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Une femme est assassinée chez elle, à Amsterdam, il s'agissait de la belle Elsa de Charmoy.
Un homme, un de ses ex-amants est aussitôt soupçonné, car il a été vu dans la rue le soir du meurtre.
Mais pour l'inspecteur van der Valk rien n'est jamais aussi évident qu'il le paraît.
Cette enquête est assez atypique car ici les apparences sont souvent trompeuses.
Le roman ressemble d'ailleurs davantage au récit d'une histoire d'amour bien particulière plutôt qu'à une enquête policière classique.
J'ai bien aimé suivre cette enquête, car le policier a des méthodes bien à lui et j'ai trouvé cela très original, même si le récit est parfois un peu lent.
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce polar, du moins je n'ai pas accroché dès le départ et je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce qui suivait !

A priori il a été écrit avant Frontière belge, qui lui m'avait beaucoup plu ! Celui-ci est lent mais lent ! La première partie n'est quasiment qu'un monologue de van der Valk, il m'a donné l'impression d'avoir peur du silence à tant vouloir le combler !

La seconde partie est basée sur la vie de Martin à l'époque où il fréquentait Elsa et je n'ai eu d'empathie pour aucun des personnages présentés, ni aucun intérêt pour leurs vies !

La troisième partie s'intitule “La maison d'arrêt" et j'avais tellement été lâchée précédemment que je n'ai pas été du tout attentive, ni intéressée !

J'ai eu l'impression que malgré un personnage principal identique, la forme et la teneur du roman étaient le fait de deux auteurs différents ! Je finis la lecture à moitié démoralisée pour le coup, la sinistrose du texte m'a contaminé !

#lamouraamsterdam #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Lecture THEMATIQUE juin 2021 : Moins de 100 lecteurs Babelio
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J'ai adoré Frontière belge du même auteur, mais ici je n'ai absolument pas retrouvé la plume magique qui m'avait tant enchantée. Elsa de Charmoy, une femme sulfureuse se fait assassiner alors que Martin son ex-amant traînait dans sa rue, il a été vu par une vieille dame qui surveillait le quartier, il se fait donc arrêter. L'inspecteur van der Valk le croit quand il dit être innocent, même si toutes les apparences sont contre lui. Il parle beaucoup avec Martin, l'emmène perquisitionner chez Elsa à deux reprises. Il a des méthodes peu courantes et parle sans cesse. La deuxième partie est consacrée à la longue histoire d'amour (ou de manipulation ) entre Elsa et Martin, c'est une femme entretenue. Puis on assiste à un très long dialogue entre le juge et Martin sur les principes de la justice. Finalement l'inspecteur démasque le vrai coupable sans qu'on sache vraiment comment, il lui tend un piège et l'homme y plonge, mais la conclusion donne l'impression d'être bâclée.

Un polar atypique, presque sans action, avec des digressions incessantes sur la justice, la culpabilité, l'innocence, le tout très peu convaincant, aucun des personnages n'est attachant. J'ai eu beaucoup de peine à finir ce polar interminable et dont l'intrigue sommaire ne m'a pas du tout tenue en haleine. Ce n'est pas que le décalage historique avec l'immédiat après-guerre qui est problématique, parce qu je le répète, Frontière belge est très réussi.

Un grand merci à Mylène de l'Archipel pour cette découverte, même si la magie n'a pas opéré

