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Ces objets qui racontent des vies !
Liste créée par fanfanouche24 le 17/06/2019
37 livres.

Une liste que j'avais sous le coude depuis fort longtemps...et DECLIC soudain avec un beau livre de Jean-Louis Trassard "Des objets de grande utilité " déniché ce jour à la médiathèque. Ouvrage qui met à l'honneur des outils de la vie de l'agriculture et des campagnes... qui a induit des souvenirs de "ma" Bretagne et des objets que ma grand-mère [ Le soufflet pour le feu, le fer à repasser (à chauffer sur le poêle), la chaufferette, le piège à mouches, le pichet à cidre, le moulin à café, etc.]

utilisait !....

Ces objets... porteurs d'histoires, de souvenirs de l'enfance, souvent, d'émotions...induisant fréquemment la présence de nos absents ; Une charge affective, sentimentale infinie ..Objets faussement inanimés, qui, quels qu'ils soient nous racontent mille histoires, mille destins !

@Soazic BOUCARD@

***le 18 septembre 2019**20 décembre 2023***20 février 2024

[ Voir également autres listes voisines et complémentaires :

" Les choses & autres objets" de madameduberry et "Ces objets qui nous envahissent" de sultanne ]



1. L'âme des objets
François Vigouroux
3.67★ (20)

Un très beau souvenir de lecture...comme son texte sur "L'âme des maisons" !--" Un jouet, une robe rouge, un fauteuil, une carte de France, une statue, une danseuse tournant dans une bouteille... Parmi tous les objets qui nous entourent, pourquoi certains prennent-ils à nos yeux une valeur particulière ? Souvent liés à un souvenir, à un être aimé, les objets cristallisent nos émotions et nos sentiments : amour, tristesse, joie, peur, désir, jalousie... On entretient avec eux une relation intense, voire passionnelle. On les aime, on frémit à l'idée de les perdre, on cherche frénétiquement à les retrouver... Témoins d'un fragment de notre histoire, ils sont aussi une part de nous-même dont nous avons du mal à nous séparer. Ils font partie intégrante de notre vie psychique. Si les objets ont bien une âme, elle est alors un reflet de la nôtre, puisqu'ils n'existent qu'à travers nous. François Vigouroux s'est fait auditeur attentif de nombreux témoignages pour nous livrer ici dix-huit récits qui sont autant de fenêtres ouvertes sur l'intime."
3. Sur la scène intérieure : Faits
Marcel Cohen
4.17★ (93)

"Je sais bien que les objets familiers sont synonymes d'aveuglement : nous ne les regardons plus et ils ne disent que la force de l'habitude. Mais le coquetier, dans le placard à vaisselle, et ne serait-ce que de façon très épisodique, a eu bien des occasions de susciter quelques bouffées de tendresse à l?égard de Marie. Je me dis qu?on ne conserve pas un objet aussi modeste, et aussi défraîchi, pendant soixante-dix ans sans de sérieuses raisons. La crainte de le voir disparaître confirme cet attachement. Le petit coquetier, aujourd'hui, n'est donc pas seulement la concrétion d'un souvenir. Est-il abusif d'y voir la qualité même de ce souvenir, sa texture, quelque chose d'aussi incertain que le reflet d'une aura..." Marcel Cohen.
4. Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans
Lydia Flem
4.15★ (37)

"Les habits collent à la peau. Ils nous protègent et nous exposent. Le vêtement happe le regard social et trahit notre part d?ombre. Les hommes et les femmes ne sont pas égaux dans cette course aux apparences. Dans ce livre, Lydia Flem raconte les vêtements de ses souvenirs. Elle mêle avec malice le grave au frivole. Sur un mode ludique, elle poursuit sa quête de l?intime en adoptant une forme devenue classique depuis les Je me souviens de Georges Perec dans les années 1970."
5. Ces objets qui racontent une histoire...
Madeleine Blondel
4.00★ (2)

