Le deuxième tome de la série du jade. J'ai autant aimé celui-là que le précédent et j'attends avec impatience de me lancer dans le troisième tome !
Cette série évoque le pouvoir, l'amour qui se réalise mais dans la majorité du temps qui est impossible ; amour sous toutes ses formes, des chevaux, filial, de l'âme soeur (le biyiniao - l'oiseau double qui réunit le yin et le yang des amoureux). L'origine de la trilogie, le fameux bi noir étoilé de jade qui représente l'union entre le bouvier et la tisserande représente bien les péripéties de ces ouvrages.
La conquête du pouvoir est l'un des ressorts du livre : le premier évoquait celui du premier ministre Lubuwei qui apporte le bi dans le royaume du Qin ; le deuxième se concentre sur la transformation du petit Zheng en l'empereur Qinshihuangdi, "une main de jade gantée de soie".
A la lecture des critiques sur ce livre (heureusement que je ne les ai pas lus avant la lecture !), je m'étonnais d'en avoir apprécié la lecture. Est-ce parce que mes connaissances en chinois m'ont permis de m'immerger dans les multiples noms chinois donnés et leurs significations ? Peut-être et même sûrement. Car tous les noms ont un sens (et le roi du Qin le sait bien puisqu'il décide de tout renommer !).
Le troisième tome devrait suivre les tribulations de Poisson d'or, le compagnon de jeu de Zheng.
Ce livre interroge également sur l'importance de l'éducation sur le destin, car les quatre jeunes ayant grandi ensemble Zheng, Poisson d'or (marqué par un bi) - les jumeaux, Rosée printanière et Zhaogao évoluent personnellement et dans la société selon leurs interactions dans leur enfance et de manière tellement différente voire inattendue.
La politique et la religion sont également étroitement emmêlées et qui va finalement l'emporter du taoïsme de la reine mère Huayang au légisme du roi ? D'ailleurs le légisme en chinois s'appelle fagua (fa pour loi qui est le même idéogramme que pour la France "Faguo")...
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