#LAMOURÀAMSTERDAM #NetGalleyFrance

Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Une femme, Elsa de Charmoy a été assassinée dans son appartement. Martin Son ex-amant qui rôdait près de l'immeuble à l'heure du crime, a été arrêté. le dossier est bouclé… Sauf pour van der Valk, du Bureau Central de Police d'Amsterdam. L'inspecteur doute de la culpabilité de celui ci malgré les nombreuses preuves qui l'accable. Cette enquête est atypique car les apparences sont souvent trompeuses. Et L'enquêteur van der Valk a des méthodes qui lui sont propre. Malgré tout j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, des décrochages de lecture sans doute liés au rythme souvent très lent, découpé, entre l'enquête et les retours en arrière sur l'histoire Elsa et Martin.
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Ce roman policier nous plonge dans une atmosphère étrange. Nicolas Freeling déploie son intrigue loin des standards habituels de ce genre de romans. L'enquête policière est finalement moins importante que la psychologie des personnages et l'histoire qui les a fait arriver là où ils en sont.
On suit donc Martin, dont l'ancienne maitresse Elsa a été assassinée. La police l'interroge, il est le seul suspect. La première partie tourne autour de l'enquête et des échanges entre Martin et l'inspecteur van der Valk, qui ne semble pas croire en sa culpabilité. Puis on plonge avec Martin dans les souvenirs de sa relation avec Elsa, avant de revenir au présent dans la troisième partie.
La narration du roman est assez atypique. On se place toujours du point de vue de Martin et on ne suit pas vraiment les avancées de l'enquête. On est donc comme lui, un peu perdu dans l'instruction d'un meurtre dont il semble le coupable idéal. On arrive d'ailleurs à douter de son innocence. Parce que franchement, qui, à part lui aurait voulu tuer Elsa.
L'auteur nous sert un roman original avec un rythme particulier qui se démarque vraiment de ce qu'on peut lire actuellement. Et si L'intrigue est marquée dans certains aspects par l'époque à laquelle le livre a été écrit, l'intrigue reste actuelle. Et même si la fin semble un peu bâclée et les motivations du coupables un peu floues, l'important n'est pas vraiment là et le roman reste un plaisir à lire.
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Merci aux éditions L'archipel et Babelio pour l'envoi de ce roman policier.
Amsterdam, une femme est assassinée, son ex amant est arrêté car il se trouvait près du lieu du crime.
L'inspecteur van der Valk va enquêter parce qu'il pense que ce n'est pas le coupable. Il va tenter de comprendre qui était la victime en écoutant l'ex amant.
Ce roman écrit dans les années 60 est réédité. Il est composé en 3 parties qui constituent les chapitres et je trouve donne une longueur à l'histoire.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire car beaucoup de longueur, de lenteur. Les personnages ne m'ont pas inspirés.
Il y a des mots dans le roman qui sont bizarre est-ce un problème de traduction (inspecteraient)

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Cet été, mon rythme de lecture est quelque peu ralenti alors je me suis laissée tenter par une nouveauté : un auteur que je ne connaissais pas et un cadre inédit, Amsterdam. Ce roman bref me semblait être un bon compromis, un vent de nouveauté et en même temps, une lecture rapide grâce à la brièveté du livre.

Elsa de Charmoy a été assassinée chez elle. Cette femme intriguante laisse derrière elle un parfum sulfureux et son ancien amant qui rôdait non loin de son appartement est arrêté. Mais l'inspecteur van der Valk trouve tout cela trop évident. Il creuse donc plus avant pour débusquer l'assassin.

Tout d'abord, ce roman est comparé à une enquête de Maigret, je m'attendais donc à retrouver une atmosphère bien particulière, lente et parfois déroutante. Nul doute que c'est le cas ici. Il y a beaucoup de lenteurs au cours de cette enquête – et peut-être même trop pour moi qui suis pourtant habituée aux polars islandais déjà réputés pour leur rythme lent. L'enquête avance sans que nous ne sachions vraiment comment, l'enquêteur parle beaucoup, plaisante, se perd dans les méandres de sa propre conversation, dans ses intimes convictions qui ne sont que vaguement étayées. La recherche d'indices est vague, nous n'assistons à presque rien, hormis une ou deux fouilles du domicile de la victime en présence du suspect. Les règles qui régissent le métier d'enquêteur paraissent bien loin des préoccupations de l'enquêteur qui parle ouvertement au suspect, qui semble parfois copiner avec lui – au point où le lecteur se demande si ce n'est pas une technique pour endormir sa méfiance et le piéger. L'attitude de l'enquêteur est donc trouble et m'a laissé un petit goût amer, car je peinais à trouver sa logique. Nous ne savons vraiment pas comment il démêle l'écheveau, nous ignorons les fondements de ses spéculations et cela m'a laissé un goût d'inachevé en bouche en plus de me frustrer terriblement.

Le principal suspect ne m'a malheureusement pas beaucoup plus convaincue. Il se laisse ballotter, accepte de jouer la poupée de chiffon aux mains du système judiciaire. Il ne clame pas spécialement son innocence, se sent manipulé, se confie, doute, hésite, mais n'entreprend rien de concret pour se sortir de cette mauvaise passe. Je l'ai finalement trouvé très (trop ! ) passif. Allié au tempo lent du récit, cela a sans doute joué dans ma réception de l'oeuvre. Aucun personnage, aucun élément ne fait des remous dans le long fleuve tranquille de l'enquête. Aucun événement saillant, aucune rébellion, juste une acceptation résignée et douloureuse de la part de l'accusé, convaincu que la vérité éclatera d'elle-même. Je me fais peut être des illusions, mais je doute que nous soyons aussi placides face à une accusation de meurtre dont nous nous savons innocent, même si nos sentiments vis à vis de la défunte victime sont ambivalents. J'ai dans l'idée que nous nous débattrions comme un poisson piégé dans un filet, comme dans un ultime sursaut de désir de vivre. Finalement, il y a quelque chose de kafkaïen dans ce roman : l'homme est déshumanisé, il n'est plus qu'un pantin aux mains d'un système qu'il ne maîtrise pas et dont, nous-mêmes, nous ne comprenons pas le fonctionnement.