"Souvenirs de famille, souvenirs d'enfance, d'adolescence... de tous les âges. le musée propose de découvrir ses collections au travers de multiples objets qui ont marqué notre mémoire, notre histoire... Depuis vingt-cinq ans, les collectes intègrent des objets qui sont chargés d'une mémoire. Ces objets passent de l'espace privé - voire intime - à l'espace public, où tout visiteur peut les contempler mais aussi se les ré-approprier selon son vécu. En effet, l'objet exposé renvoie chacun à ses souvenirs, débloque des sensibilités inexplorées, restitue des fragments de vie, raconte une histoire... Ce retour sur un passé, auquel s'associent des émotions, échos d'un vécu, tantôt douces tantôt douloureuses, se transmet ensuite par un récit, par un écrit, par une exposition... Cette exposition concrétise cette interpénétration mémoire collective - mémoire individuelle qui rend le musée si vivant et proche de chacun. Elle donnera sans doute au visiteur l'occasion de raconter une histoire et ainsi d'enchanter des objets !"
6. Le dernier vide-grenier de Faith Bass Darling
Lynda Rutledge
3.58★ (221)

"Le dernier jour du millénaire, dans la petite ville de Bass, au Texas, la septuagénaire Faith Bass Darling, qui s'est improvisée fumeuse invétérée et n'en fait qu'à sa tête, étale tous ses biens de grande valeur sur la pelouse de sa demeure ancestrale pour un vide-grenier. Pourquoi ? Parce que Dieu le lui a demandé. Et parce qu'elle sait de quoi il est question : de sa mort, et du meurtre lointain de son mari, Claude. A mesure que les habitants s'arrachent les antiquités accumulés par cinq générations de Darling -un revolver de la guerre civile, une alliance, une pendule vestige de l'histoire de France, une bible de famille, un bureau à cylindre, une multitude de lampes Tiffany-, chaque objet révèle le rôle secret qu'il a joué dans la saga familiale et pose les plus profondes des questions existentielles. Dans une narration piquante et enlevée concentrée sur le récit d'une folle journée, Lynda Rutledge signe un roman drôle et émouvant sur les étonnants greniers de la mémoire et le réconfort que nous apportent ces objets dont nous entourons nos vies."
7. L'inventaire
Madeleine Chapsal
3.39★ (82)

"A la mort de son père, Mélanie hérite de sa vieille maison et se voit contrainte à un inventaire à tiroirs ouverts " par sa s?ur, Yolande, jalouse de l'intimité qui unissait le père et sa fille aînée.En réalité, le grand inventaire du passé collectif commence. Tout au long d'une pénible journée avec le notaire et le commissaire-priseur, Mélanie se remémore son existence entre sa mère, son père, sa nièce, le mari dont elle est divorcée, et son dernier amant, Georges.D'autant que Georges a disparu. Sur le point de se séparer de sa femme pour vivre avec Mélanie, il a été brutalement mis au chômage. Il ne s'en est pas remis. Lui aussi est en " inventaire " _ un de ces bilans périodiques auxquels vous obligent un " deuil " (que ce soit une mort, un divorce, un renvoi), entraînant le partage des objets, de meubles, de biens propres, parfois sans valeur et d'autant plus chargés de souvenirs.Qui de nous n'a connu ces déchirements _ incompréhensibles à autrui _ dans l'amour et la haine entremêlés?"
9. Le coffre à secret : Journal d'une antiquaire
Yvonne de Bremond d'Ars
4.50★ (2)

