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Critique de Norlane
J'aime beaucoup L'hippopotame de Stephen Fry, j'étais donc très curieuse de découvrir son 1er roman, et j'étais prévenue de son écriture pleine de sexualité crue... Mais ce livre est terriblement compliqué à suivre :
1) à cause d'une construction narrative non linéaire sans repères chronologiques qui fait du récit dans le récit, à base de mensonges en long, en large et en travers (le titre est donc tout à fait véridique :-) )
2) parce qu'il est très britannique avec des pensionnats scolaires de bonne famille dans lesquels l'homosexualité semble un sport aussi courant que le cricket et de nombreuses références spécifiques.
J'y ai retrouvé l'ambiance universitaire décrite par David Lodge, avec cet humour grinçant et la réflexion linguistique, et plusieurs phrases ou scènes sont enthousiasmantes mais ça ne suffit pas à en faire un roman "brillant", plutôt quelque chose de poisseux et lourd, avec un fond intello certes caustique, mais au final un peu vain.
1) à cause d'une construction narrative non linéaire sans repères chronologiques qui fait du récit dans le récit, à base de mensonges en long, en large et en travers (le titre est donc tout à fait véridique :-) )
2) parce qu'il est très britannique avec des pensionnats scolaires de bonne famille dans lesquels l'homosexualité semble un sport aussi courant que le cricket et de nombreuses références spécifiques.
J'y ai retrouvé l'ambiance universitaire décrite par David Lodge, avec cet humour grinçant et la réflexion linguistique, et plusieurs phrases ou scènes sont enthousiasmantes mais ça ne suffit pas à en faire un roman "brillant", plutôt quelque chose de poisseux et lourd, avec un fond intello certes caustique, mais au final un peu vain.
