel fondateur...des photographes qui retiennent toujours mon attention: que cela soit Eugène Atget...ou plus tard,Man Ray..!

"Dans la peau d'Eugène Atget

Peut-être Paris est-elle devenue mon théâtre privé, une scène où personne ne peut m'interdire de soliloquer avec les pierres,le monde d'hier,celui que mes parents connurent jadis.Je suis un orphelin, je n'ai pas d'enfants.Ma compagne,Valentine, m'est très chère. Chaque matin,je pars déambuler, seul,dans les rues et les ruelles, je marche et je regarde. Mon matériel est lourd,je suis costaud,cela ne me déplaît pas,cela me rassure même, comme la présence d'un ami imaginaire, une sorte de double de bois,de verre et de tissu.Quand je sens le moment propice, je dépose le trépied,prépare la chambre puis me glisse sous le drap noir.Comme un enfant qui s'amuserait à se déguiser, qui jouerait à cache-cache, qui s'inventerait une petite maison,au milieu du monde. Personne ne me voit,c'est moi qui porte un regard photographique sur cette ville qui disparaît Paris que je voudrais retenir de toute la force de mes yeux grands ouverts." (p.485)


Un ouvrage fourmillant d'anecdotes et de documentation historique,sans omettre les thématiques et analyses habituelles de Lydia Flem sur l'importance vitale des racines, d'"habiter un lieu",une maison,avoir un port d'attache...en se souvenant des arrachements, exils douloureux des ses deux parents pendant la seconde Guerre mondiale...qui ont impacté profondément l'histoire familiale !

Autres thèmes précieux et constants de cette écrivaine : la Mémoire individuelle comme la Mémoire collective,ainsi que tous les chemins de la TRANSMISSION....jusqu'aux recettes de cuisine, comme le fameux "gâteau au pavot de la grand-mère Rose" !!

Que de célébrités historiques, littéraires, artistiques ont hanté, fréquenté, habité cette rue Férou ainsi que de véritables institutions Du Livre", comme La Revue des Deux-Mondes:
Ernest Renan, Tolstoï, Proust,Man Ray, Eugène Atget, Fantin-Latour, Whistler,etc.

La partie consacrée au photographe Atget et une pure merveille...et l'oeuvre de cet artiste aura été un " vrai moteur" pour Lydia Flem,dans cet ouvrage...Elle le reconnaît et précise elle-même dans sa "Lettre à Eugène Atget":
"Mon très cher Eugène Atget, votre précieuse collecte du Parus en voie de disparition m'a encouragée à poursuivre l'insensé de mon propre chantier : esquisser l'arbre généalogique d'une ruelle parisienne sur cinq siècles d'existence, son patrimoine, ses lieux d'oubli et de mémoire, la trace fugitive de ses habitants. Un défi.un fantasme. "(p.536)