"Un coffre de mariage en bois précieux à vendre, quai de Jemmapes à Paris. Yvonne de Brémond d'Ars en fait l'acquisition et découvre un tiroir secret capitonné d'un délicat tissu de satin rose. Il s'agit en fait d'une robe de danse, qu'elle range avant d'expédier le coffre à un de ses clients hollandais. Ancienne propriétaire de ce meuble précieux, Catherine Gérard, une jeune fille de 20 ans, se montre très désireuse de récupérer cette robe. Elle est en effet le seul objet qui appartenait à sa mère, qu'elle n'a pas connue. C'est alors que l'antiquaire, mue par la curiosité et une amitié naissante, décide de rechercher cette femme mystérieuse. Zigzags dans Paris, enquête au marché aux fleurs de Nice, hôtels particuliers ou fonds de cour modestes, Yvonne de Brémond d'Ars se livre à une enquête captivante et ne néglige rien pour redonner à cette jeune fille une maman... étonnante !"
10. Le brocanteur du marais
Yvonne de Bremond d'Ars
4.00★ (6)

"D'où vient que les plus intelligents (les collectionneurs), les plus réservés même, se racontent eux-mêmes, à propos d'un objet ou d'un autre ? Qu'ils mettent à nu devant nous- des inconnus- leurs manies, leurs phobies, leurs passions même ? (p.111)
11. La nappe blanche
Françoise Legendre
3.85★ (95)

"1910, Jeanne brode la nappe blanche qu'elle offrira à sa petite-fille pour son mariage. 1914, départ pour la guerre, la nappe reste pliée au fond de l'armoire. 1936, premiers congés payés, 1944, la guerre à nouveau... 2014, la petite Jeanne écoute l'histoire de la nappe : jours heureux, jours de peine, jours de peur, le linge brodé a accompagné les grands moments de la famille au fil du temps."
12. Les Tiroirs de Visconti
Didier Goupil
4.11★ (21)

"Le portrait d'un authentique collectionneur, vivant reclus au fin fond de la lande girondine, habité de la même passion, la folie analogue à celle d'un Pierre Bergé . Comme lui, il décidé d'échapper au temps humain, à la banalité de l'existence et la vulgarité du monde pour se réfugier , se multiplier, « s'éterniser » dans l'univers des objets et des oeuvres d?art. Des vestes Arnys, des oiseaux empaillés de la boutique Deyrolle, une multitude d'objets et de vieilles photos de famille chinées sur eBay. Au fils des années - à l'instar de Pierre Loti, il a métamorphosé sa maison, créant ici une pièce néo-gothique, là une galerie de portraits imaginaires ou un salon oriental inspiré des intérieurs bohêmes de la fin du XIXème siècle. La vie ne vaut d'être vécue que si on la transforme en fiction, pense-t-il, et cette maison, « inventée de toutes pièces », est la fiction qu'il s'est choisie. Paul M est aussi collectionneur de patronymes. Ainsi emprunte-t-il les identités de Breitweiser, de Weiller ou du mystérieux Gaspard Ziegler. Cet inventaire alphabétique nourrit une intrigue au suspense croissant. Que cherche-t-il à dissimuler derrière les objets qui s'accumulent ?..."
13. Comment j'ai vidé la maison de mes parents, tome 1
Lydia Flem
3.52★ (477)

"Lydia Flem raconte comment elle a vidé la maison de ses parents. Pour chaque objet, chaque meuble, chaque vêtement, chaque papier, il n?y avait que quatre directions, comme à la croisée des chemins la rose des vents : garder, offrir, vendre ou jeter.Cette épreuve, qui arrive à chacun de nous (ne devient-on pas orphelin à tout âge ?) est ici l?occasion d?un livre bouleversant, écrit avec sensibilité, humour et sans tabou. A l?écart de tout dolorisme, un livre au ton juste qui formule avec autant de lucidité que de tendresse « des sentiments inavouables ». Ce livre est destiné à un large public. Son meilleur « argument de présentation » est sans doute simplement son titre. Chacun s?y retrouve à sa manière. Il ne s?agit ni d?une théorie du deuil, ni d?une analyse, mais d?un témoignage personnel en forme de récit. Les choses d?une maison occupent dans l?imaginaire de ceux qui les gardent une place singulière. Ils sont les lieux de souvenir où se nouent des instants de bonheur, des moments de conflit. Ce livre est aussi une traversée du monde des choses de l?enfance, des objets perdus et retrouvés?"
14. Comment l'esprit vient aux objets
Serge Tisseron
4.00★ (26)

