Citations sur Le Bureau des Affaires occultes, tome 3 : Les nuits d.. (20)
Je songeais à la beauté fragile de certaines aubes. A ces cieux qui ne sont jamais aussi beaux que lorsque la lumière épouse l'ombre.
(p. 365)
Ses repérages étaient effectués de longue date. Il savait exactement où se rendre pour trouver de quoi assouvir ses sombres désirs, calmer la bête qui ne sommeillait que d'un oeil dans les tréfonds de son âme.
En matière de crime, la bêtise n’est jamais considérée comme une circonstance atténuante !
Ne faites pas attention à toutes ces fables qui courent les rues, dit Aglaé en se voulant rassurante. Lorsque les gens sont confrontés à une menace qu'il leur est impossible de fuir ou de combattre, leur réflexe naturel est de chercher des boucs émissaires. Des responsables, quels qu'ils soient, sur lesquels ils peuvent passer leur colère. Cela les aide à surmonter leur angoisse.
C'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'ont poussé à devenir inspecteur, ce désir de plonger jusqu'aux racines du mal. J'ai besoin de comprendre les mécanismes qui peuvent transformer un homme ordinaire en odieux criminel.
Hier et demain ne correspondaient plus à rien, seul existait l'instant présent.
Lorsque les souvenirs affluaient, semblables à de petites bêtes cruelles et voraces. Il les laissait approcher, s'accrocher à lui, l'assaillir... pour mieux savourer par anticipation leur défaite inéluctable.
-Ne faites pas trop attention à toutes ces fables qui courent les rues, dit Aglaé en se voulant rassurante. Lorsque les gens sont confrontés à une menace qu'il leur est impossible de fuir ou de combattre, leur réflexe naturel est de chercher des boucs émissaires. Des responsables, quels qu'ils soient, sur lesquels ils peuvent passer leur colère. Cela les aide à surmonter leur angoisse.
C'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'ont poussé à devenir inspecteur, ce désir de plonger jusqu'aux racines du mal. J'ai besoin de comprendre les mécanismes qui peuvent transformer un homme ordonaire en odieux criminel.
Son père se leva. Il n'était guère plus grand qu'elle mais avait conservé ses épaules musculeuses et son torse puissant. Un rictus cruel lui déformait le visage, faisant ressortir la laideur des cicatrices laissées par la variole. Lentement, il se mit à marteler du poing droit la paume de sa main gauche.