Même si la promenade fût empreinte d'une nostalgie certaine...elle fût captivante...et je retournerai à sa lecture, à l'occasion...en piochant selon l'humeur et la curiosité du moment....
Mon dernier passage -pèlerinage dans ce quartier ,à l'automne 2021,avec une ancienne amie libraire m'a fait découvrir le poème de Rimbaud" le Bateau ivre" peint de fort belle manière, sur un vaste mur !
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Paris Fantasme tient du roman hybride et il est sans doute inspiré par la Tentative d'épuisement d'un lieu parisien de George Perec. "Une rue, dix maisons, cent romans" précise l'écrivaine Lydia Flem, invitant le flâneur littéraire à s'engouffrer dans la petite rue Férou et ses cinq cent ans d'histoire, ses vivants et ses morts, ses personnages - réels ou fictifs -, passant du mousquetaire Athos qui y résida au premier flirt de Michel Déon et Françoise Sagan, de Madame de Lafayette à l'éditrice Hortense Sangnez-Belin (les éditions Belin quittent la rue Férou en 2017) sans oublier bien sûr Man Ray qui y eut son atelier après guerre et jusqu'à sa mort en 1976 ou encore la librairie des éditions de l'Âge d'Homme qui ferma ses portes en 2016, remplacé par un glacier qui ferma trois ans plus tard à peine... Et on s'y perd dans cette petite rue, même si l'auteure a la bonne idée de changer son procédé d'écriture de manière constante, pour épuiser le lieu mais pas le lecteur, usant de la liste, du récit autobiographique, de lettres posthumes destinées à Man Ray, Atget, etc. de petites biographie, d'anecdotes, du journal intime et même parfois de petites recettes culinaires - elle arrive ainsi à garder son lecteur en éveil et on se met à rêver cet endroit avec, dit-elle encore : cette "impression d'appartenir à un espace-temps plus grand que soi, fabuleux, romanesque, mythique."
Les citations sont nombreuses aussi : Rimbaud, Virginia Woolf, Walter Benjamin, tant d'autres encore. Mais on est loin de la muséification puisque ce livre, qui nous invite à nous questionner sur l'identité et ce que le lieu peut lui faire, est aussi un ouvrage sur les ravages du temps présent puisque la Rue Férou n'est peut-être plus qu'une rue sans futur ni culture, dont les habitations sont vides ou en location à des prix effarants sur une célèbre plateforme d'origine américaine. Lydia Flem signale que la rue "débute et s'estompe dans les limbes" et lorsqu'elle choisit de s'y installer pour un an, de vivre son fantasme, elle en ressort presque déçue. Malgré les vers de Rimbaud peint sur l'un de ses murs par l'artiste et calligraphe Jan Willem Bruins il y a presque dix ans, on ne peut s'empêcher de penser que cette rue retourne dans les limbes de l'histoire, ou plutôt de l'absence d'histoire et dans le règne de l'image, vidé de ses habitants et donc de contenu réel.
Mais malgré ce constat peut-être sombre et très personnel, ce livre est lumineux de bout en bout. Une dérive littéraire en forme de voyage immobile et une oeuvre singulière et enchanteresse.
Bravo à la toujours très qualitative et intéressante collection La Librairie du XXIème siècle d'avoir le courage de publier de tel livre. Merveille.
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Lydia Flem nous offre un livre original. Elle mêle ses souvenirs, ses émotions, à son travail de recherche qui consiste à retrouver les occupants de cette rue de Paris, rue Férou, à travers les siècles.

Elle nous emporte dans un tourbillon, donne vie à cette rue. On se replonge dans le passé avec l'évocation des métiers d'autrefois, des coutumes, de l'architecture. J'ai aimé grâce à ce livre découvrir ou redécouvrir la vie de tel peintre, écrivain, photographe, éditeur (Belin) qui ont habité cette rue. On apprend beaucoup et cela invite à poursuivre des recherches et à déambuler dans Paris.

En tête de chaque chapitre, la citation d'un écrivain nous annonce le sujet qui va être abordé et traité.