"Du " doudou " aux portables, en passant par nos bibelots, nos vêtements et les images de nos écrans, quelle relation entretenons-nous avec les objets de notre environnement ? Pour Serge Tisseron, l'objet ne prolonge pas seulement certaines de nos fonctions, il transforme la perception que nous avons de nous-mêmes, nos façons de tromper l'angoisse, nos manières de nous socialiser ou, au contraire, de nous isoler. C'est dire aussi que les objets qui nous entourent tout autant que nos semblables, sont le support d'attentes, d'attachements, d'émotions, qui en font des médiateurs psychiques essentiels à la construction de notre existence sociale et de notre personnalité. Décrypter le véritable rôle des objets, traquer les mécanismes inconscients de nos comportements, les illustrer enfin par des exemples nombreux et partants, tels sont les enjeux de ce livre."
16. Dans les maisons de nos grands-mères
Hubert Duez
"Dans son texte, très vivant, l'auteur met en scène les objets qui peuplaient les maisons de nos grands-parents avant l'arrivée de l'électricité et les fait revivre à travers l'histoire quotidienne d'une famille parisienne entre 1840 et la dernière guerre. C'est toute une époque qui revit grâce à des photographies étonnantes de beauté et de simplicité, des reproductions de tableaux fin XIXe ou début XXe, et des planches gravées, parues dans des catalogues ou des encyclopédies à l'usage des jeunes ménagères. Aujourd'hui recherchés par les collectionneurs et les chineurs, parfois «réédités», ces «objets d'usage», chargés de souvenirs et d'émotion, retrouvent dans ce livre leur place et leur histoire."
17. L'héritage de nos pères
Jean Cuisenier
2.50★ (2)

"LIRE Pourquoi un coq est-il perché sur les églises des villages de France ? Pourquoi le buste d'une Marianne trône-t-il dans toutes les mairies de France ? Les biens de nos pères, leurs objets les plus ordinaires comme leurs savoir-faire, tout ce patrimoine accumulé au fil des siècles semble avoir aujourd'hui perdu tout usage. Mais partout s'ouvrent des musées où l'on peut retrouver meubles, costumes, outils, machines, voitures d'autrefois. Nostalgie devant un monde qui est sur le point de disparaître avec ses derniers témoins ? Mode ? Besoin de se forger une identité à l'heure où le concept de nation se dilue ? Ce livre est une magistrale réflexion sur la culture quotidienne dans le monde d'hier et sur son devenir dans le monde de demain. Jean Cuisenier, qui a dirigé le Musée national des arts et traditions populaires, montre comment la notion de patrimoine s'est étendue des Œuvres d'art aux objets de la culture populaire."
18. Souvenirs d'enfance : des objets racontent...
François Bertin
4.25★ (7)

"Avec l'ouvrage " Souvenirs d'enfance ", c'est à une véritable découverte ou re-découverte de ces années mythiques que François Bertin nous invite. En effet, non seulement chacun peut, au fil des pages, découvrir un monde d'objets disparus ou enfouis dans les mémoires, mais chacun peut, en plus, les prendre dans ses mains, les faire vivre : on compte les billets de banque du portefeuille, on se passe les photos de famille arrivées de chez le photographe, on ouvre la boîte à bons points pour les recompter, on peut même signer le carnet de notes de l'école ou sentir " en vrai " le petit calendrier parfumé offert par le coiffeur ! Présenté sous coffret, l'ouvrage " Souvenirs d'enfance ", par sa conception très nouvelle, est un véritable événement qui fait appel à tous les souvenirs et ravive toutes les émotions."
19. Les choses : Une histoire des années soixante
Georges Perec
3.69★ (3026)

