La guerre, avait-il découvert, consistait en une longue inactivité entrecoupée de plages d'agitation frénétique.
(p.388)
La première guerre mondiale est vue sous un angle personnalisé par les différentes familles qui composent ce grand roman
Il fit remarquer que des hommes de races différentes avaient combattu côte côté pendant cette guerre. « Un lien réciproque d’amitié et de gratitude s’est établi ». La Société des nations serait une grande famille. Ne serait-il pas normal que les ressortissants des uns et des autres soient traités en égaux ?
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Ce fut encore Cecil qui répondit : « C’est, hélas, un sujet très controversé »
Gus faillit le croire sincèrement attristé. « La seule idée d’en débattre a déjà semé la discorde »
- J’ai entendu dire que vous travailliez pour le président. Que pensez-vous de Mr Wilson ?
- Je l’admire profondément, répondit Gus. C’est un homme qui sait être pragmatique en politique sans renoncer pour autant à ses idéaux
Autant j'avais adoré Les piliers de la terre et Un monde sans fin autant ce livre m'a déçu et agacé . Si on y retrouve le talent de conteur de saga de Ken Follett et si les faits cités sont historiquement exacts , le côté caricatural des personnages, tous formidables d'un côté, tous exécrables de l'autre finit par être carrément énervant.