Stella, Tome 1 et 2

Cette intégrale regroupe les tomes 1 et 2 des aventures sexuelles de Stella, deux premiers chapitres donc d'un mini cycle composé d'au moins deux tomes supplémentaires. Cette nouvelle édition chez Dynamite est plutôt classieuse avec un couverture cartonnée et un papier épais et d'excellent qualité. Pour ce qui est du contenu il s'agit d'une BD pornographique parus initialement en 1988 et 1989, ici l'éditeur a pris le parti de proposer des versions non censurées des récits initiaux ainsi qu'une réécriture intégrale des textes et dialogues afin sans doute d'actualiser la chose aux standards de notre langage primaire actuels.
Graphiquement, même si c'est plutôt daté avec un style qui transpire les années 90, franchement c'est plutôt pas mal avec même certains visages quasi photo réalistes. Il y a même un travail notable dans le soin apporté aux détails qui meublent chaque case. Finalement c'est surtout au niveau de la morphologie des personnages et de la dynamique globale que cela pêche. Pour une BD de ce genre, au niveau graphique on reste quand même assez largement dans le haut du panier même avec ce qui se fait aujourd'hui. Au niveau de l'intrigue c'est un enchainement de scénettes où l'auteur tente de proposer à chaque fois une nouvelle source de plaisir à son héroïne jeune femme se voulant maladivement insatiable et obsessionnelle.
Dans le premier tome, l'action prend place dans un cadre urbain, et c'est dans des quartiers sordides que Stella se présente à nous tel une prostituée mais offrant gratuitement ses services à qui lui offrira la promesse d'un ébat débridé. Dans le second tome, l'auteur choisit de développer tout ce qui à trait au SM, l'action se déroule volontairement dans l'environnement bourgeois d'un château avec des partenaires de la haute société tout aussi enjoué à l'idée d'accompagner Stella dans les plus extrêmes de ses tentations. Pour qui est amateur de ce genre de BD, cette intégrale est un bon produit.
Merci Babelio et masse critique.

Stella n'arrive pas à satisfaire seule sa libido débordante. Elle parcourt la rue telle une prostituée pour y rencontrer des coups d'un soir. Elle aime le sexe, lesbien ou un et même plusieurs bons mâles. A la moindre occasion, elle s'envoie en l'air. Puis, un vieux monsieur lui propose le mariage mais, heureusement pour elle, il ne veut pas lui imposer la fidélité, bien au contraire, il aime exposer son nouveau joyaux aux yeux de ses relations...
Cette bande dessinée regroupe les deux premiers tomes des aventures sexuelles de la sulfureuse et insatiable Stella. Belle de nuit, au corps parfait, elle se donne sans compter. La belle est aussi une redoutable dominatrice. Dans cette bande dessinée, le scénario est plutôt du côté des abonnés absents, tout est fait pour exhiber l'héroïne et ses conquêtes dans des situations hautement pornographiques. Exit l'histoire, vous pourriez vous contenter de regarder les images. Pour ma part, je trouve les dessins très durs, sans nuance, en noir et blanc, ce qui ajoute une dimension violente à la pornographie. J'ai donc moyennement aimé. Malgré les frasques qui se multiplient, je me suis surtout ennuyé. Bref, si le scénario avait été plus travaillé, peut-être que j'aurais accroché d'avantage à cette bande dessinée très pornographique. Je l'ai téléchargée sur le site de la Musardine en version PDF et je dois vous dire que la qualité de la numérisation est excellente.

Lecture pour un public adulte et averti. Cette BD regroupe les nuits blanches de Stella et les nuits sadiques de Stella.

Les fantasmes de Foxer ont pour doux prénom « Stella ». Une panthère insatiable, vaguant la nuit entre les rues à la recherche de proies charnelles dans un simple habillé comme le Spectre Soyeux dans Watchmen, c'est-à-dire : corset + gant et botte montante le tout de cuire.

Tel un succube, Stella attire les hommes à elle. de ces rencontres elle s'abreuve de plaisir charnel et fait devenir les hommes ses esclaves. Nymphomane à l'intérieur d'elle chauffe l'excitation d'assouvir ce besoin, mais à l'extérieur elle semble froide par le manque d'expression faciale. Sans doute cette simplicité de séduire lui est limite ennuyante.
Tout cela reste brut dans l'acte, même s'il y du BDSM : bondage, domination soumission, sadomasochisme, ainsi que des fantasmes de certains des personnages qui pimentent les pauvres dialogues.
On pourrait penser qu'en se faisant traiter de putain, chienne, salope... que Stella est docile, dominée par les hommes, mais elle sait se défendre et refuser les mauvais hommes. Surprenante par son caractère elle est indomptable, insaisissable.