"Dans ce récit si simple et si uni qu'il convient d'en souligner l'originalité profonde, Georges Perec tente, le premier avec cette rigueur, de mettre au service d'une entreprise romanesque les enseignements de l'analyse sociologique. Il nous décrit la vie quotidienne d'un jeune couple d'aujourd'hui issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible - car il est lié aux choses que l'on acquiert, il est asservissement aux choses."
20. La montre
Ivan Tourgueniev
3.83★ (18)

"Alexis, le narrateur, reçoit en cadeau une montre en argent. Ravi, il l'exhibe devant son cousin David qui, par envie ou jalousie, le pousse à s'en débarrasser. Il la donne alors à un jeune mendiant, puis, pris de remord, essaie de la récupérer... Passant de main en main, la montre bouleverse la vie des deux cousins et met à l'épreuve la solidité de leurs liens."
21. Le portefeuille rouge
Anne Delaflotte Mehdevi
3.81★ (289)

"Les doigts habiles de la relieuse du gué viennent de se poser sur un vrai trésor, un exemplaire du Premier Folio de Shakespeare, découvert par une cons?ur acariâtre. Voilà un travail de restauration inédit pour Mathilde. D'autant qu'un trésor peut en cacher un autre, si l'on gratte la poussière des papiers anciens, si l'on déchiffre les traits de plumes à l'encre passée. Si l'on ouvre le portefeuille rouge."
22. Un minuscule inventaire
Jean-Philippe Blondel
3.88★ (127)

"Tout cela, il fallait le brader. Tout. Une lampe de chevet qui avait du style au début des années 80, un cadre rouge en bois peint, une pile de magazines de cinéma, un cendrier en métal doré, un dictionnaire d'espagnol, un service à thé imitation japonais, des assiettes dépareillées, un bob bleu rayé de blanc, un gant de base-ball rapporté des États-Unis et même une paire de boucles d'oreilles, un robot ménager, un stylo plume à fines dorures et une couverture en laine jaune. Une douzaine de cartons de tailles diverses. Lorsque le mouvement s'est arrêté, j'étais en sueur, la tête me tournait, mes mains étaient grises et mes jambes cotonneuses. Il était trois heures du matin. Dans l'air, des particules de poussière restaient indécises, en suspension. Je ne me souvenais même plus des derniers objets que j'avais rangés - à un moment donné, j'avais perdu le contrôle, cette envie d'en découdre et de couper tous les ponts. J'ai jeté un coup d'oeil aux cartons empilés devant la montée d'escalier - mon minuscule inventaire. Un dimanche en province, lors d'un vide-grenier. Sur le stand 111, des objets changent de main. Et se mettent à raconter l'histoire de celui qui les vend, de ceux qui les prennent - une histoire qui nous ressemble."
23. Le catalogue des objets disparus
Hugo et Compagnie
2.00★ (4)

"Ce catalogue vous invite à un étonnant voyage dans le passé, habité d'objets curieux, insolites, bizarres ou simplement passés de mode, représentants d'une époque révolue et pleine d'émotions, une France de créativité tous azimuts, celle de la révolution industrielle du début du XXe siècle illustrée par l'exposition universelle de 1900. Chaque objet est une petite oeuvre d'art, en gravure et trait anglais, accompagné d'un texte souvent désuet et drôle, destiné à la vente et donc adapté aux canons de l'époque. Nous explorons ainsi toutes les facettes du quotidien, des encriers, plumes, buvards aux jeux de société et de plein air tombés dans l'oubli, en passant par les sports, chasse, pêche, et surtout les machines, dignes de Jules Verne, à vapeur, mécaniques, au gaz, que nous redécouvrons avec les yeux d'un enfant émerveillé."
24. Le Coeur des choses
Alain Leblanc
3.33★ (7)

