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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout d'abord je remercie Masse critique Babelio pour l'envoi du livre.

''L'absence selon Camille'' fait partie de la trilogie de la transparence. Je n'ai pas lu les deux précédents livres : ''La transparence selon Irina'' et ''Le silence selon Manon'' mais cela ne m'a pas du tout gêné pour la lecture.

Benjamin Fogel nous entraîne en 2060 où la transparence est de mise. Les bébés sont pucés dès la naissance afin d'être tracés toute leur vie. Les casiers judiciaires sont visibles par tous, l'intelligence artificielle calcule grâce à des algorithmes les comptabilités amoureuses, le revenu universel est perçu par tous...
Les obscuranets représentent le contre-pouvoir dans cette société de la transparence et remettent en cause l'ordre établi. Leur slogan ''Malgré la transparence, on vous ment''.
A quel prix et jusqu'où peut-on aller pour s'opposer aux idées des autres ? On peut modifier son apparence grâce à des modificateurs des traits du visage, modifier sa voix, enlever sa puce, tuer... ?

Un roman qui fait réfléchir au monde de demain, qui mêle progrès technologiques et ambitions politiques.
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Nous sommes en 2060, la vie virtuelle prédomine sur la vie réelle : les gens sont pucés et toute leur vie privée ou professionnelle est étalée sur le Net. Ils passent leur temps à surveiller leur cote de popularité… Un groupe résiste de par le monde : les Obscuranets qui revendiquent le droit à vivre sans être connecté ! En France, les élections présidentielles approchent et la commissaire Holly Mille avec l'aide de son père, vaillant retraité de 85 ans, est chargée d'empêcher leurs actions terroristes.
Ce roman original est à la fois thriller d'anticipation et enquête policière. Nous suivons un personnage par chapitre, parfois du côté des forces de l'ordre et des pouvoirs publics, parfois du côté des rebelles. La société future imaginée par l'auteur est intéressante, avec des personnages attachants et une traque qui nous tient en haleine. Cette fiction met en avant la dérive de l'hyperconnectivité et l'exploitation qui peut en être faite par les pouvoirs publics ou des organisations en tout genre ayant une ligne de conduite pas toujours intègre.
Seul bémol : les chapitres du début comportent de longues (trop longues à mon goût) descriptions des idées politiques et sociétales des uns et des autres. le style de ces passages me fait penser à un recueil politique de revendications actuelles – ce qui me gêne quand je souhaite m'évader du quotidien avec un bon thriller.
Ce roman est le 3ᵉ opus d'une trilogie consacrée à la « transparence » comme système politique. Je n'ai pas lu les deux premiers, cela ne m'a pas gêné, il n'y a aucun personnage récurrent.
Ce livre m'a donné envie de relire mes classiques : 1984, le meilleur des mondes et Ravage…
Livre lu dans le cadre de Masse Critique. Je remercie Babelio et Rivages/Noir de m'avoir permis de passer un bon moment et découvrir un auteur français contemporain.
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Livre reçu lors d'une masse critique, merci à Babelio et aux éditions Rivage pour l'envoi.
Je ne connaissais pas du tout Benjamin Fogel mais le résumé m'avait intrigué. Avant de commencer ma lecture, j'ai découvert qu'il s'agissait du 3ème tome de la trilogie de la transparence, entamé avec La transparence selon Irina et suivi du Silence selon Manon. Néanmoins, il est tout à fait possible de lire ce livre indépendamment.
J'ai beaucoup aimé découvrir cet univers utopiste où la transparence a renversé le capitalisme et permis de sauver en partie la planète. Mais alors que les citoyens sont tenus à tout divulguer sur le Réseau et sont pucés dès leur naissance, ils peuvent devenir totalement anonyme dans la vie réelle, utiliser des pseudo ou encore cacher leur apparence grâce à des modificateurs électroniques.
Cette société qui semble idyllique (revenu universel, travail réalisé par des machines, aide de l'IA), fait pourtant peur à Zax et ses Obscuranet. Ils veulent à tout prix rétablir l'anonymat en ligne et sont prêts à tout pour y arriver.
Benjamin Fogel maîtrise son sujet (et la bibliographie en fin de livre est la pour le prouver). Qu'on y croit ou pas, il nous montre une société possible, plus évoluée et plus respectueuse des individus mais qui n'est pas sans défaut. Il extrapole un futur possible aux travers des événements récents, et nous montre que tout n'est pas encore perdu face à la montée des extrêmes et l'avenir de la planète.
Ses personnages sont intéressants et loin des clichés gentils/mauvais qu'on peut parfois avoir dans ce genre de roman. Et c'est justement eux qui font qu'on parvient à s'attacher autant à l'univers tout en se demandant comment cela va se terminer.
Un auteur à découvrir assurément, de préférence en commençant par le début pour mieux comprendre comment la société a évolué vers la transparence.
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