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EAN : 9782849531501
112 pages
La Boîte à Bulles (23/08/2012)
3.31/5   8 notes
Résumé :
Tout le monde veut être aimé. C’est parfois facile, parfois très compliqué. Il faut un peu de hasard, un peu de magie, un peu de réalité et beaucoup de quotidien.
Il faut avant tout trouver le prestidigitateur, l'alchimiste de notre formule personnelle, qui fasse de chaque jour, un moment de fantaisie. Quelqu'un pour nous montrer comment tout peut être simple, par un tour de passe-passe, d’un simple mot ou grâce à un élixir.
Pour Napoléon, c’est Eloi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Il pourrait s'agir d'un album pour enfants. C'est une gentille fable sur l'amour, l'amour au-delà des différences, la patience nécessaire pour s'apprivoiser, l'importance de commencer à s'aimer soi-même pour se laisser aimer…Tout ceci transposable à l'amitié.
Je me suis laissé imprégner de cette atmosphère calme et tendre, m'arrêtant parfois sur des maximes assez simples et convenues - la douceur et la lenteur de l'album incitent à y méditer. Pas moyen en revanche de m'habituer au graphisme rébarbatif et sinistre (la représentation du petit homme en particulier), qui m'a semblé en décalage avec le propos.
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« J'ai fait la connaissance d'une femme très très grande et d'un homme très très petit. Je n'avais jamais vu des gens s'aimer autant malgré les centimètres qui les séparaient. Quatre-vingt pour être exacte » (Eloïsa et Napoléon).

-

Une nouvelle fois, la recette miraculeuse fonctionne : prenez un homme et une femme en tous points différents, de la taille au caractère, trouver le précieux ingrédient qui les relie et mélanger délicatement. Car si effectivement des générations d'auteurs ont su créer l'alchimie parfaite entre plume et illustrations, jamais nous ne nous en lassons et ce n'est certainement pas avec Eloïsa et Napoléon que cela se produira.

Si semblable des autres récits mais si unique en son genre. C'est cette fois l'agréable présence de parfums de fruits et de fleurs qui viendra raisonner au creux des pages de cet album.

Il s'en est fallu de peu pour que je vous dise que nous avions à faire à un poème illustré. Quelques alexandrins et quelques rimes tout au plus. Car de la poésie, Eloïsa et Napoléon en regorge. C'est une histoire d'amour aussi douce, aussi chantante et aussi pétillante qu'une petite comptine que l'on raconte à un enfant pour l'éveiller au monde. Sauf qu'ici, elle nous rappelle que le bonheur est fait de choses simples comme un regard, un sourire.

De sa plume habile et malicieuse, Cristina Florido décrit ce couple avec tendresse. Jamais on ne les voit parler, on se contente de les observer et d'écouter la voix-off d'un narrateur attendri par cette idylle silencieuse. D'ailleurs, cet homme curieux, nous le côtoierons lors d'une furtive rencontre qui sera pour nous, lecteur, l'occasion de nous poser la question suivante : l'histoire d'Eloïsa et Napoléon peut-elle exister ou n'est-ce que le fantasme que nous nourrissons tous de pouvoir un jour rencontrer l'âme soeur ?

Francisco Ruizge (que Valérie Mangin nous présente dans cet article) livre au dessin des planches superbes. La douceur y est également l'invitée d'honneur. En toute simplicité, on observe ce petit homme bedonnant et jovial, il prépare le petit déjeuner de sa compagne. Eloïsa est filiforme et dotée d'un visage austère. Son physique contraste avec la bonhomie de Napoléon, on s'en amuse mais là aussi avec tendresse car le trait de Francisco Ruizge croque avec justesse ses personnages et rend compte de la richesse du sentiment amoureux.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Avec le temps, le sucre me dérange de plus en plus au niveau du palais, surtout dans le café. Et le sirupeux me colle beaucoup trop à la gorge.
Et ici, je dois dire que ça a du mal passer ! Doux et sucré, voir mièvre parfois. D'autant que ça m'a peu intéressé dans le déroulé, également.