"À trente ans, Toine ignore tout des difficultés de l'existence puisque sa propriétaire, Mme Blache, l'a toujours traité avec égard. Mais Mme Blache meurt. Commence alors pour ce vase de Limoges une longue errance de vingt années. Bringuebalé d'un foyer à l'autre au hasard des circonstances, des humeurs et des modes, exposé au pragmatisme des marchands, Toine va connaître bien des épreuves. Car il a lui aussi un coeur, ce coeur qui bat dans toute chose, siège des sentiments et de la vie, qui s'exprime ici, pense, espère et désespère. Fable philosophique sur le destin humain dans une société asservie à l'argent, cette confession d'un objet du siècle, à la fois cocasse et pathétique, prend une résonance douloureusement actuelle."
25. Le gardien des choses perdues
Ruth Hogan
3.65★ (541)

"Anthony Peardew a passé la moitié de sa vie à collectionner les objets perdus dans l'espoir de réparer une promesse brisée. Le vieil homme, autrefois écrivain célébré, décide de léguer sa demeure victorienne et les trésors qu'elle recèle à sa fidèle assistante Laura, sans se douter de l'heureuse suite de rencontres que cela va provoquer. Avec sa galerie de personnages attachants et son intrigue savamment ficelée, un premier roman enchanteur, à l'humour et au charme irrésistiblement british."
26. Madeleine project
Clara Beaudoux
3.52★ (177)

"Elle s'appelle, elle s'appelait Madeleine, elle aurait eu 100 ans cette année. Et elle avait rangé toute sa vie dans une cave : carnets, photos, souvenirs, bijoux, lettres, vieux journaux... que Madeleine avait classés, emballés, étiquetés dans des enveloppes, des cartons ou des valises. Pour qui ? Pour quoi ? La vieille dame n'a pas eu de descendants. A sa mort en 2011, le trésor est resté à l'abandon, il aurait pu finir à la décharge. Mais la journaliste Clara Beaudoux a récupéré l'appartement et la cave il y a deux ans et a décidé depuis lundi d'en faire l'inventaire, en image et texte, sur Twitter et Storify. Mot-clé : Madeleine project. Impossible de ne pas être happé par cette femme qui fut enseignante -on la voit sur plusieurs photos de classe, école Jean Macé à Aubervilliers- qui collectionnait la revue Historia, les guides touristiques sur la Hollande, les crayons à papier et les carnets Moleskine, avec des paroles de chansons ou des recettes de cuisine. Madeleine qui semble avoir perdu son frère à la guerre en 1941 et un grand amour, Loulou, dont elle a numéroté toutes les lettres consignées dans une valise. Qui écrivait quantité de cartes postales à sa maman, débutant par " Ma petite mère ". Durant trois jours, en novembre dernier, Clara Beaudoux a dressé le portrait d'une anonyme, tweet par tweet. Un récit suivi par des milliers d'internautes captivés par ce " feuilleton " 2. 0. Ce livre réunira l'ensemble des tweets de Clara Beaudoux en un recueil-reportage en forme de " Madeleine " du passé."
27. La théière anglaise
Nelly Buisson
3.20★ (67)

"Marion, vingt-cinq ans, explore le grenier de la maison familiale. Dans une malle, elle découvre une théière anglaise, et, dans cette théière, un bijou ancien et l'adresse d'une femme, en Alsace. Marion décide alors de retrouver la femme pour lui restituer la broche. Elle ira jusqu'au bout de ses recherches pour connaître la vérité et apprendra qu'il y a dans la vie des rendez-vous auxquels on n'échappe pas..."
28. Le dernier bain
Gwenaële Robert
3.92★ (393)

Suggestion très originale de blandine5674------------------------------------------------------------------------------------------------ " Tout le monde connaît ce tableau célèbre pour l'avoir vu au moins une fois dans les manuels scolaires. L'homme est dans sa baignoire. Charlotte Corday vient de lui asséner un coup mortel sur le côté droit à l'aide d'un couteau pointu. Nous voyons une figure presque christique, un visage doux, presque apaisé, les yeux clos, la tête penchée en arrière... Gwenaële Robert nous rappelle de manière ironique qu'en général cette reproduction figurait dans les manuels scolaires tout à côté de celle de la Déclaration des droits de l'Homme... Mais sous le vernis du tableau il y a quelqu'un d'autre qu'un être doux, qu'un héros, qu'un saint. Gwenaële Robert nous invite à gratter un peu la peinture du culte, à soulever le rideau, passer de l'autre côté, dans l'envers du décor, loin de la lumière des estrades et des commémorations... À découvrir qui était réellement Marat."
29. Inventaire des outils à main dans une ferme
Jean-Loup Trassard
3.33★ (7)

