Cette approche ultra-frontale d'un sujet complexe tel que l'addiction m'aura presque fait passer à côté du livre. Ce part-pris du (faux ?) témoignage justifiait-il forcément une narration si linéaire ?
Après réflexion, et même si la lecture n'en est clairement pas facilitée, oui. La démarche, qui se veut réaliste, de propulser le lecteur au premier rang du combat psychique et surtout psychologique que livre le narrateur est finalement la plus à même de restituer l'enfer de la dépendance.
Reste le difficile passage des 150 premières pages, qui pour moi aura été assez laborieux.
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