Mais commençons par le commencement : l'idée de l'histoire m'a intéressé et j'ai vite eu envie de découvrir la suite, même si j'ai commencé à avoir peur vers la moitié de l'album. En effet, elle avance assez peu au final, et même stagne un peu dans un chapitre complètement hors-sujet (selon moi) dans l'histoire.
En fait, c'est plutôt que cette histoire est mignonne et touchante, mais qu'elle est très limitée dans son déroulé (on s'arrête assez vite, ce qui est frustrant à mon gout) et que l'on présente bien plus le point de vue du gars. le dessin joue bien dessus, notamment sur les idées de taille, mais les pages s'enchainent vite sans beaucoup d'actions et au final je me suis retrouvé à le lire en dix minutes en attendant vainement le moment du décollage.

Un peu déçu de cet opus, donc, qui peine à me convaincre. J'ai gouté à trop de bonnes BD pour rester là-dessus, malgré le côté doux qui en ressort. Trop de sucre, je pense.
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Quel plaisir de lecture cette petite BD !
Toute chaleureuse, aussi dorée que la couverture.
Quand une grande tige toute triste s'étale aux pieds d'un tout petit bonhomme de fleuriste, c'est sa vie, leur vie qui s'emplit de parfums et de douceurs.
Faut qu'elle fasse attention Eloisa : je suis sous le charme de Napoléon : ses cheveux hirsutes et ses petits yeux malins.
Et quelques traits forts judicieux.

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Eloîsa et Napoléon s'aiment , tout simplement , malgré leur différence de taille. Des humains ordinaires, ni très beaux, ni très intelligents, elle, plutôt sauvage, lui plutôt mal dans sa peau, vont se rencontrer et tomber amoureux.
Ces deux-là se connaissent bien, s'aiment tels qu'ils sont heureux de se réveiller avec l'autre le matin.

C'est plutôt banal, mais c'est raconté avec beaucoup d'émotion. Pas besoin d'une belle princesse un peu naïve ou d'un élégant chevalier à la voiture rutilante pour raconter une belle histoire d'amour.

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critiques presse (2)
BDGest
21 septembre 2012
Histoire d'amour toute simple, racontée avec beaucoup de maestria, Eloïsa et Napoléon est tout à fait recommandable.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
24 août 2012
Eloïsa et Napoléon se présente comme un récit onirique au ton précieux et romanesque, avec une mise en page très aérée et des traits épurés.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est alors que commençaient les baisers, les murmures, les caresses qui sentaient les fruits, les paroles au bon goût de mer, jusqu'à ce que l'horloge leur indique que leur petit monde à eux devait laisser place à l'autre, celui du reste des humains.
Ils laissaient là leur jeu, qu'ils reprendraient le soir, la pensée du retour à la maison les aidait à entamer une nouvelle journée pourtant monotone.
Elle s'habillait lentement, comme pour s'habituer peu à peu à la réalité pendant qu'il l'observait, encore tout engourdi par les baisers.
Il la regardait ensuite partir. Elle avait à moitié recouvré sa froideur, lui disant au revoir, fâchée et sérieuse comme une petite fille sur le chemin de l'école en hiver.
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Quand je suis dans le bus, j'aime bien regarder les gens et essayer d'imaginer leur vie.
Il m'arrive parfois de penser que certaines personnes consacrent une bonne partie de leur temps à se préparer à affrontre le jugement d'inconnus curieux comme moi.
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Chaque jour, une fois levé, il lui pressait des oranges et épluchait pour elle des fruits exotiques afin de nourrir la douceur de son caractère, bien cachée dans un tout petit coin de son cerveau
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J'ai fait la connaissance d'une femme très très grande et d'un homme très très petit. Je n'avais jamais vu des gens s'aimer autant malgré les centimètres qui les séparaient, quatre-vingt pour être exact.
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