Le seul adjectif que les gens emploient pour me décrire est : indiscernable. Pour eux, c’est un défaut, pour moi c’est un privilège. Et pour le « Sade », n’allez pas croire que j’ai des liens de parenté avec cet homme qui a tant fasciné le monde à une époque, de par son sadisme qui a été inspiré de son nom.
Cependant, quel grand homme, je me dis. La plupart des gens ne l’ont jamais compris, jusqu’à aujourd’hui, il est traité de fou, de dérangé et de machiavélique.
Pourtant, moi je l’ai compris et pour vous dire, je le trouve impressionnant et inspirant. Surtout qu’il en faut beaucoup pour m’impressionner et m’inspirer. C’est pour vous dire combien cet homme, le Marquis de Sade, avait une personnalité incroyable et fascinante.
Sinon, je ne donnerai aucune information supplémentaire sur ma noble personne car je n’aime pas me dévoiler, c’est trop facile et satisfaisant. Or je n’aime ni la facilité ni satisfaire les autres. Torturer est encore plus excitant, et ce, dans tous les sens du terme.
Parfois je me trouve « idiote » de vouloir accorder le bénéfice du doute à l’autre en essayant de comprendre le pourquoi de son agissement. Le pire ? J’ai cru pouvoir changer mon copain, en le rendant moins violent. Je me suis acharnée à trouver des explications logiques à son comportement déplacé, mais rien n’y faisait. Car en fin de compte, les personnes qu’on s’obstine à vouloir changer, peuvent-elles vraiment changer ?
Il faut dire que la psychologie est une discipline qui m’enthousiasme depuis mon adolescence car le côté obscur des individus m’a toujours fascinée : comprendre la psyché de l’homme, ses conflits intérieurs, le refoulement de ses désirs les plus enfouis ainsi que toutes les conséquences sur sa vie en société. Je fais partie de ceux qui pensent que le bien et le mal sont indissociables.
Dès ce soir, j’aurai ma dose de jeunes femelles vierges à quatre pattes, rien que pour moi. Car la condition pour que j’en baise une ou que j’aie même cette envie, il faut être vierge. Qu’aucun homme n’ait jamais touché à mon jouet sexuel. Ah non, je ne peux être un second, je dois toujours être le premier, en tout. Jusque dans le sexe.
Et une femme vierge est beaucoup plus excitante et exaltante de par son innocence à détruire peu à peu pour la transformer en « garce » et la rendre dépendante du plaisir sexuel, avant de l’abandonner. Ne me méprenez-pas, ici « garce » s’entend dans le bon sens du terme.
Comme disait mon cher ami de longue date, Sigmund Freud : la découverte de sa propre sexualité commence dès le bas-âge. Il faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte, ou préférer faire la politique de l’autruche.