Les relations entre les êtres sont étranges dans l'Amour à Amsterdam. Martin est égal à lui-même face à l'enquête qui le vise et dans sa vie privée. Il se laisse porter, pense être actif mais en réalité se leurre sur les êtres, enfin surtout sur quelques-uns. Sa femme Sophia est quant à elle énergique et lucide. Cela crée un contrepoint intéressant. En fait, lorsque j'ai découvert le récit des amours passés de Martin et d'Elsa, il m'a irrésistiblement fait penser à Swan (merci les lectures de prépa : Un amour de Swann, de Proust). Martin arrive aux autres par une porte, les enferme dans un rôle et a toutes les peines du monde à les faire sortir de la case dans laquelle il les a rangés. Il n'est pas capable de voir au-delà des apparences premières et se débat comme un poisson dans la nasse quand on essaie de lui faire entrevoir un morceau de vérité. Son histoire avec Elsa est à la fois déroutante et pathétique. Il éveille notre pitié par son aveuglement et, osons le mot, il nous agace un peu aussi. le récit de ses amours passées est donc intéressant puisqu'il éclaire la personnalité de Martin mais aussi celle d'Elsa. Cela permet de mieux cerner la victime. le portrait qui apparaît entre les lignes n'est pas toujours flatteur et nous conduit à chercher ce qu'elle aurait pu faire pour éveiller la rancoeur de son assassin.

La structure du roman enfin est intéressante. Elle est construite à n'en pas douter pour avoir un effet sur le lecteur. Mais cet effet est à double tranchant. Dans mon cas, j'ai trouvé que cela hachait l'intrigue et diluait encore l'enquête, ce qui ne m'a pas spécialement fait plaisir. L'interlude offert par l'histoire de Martin et d'Elsa peut bien évidemment passionner d'autres lecteurs qui apprécieront ce retour en arrière, éclairant la situation actuelle. Je pense qu'il y a là quelque chose de très personnel dans la question de savourer ou non le montage romanesque.

Ainsi, L'Amour à Amsterdam de Nicolas Freeling est un rendez-vous manqué pour moi. Si le roman a des qualités, il n'a pas réussi à me faire vibrer. J'ai trouvé l'ensemble trop lent et les personnages trop passifs pour un effet global trop brumeux et énigmatique dans la conduite des investigations. Ce n'est là bien évidemment que mon avis, et je ne doute pas que le livre conquière son public, d'ailleurs, qui sait… peut être ferez-vous partie des amateurs!
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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"L'amour à Amsterdam", de Nicolas Freeling, une enquête surannée à la Simenon!

L'intelligence des protagonistes,la richesse de leur abord psychologique et la finesse des dialogues concourent à la sensation,pour le lecteur,d'assister à une partie d'échecs ou à un duel d'escrime de haut vol.
Le style anachronique,légèrement suranné, est par la même singulier donc remarquable.
Tout cela dans une Amsterdam décrite sans fard,authentique,ajoute force à l'immersion littéraire.
Merci à la maison d'édition et à Netgalley pour ce prêt.
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Bizarre ce roman policier; il y a bien un meurtre qui est finalement résolu mais c'est un aspect secondaire par rapport d'une part à un genre de triangle amoureux et d'autres part aux relations inhabituelles et troublantes que lie l'inspecteur avec son suspect. L'enquête est ainsi mise sur pause pour presque la moitié du roman au profit d'une étude de moeurs portant parfois sur les relations de couple du suspect, parfois sur ses états d'âme devant son traitement par le système judiciaire. Il en résulte un livre hybride où mon attention a été trop diluée pour que je m'attache à l'une ou l'autre des dimensions. Ce roman inaugure une série consacrée au commissaire van der Valk, mais bien que ce personnage détonne grandement du type d'enquêteur classique, je doute de poursuivre ses aventures.
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Un bon roman policier, à l'ancienne !
Un petite comparaison s'impose avec la série des Maigret de Simenon. On retrouve effectivement, la même ambiance, les mêmes lignes directrices.
Cependant, je dois avouer que j'ai trouvé l'intrigue un peu longue, et qu'il manque un peu d'action. Les monologues de l'inspecteur van der Valk tire en longueur par moment et son petit air de supériorité peut agacer.
Le vocabulaire a pris aussi un petit coup de vieux, j'ai appris quelques expressions que je ne connaissais pas, et qui m'ont bien fait rire.
Globalement, l'histoire était intéressante.
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