Lire cet ouvrage est un beau voyage dans le temps dans un périmètre pourtant restreint.
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Promenade buissonnière dans une rue de Paris au travers du temps, entrecoupée de souvenirs et de questions de l'autrice sur la place au monde des êtres, la confrontation à l'histoire, l'héritage et l'identité.
La forme littéraire varie : récit, biographie ou autobiographie fictionnelle et journal intime entremêlés de listes chronologiques issues de recherches dans les archives ou de recettes de cuisine.
J'ai beaucoup apprécié ce livre parce qu'il recoupe mes goûts et préoccupations lorsque je me promène, notamment en vacances : retrouver les traces et preuves des vies qui nous ont précédés dans un lieu précis (une motte féodale en forêt, un château ou la vallée des moulins de Carneville pour mon propre livre, "Objet, trajets") pour se situer dans ce flot continu d'espace-temps qui nous emporte et nous dépasse. le livre comme un jalon.
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Nous avons tous des passions et des marottes dans la vie. Pour Lydia Flem ce fut le cas avec la rue Férou.
En l'écoutant à La Grande Table sur France Culture, elle m'a contaminé, au point d'aller déambuler dans cette rue Férou lors d'un passage à Paris, avant d'attaquer la lecture de ce livre.
En flânant dans cette rue, je revivais l'émission avec Man Ray, Madame de Lafayette et bien d'autres.
Avec la lecture du livre, c'est une autre histoire, un peu décevante au final !
Je n'ai pas été emporté comme l'auteure. de nombreux passages sont très intéressants, mais pour moi, il aurait fallu aller plus à l'essentiel et ne pas se perdre pendant des pages et des pages dans des histoires secondaires qui n'apporte pas grand chose.
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critiques presse (5)
Bibliobs
23 juin 2021
Dans « Paris fantasme », l’écrivaine invite à une déambulation rêvée dans cette petite artère parisienne à la vaste histoire littéraire. Et on s’y sent comme chez soi.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
14 juin 2021
L'ouvrage de l’écrivaine et psychanalyste belge est une invitation à se promener dans ce coin secret du vieux Paris au charme italien, près de la place Saint-Sulpice.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeSoir
16 avril 2021
L’écrivaine belge développe, dans « Paris Fantasme », cinq siècles d’exploration de la courte rue Férou à Paris.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeMonde
18 mars 2021
L’écrivaine arpente la petite voie parisienne d’un immeuble à l’autre, d’hier à aujourd’hui, s’y cherche et s’y retrouve aussi. Un livre qui ouvre toutes les portes.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LesInrocks
15 mars 2021
L’autrice belge reconstitue toute l'histoire de la petite rue Férou, rive gauche, et de ses habitant·es, dont Man Ray ou madame de Lafayette. Paris Fantasme est une mine de récits qui se mêlent à sa vie. Un livre inclassable.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
La librairie L' Âge d'Homme

Le premier volume qu'il aperçoit à la vitrine d'une librairie de Lausanne,c'est l'Homme révolté d'Albert Camus.Il entre dans la boutique, demande dans un anglais balbutiant aux accents slaves: "Where is Amiel ?",se souvenant de l'admiration de Tolstoï pour le grand diariste genevois.Aussitôt il se plonge dans la lecture des fragments du Journal intime d'Amiel dont bien plus tard,devenu éditeur, il publiera l'intégralité des
16 847 pages en douze volumes.

"Amiel m'apportait la preuve que ces gens si bien mis et si corrects que je voyais autour de moi,qui habitaient ces maisons si respectables d'apparence et si cossues, comme faites pour résister à toutes les atteintes imaginables, pouvaient être, en réalité, touchés par la détresse et le malheur.le Journal intime d'Amiel exprimait une douleur qui faisait écho à la mienne,et d'ailleurs il y avait aussi chez lui quelque chose d'un déraciné, après qu'il eut quitté l'humble milieu de ses parents pour fréquenter le beau monde de la bourgeoisie lettrée ".(p.330)
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Dans la peau d'Eugène Atget

Peut-être Paris est-elle devenue mon théâtre privé, une scène où personne ne peut m'interdire de soliloquer avec les pierres,le monde d'hier,celui que mes parents connurent jadis.Je suis un orphelin, je n'ai pas d'enfants.Ma compagne,Valentine, m'est très chère. Chaque matin,je pars déambuler, seul,dans les rues et les ruelles, je marche et je regarde. Mon matériel est lourd,je suis costaud,cela ne me déplaît pas,cela me rassure même, comme la présence d'un ami imaginaire, une sorte de double de bois,de verre et de tissu.Quand je sens le moment propice, je dépose le trépied,prépare la chambre puis me glisse sous le drap noir.Comme un enfant qui s'amuserait à se déguiser, qui jouerait à cache-cache, qui s'inventerait une petite maison,au milieu du monde. Personne ne me voit,c'est moi qui porte un regard photographique sur cette ville qui disparaît Paris que je voudrais retenir de toute la force de mes yeux grands ouverts. (p.485)
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Librairie L'Âge d'Homme