" Faucilles, cognées, pelles, marteaux, fourches, râteaux, serpes, rasettes, crocs… Voici donc, sans représentation graphique et en essayant de ne pas trop figer ces objets qui n’eurent de sens que mouvants, une évocation des outils agricoles employés dans une ferme de la Mayenne. En hommage aux mains qui les tinrent."
30. Mémoires de chaises
Bernard Soupre
5.00★ (5)

Ajout le 4 juillet 2021--"Les chaises incarnent le jardin du Luxembourg. Pour les Parisiens comme pour les touristes, elles sont le symbole du Quartier latin. Pourquoi leur image rend-elle délicieusement nostalgiques ceux qui s'y sont assis ? En les dessinant en regard de ce que les écrivains ont dit du parc, Bernard Soupre esquisse une interprétation. Dans Mémoires de chaises, son pinceau rencontre les grandes plumes qui ont aimé le Luco : Balzac, Hugo, Sand, Flaubert, Huysmans, Gide, Benjamin, Faulkner, Sartre, Beauvoir... Et l'on comprend que si les chaises du Luxembourg nous émeuvent, c'est peut-être parce qu'à l'instar des grands textes de la littérature elles exercent sur nous un pouvoir magique de réminiscence ! " ++ voir ma chronique de ce 4 juillet 2021
31. 96 Bric-à-brac au bord du lac
Charles Sagalane
3.00★ (5)

Ajout le 17 novembre 2021--"Que disent les objets ? D’abord il y a le BOUM du petit cœur qui est grand de l’enfance. Suit l’ère des made in, articles du quotidien, chéris ou rêvés, brisés ou usés, recyclés ou partagés, retentissant en BANG, VLAN ou SMASH. Dans ce fabuleux bazar d’écrire se déballe un théâtre poétique unique, tiraillé entre une volonté incontestable d’éviter l’accumulation de la surconsommation et son revers, l’attachement aux choses qui font sourdre la langue, qui illuminent ce qui est, et réveillent la tendresse du bord du lac. rien ne sert / d’acquérir / il faut se départir / à point Classement, inventaire, legs, boutique, fabrique ludique et festival lyrique, l’établi littéraire de Charles Sagalane accueille tout. Et si ce joyeux tapage faisait résonner votre propre bric-à-brac ? "
32. Vider les lieux
Olivier Rolin
3.78★ (199)

Ajout le 2 mai 2022--"On habite un très vieil appartement, on y a passé la moitié de sa vie, entassé un prodigieux bric-à-brac, journaux, lettres, photos, livres surtout, des livres partout — et puis un jour on est viré, il faut prendre ses cliques et ses claques. Un déménagement, écrit Michel Leiris, c’est une « fin du monde au petit pied », et c’est aussi un jugement dernier : chaque objet, pour être sauvé, est sommé de dire son histoire — un vieux chapeau parle d’un lointain voyage au Texas et d’un auteur de best-sellers internationaux, un fossile d’une plage de sable noir, au bout de la Sibérie, où Tchekhov imprima ses pas, les livres évoquent les lieux et les temps où on les a lus, la bibliothèque devient lanterne magique. Les histoires se bousculent, des paysages se déploient, sortis de l’oubli. Quand en plus la rue d’où on est chassé est celle où fut publié puis traduit l’Ulysse de Joyce, où deux librairies célèbres voyaient passer les plus grands écrivains des langues française et anglaise ; quand l’injonction de vider les lieux vous tombe dessus au moment où une pandémie assigne tout le monde à résidence... alors on se dit que ce chambardement mérite peut-être d’être raconté. On écrit ce livre."
33. L'archet de Milos
Claude Poulain de La Fontaine
3.81★ (21)

