La mère de l'auteur vieillit. Difficile d'admettre qu'il va falloir la mettre en maison de retraite.
Presque chaque semaine, le voyage pour venir la voir, l'emmener en sortie, l'écouter.
Et puis, des comptes mère/fille à régler, comme toujours, mais aussi cette complicité de toujours.
Et la mère meurt, et c'est le vide.
Pierrette Fleutiaux, en plus de deux cents pages, réussit, sans nous lasser, à raconter le difficile chemin de la vieillesse de nos parents.
On sent les descriptions vécues, qu'il s'agisse des rapports de famille, de la maison de retraite, des sentiments qui évoluent, des difficultés relationnelles…….
Il ne semblait pas évident pour l'auteur d'écrire sur a mère, mais elle a parfaitement réussi.
«
Des phrases courtes, ma chérie » , lui recommandait toujours sa mère.
Un bel hommage.
Commenter  J’apprécie         240