Les dessins en Noir et Blanc donnent de la profondeur aux corps bien croqués, surtout par ce beau jeu d'ombres et d'éclairage que Foxer a réalisés, rendant cela proche du réel. Tantôt debout, assis, allongé, les angles de vue nous font être spectateur (voyeur) au bon plaisir de l'auteur.
Éros devrait être content de voir ces orgies, de voir ces gens se donner du plaisir réciproquement… Car après tout : ce qui fait du bien au corps fait du bien à l'esprit.

Merci à La Musardine pour cette découverte via la Masse Critique de décembre, qui me fait office de cadeau d'anniversaire en même temps. ♥

http://dcafeine.blogspot.be/2016/12/stella-tomes-1-2-de-jean-foxer.html

Stella est une grosse cochonne aux talents cunilaires indiscutable et à la libido plus qu'exacerbée. Et quoi de mieux , afin de remplir ces envies de nymphomane lubrique que d'aller butiner du nectar directement au distributeur ? D'autant plus qu'elle habite dans une ville ou Sodome et Gomorrhe ferait passer Rocco Siffredi pour un jeune novice.

Ni une ni deux , telle une cabri en rûte , la voilà qui descend les escaliers de son appartement pour se retrouver en mode open-bar et prête à se livrer à toutes sortes de débauches (youhouu)

Comme elle a gros appétit, notre jeune donzelle portant si fièrement l'éten-dart d'une brasserie belge , va rapidement s'enfiler quelques saucisses, presbytes et moules (de) pas-sages.
Rassasiée ? Que nenni! L'appétit persiste, mais comment faire ? Allons directement vérifier si le menu de la taverne du coin est bien achalandée pardi ! ... Et ce , au risque même d'y mettre la main à la pâte, de poculer un peu et de faire le nettoyage des outils, mais là je m'égare!

Comme vous ne l'aurez pas compris, ce livre ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans la fessée, le pincement de tétons façons S&M.

Alors ne me demandez pas comment et pourquoi Jean Foxer, l'auteur, est passé de confectionneurs de costumes pour l'opéra à grand pope de la bd érotique et soda-maso dans les années 80 .. je n'en sais foutrement rien.

Quoiqu'il en soit il ne faut pas avoir le pénis tordu pour o-mettre que cela a été dessiné à une époque ou Youporn, RedTube et MatMaBite n'existaient pas (NDM : le dernier site web, c'est moi qui l'ai inventé n'essayez pas, c'est une blague). A cette époque préhistorique , avant l'Internet, nous simples hommes pré-pubère & cie n'avions que notre imagination , le poignet et ce genre de lecture pour soulager nos pulsions lubriques (NDM : si si toi , qui me lis, je sais que tu l'as déjà fait!). Bref , il faut mettre cela en perspective.

Malgré un personnage fort de caractère qui ne s'abandonne jamais complètement à ces désirs, ainsi qu'à un durcissement de la situation au fils des pages (sic!), je n'ai jamais vraiment décollé.
L'ambiance est moite et glaciale, la fornication y coule à flot et je vous épargne l'aspect narratif scabreux et terre-à-terre qui tiens sur un post-it ; le tout vous donnera un image un poil floutée et intéressante de l'imaginaire sexuel des années 80' que vous pourrez comparer aisément avec celle d'aujourd'hui.

Pour les plus glandu d'entre vous, la technique graphique utilisé est le lavis et les corps sont tous archétypé à l'extrême ... avec le recul, c'est même limite ennuyant.
Inutile évidemment de chercher la psychologie des personnages, on est pas chez Cervantes même s'il y a plein d'hidalgo prêt à sortir leur lances pour une partie de billard.

Une lecture difficile qui risque de vous ébranler si vous n'êtes pas partie de la tapette à fesse et autres joyeuseté.

Stella, c'est donc une BD entre sévir et sévices, chez l'éditeur Dynamite, et qui fera bander les plus endurants et/ou pervers d'entre-vous (gaffe à la pression sanguine tout de même).

Préparez vos kleenex ...
Lien : http://dcafeine.blogspot.be/..

un an après son mariage 💍 avec le l, écrivain de romans sado masochiste,
Alban de Montigny, Stella se retrouve veuve. et hérite
du château 🏰 où elle règne en maitresse despotique ce qu, appréciait beaucoup son défunt époux.la beauté du dessin éclaire nos yeux de plaisir, la perversité et le vice sont pourtant bien présent. 😜