Suggestion de babounette...
34. Le bureau d'éclaircissement des destins
Gaëlle Nohant
4.20★ (3645)

Ajout le 10 mai 2023---- Exceptionnelle lecture du moment**** "Au cœur de l’Allemagne, l’International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. La jeune Irène y trouve un emploi en 1990 et se découvre une vocation pour le travail d’investigation. Méticuleuse, obsessionnelle, elle se laisse happer par ses dossiers, au regret de son fils qu’elle élève seule depuis son divorce d’avec son mari allemand. A l'automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps. Un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Il faut retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent. Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aux mystères du Centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle rencontre ses contemporains qui la bouleversent et la guident, de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l’Argentine. Au bout du chemin, comment les vivants recevront-ils ces objets hantés ? Le bureau d’éclaircissement des destins, c’est le fil qui unit ces trajectoires individuelles à la mémoire collective de l’Europe. Une fresque brillamment composée, d’une grande intensité émotionnelle, où Gaëlle Nohant donne toute la puissance de son talent. "
36. Matière première
Raphaël Enthoven
3.30★ (66)

Ajout le 20 décembre 2023 / "Comment élever la philosophie jusqu’aux objets du quotidien ? Comment parler du GPS, de la carte de fidélité, de l’iPhone, des capsules Nespresso, des affiches électorales, des zones fumeurs, de la 3D, de France Info, de la baguette de tradition française, du micro-trottoir ou de Lady Gaga sans verser dans la «mode de la philosophie» qui fait des bulles en pensant le trivial ? La dignité des objets que la philosophie se donne est un faux problème. À l’inverse de ceux qui, à force de demander à la philosophie d’être accessible alors qu’elle l’est déjà, en interdisent l’accès autrement que par la porte de service, l’enjeu, ici, n’est pas de descendre jusqu’au monde en simulant l’intérêt qu’on lui trouve, mais de partir de lui comme d’une matière première."
37. L'assiette du chat : Un souvenir
Frédéric Vitoux
4.30★ (69)

Ajout le 20 février 2024 "Il existe des souvenirs minuscules comme on parle de vies minuscules. Frédéric Vitoux se souvient de cette « assiette du chat », objet de disputes entre son frère, sa sœur et lui, au tout début des années 50. Aucun des trois enfants ne voulait cette assiette pour lui, au prétexte qu’elle aurait servi, quarante ans plus tôt, au chat qui avait colonisé l’appartement, du temps de leur grand-père. Mais les souvenirs minuscules sont-ils si minuscules que ça ? Un fil a beau être ténu, il peut, tel une corde de rappel, faire surgir des brumes du passé des pans entiers de l’histoire familiale, en révéler les secrets, et finir par éclairer peut-être les attitudes longtemps jugées inexplicables des aînés... Pourquoi son père restait-il silencieux, à table, alors qu’à six ans, il devait se rappeler les exploits de la petite chatte ? Que craignait-il ou voulait-il effacer ? Une femme avait veillé sur lui, dès son enfance, Clarisse, amoureuse éperdue de sa mère, et qui ne cessera, sa vie durant, d’inonder de son amour et de son dévouement, les générations successives des Vitoux. Il ne parlera jamais de Clarisse. Et qu’éprouvait-il pour Odette, cette petite fille élevée auprès de lui dans le même appartement familial, fille naturelle de la domestique de ses parents, qui leur avait confié l’enfant ? « Sœur de lait » de son père, comme expliquait à Frédéric sa mère, pour justifier son statut au sein de la famille ? Ou demi-sœur tout court de son père, se demande-il aujourd’hui… Ces deux portraits de femmes hors du commun, aux destins assez parallèles, éclairent ces secrets de famille qu’une modeste « assiette du chat » réveille ici, et autour desquels la plupart des écrivains rôdent, un jour ou l’autre, comme pour se trouver eux-mêmes."
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