Vladimir Dimitrijević (..)
Arrivé clandestinement en Suisse,via l'Italie, il trouve du travail comme jardinier, couvreur, ouvrier dans une usine horlogère avant de devenir libraire chez Payot.En contraste avec la société communiste, la Suisse,si ordonnée et paisible, lui fait éprouver des sentiments d'envie et d'amertume.Il se sent "tenu derrière la porte, sur le palier ".Le livre et la librairie vont jouer le rôle d'un sésame ouvre-toi.(p.328)
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Partout tes livres : maison-refuge, maison-voyage, maison-élan. Depuis toujours tu les classes, les déplaces, les reclasses. Combien d'heures sur un escabeau pour changer la disposition des planches de bibliothèque, rafraîchir l'ordre alphabétique, ajouter une nouvelle thématique. Classer ses livres, c'est les aimer d'avantage. Les livres de papier, on les lit de tout son corps. Ce ne sont ni des objets ni des personnages, mais des créatures hybrides, toujours prêtes à être dévorées ou seulement dégustées selon l'humeur. Dans le mot livre, il y a ivresse ; c'est l'alcool que je préfère. Pour me sentir chez moi, à la maison, il me faut un ami-amant avec qui parler dans une conversation ininterrompue, des livres, un chat, un bout de jardin avec des fleurs, des plantes, des oiseaux, les indispensables thé et chocolat et ... des livres.

page 384/385
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Paris,le 15 juillet 2019

Mon très cher Man Ray,

Je m'adresse à vous comme à un vieil ami de la famille. Toute mon enfance à été bercée par les récits de ma mère qui évoquait l'effervescence de votre vie,de vos œuvres,les constellations de vos amitiés. Elle me laissait entrevoir que l'existence-et l'exigence- artistique et intellectuelle était le seul accomplissement désirable. (p.187)
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Videos de Lydia Flem (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lydia Flem
"J'entre ici en perdante. Je sais que les mots ne pourront rien. Je sais qu'ils n'auront aucune action sur mon chagrin, comme le reste de la littérature. Je ne dis pas qu'elle est inutile, je dis qu'elle ne console pas." C'est ainsi que débute Inconsolable, le livre que nous explorons au cours de cet épisode.
À travers un récit porté par une narratrice confrontée à la mort de son père et qui scrute, au quotidien, la douleur, la tristesse, le monde qui n'est plus le même et la vie qui revient malgré tout, son autrice, la philosophe Adèle van Reeth, tente de regarder la mort en face et de mettre des mots sur cette réalité de notre condition d'êtres mortels. C'est un livre qui parle de la perte des êtres chers et qui est en même temps rempli de vie.
Adèle van Reeth nous en parle au fil d'un dialogue, où il est question, entre autres, de la difficulté et de la nécessité d'écrire, de la vie avec la tristesse et d'un chat opiniâtre. Et à l'issue de cette conversation, nos libraires Julien et Marion vous proposent de découvrir quelques livres qui explorent la question du deuil.
Bibliographie :
- Inconsolable, d'Adèle van Reeth (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21563300-inconsolable-adele-van-reeth-gallimard
- La Vie ordinaire, d'Adèle van Reeth (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20047829-la-vie-ordinaire-adele-van-reeth-folio
- le Réel et son double, de Clément Rosset (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/501864-le-reel-et-son-double-essai-sur-l-illusion-e--clement-rosset-folio
- L'Année de la pensée magique, de Joan Didion (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1177569-l-annee-de-la-pensee-magique-joan-didion-le-livre-de-poche
- Comment j'ai vidé la maison de mes parents, de Lydia Flem (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16192372-comment-j-ai-vide-la-maison-de-mes-parents-une--lydia-flem-points
- Rien n'est su, de Sabine Garrigues (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/22539851-rien-n-est-su-sabine-garrigues-le-tripode
- Vivre avec nos morts, de Delphine Horvilleur (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21199965-vivre-avec-nos-morts-petit-traite-de-consolati--delphine-horvilleur-le-livre-de-poche
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