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Citations sur Mythos (12)

- Où suis-je ?
- Quelle question ! Vous êtes ici, Votre Altesse.
- Et où se trouve cet ici ?
- Loin de là-bas, et tout près des environs.
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De nos jours, on explique la naissance de l’Univers par un Big Bang, une singularité originelle qui en un instant aurait engendré la matière dont tout et tous sont constitués. Les Grecs de l’Antiquité s’en faisaient une idée bien différente. Selon eux, tout n’avait pas commencé par un « bang », mais par le Chaos. Le Chaos était-il à leurs yeux un dieu – un être divin – ou plus simplement, un état de néant ? Ou n’était-ce qu’un mot décrivant, comme pour nous, un foutoir absolu, comme une chambre d’ado, mais en pire ?
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En vérité, s'immerger dans la mythologie grecque ne devrait avoir que cette seule et unique fonction : le plaisir
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On ne saurait apprécier les bonnes choses à leurs juste valeur sans leurs déplaisants contraires.
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Leurs mythes semblent démontrer que celles et ceux qui avaient créé ce monde confus et déroutant, avec toutes ses cruautés, ses merveilles, ses caprices, sa folie et ses injustices, devaient être eux-mêmes des êtres cruels, merveilleux, capricieux, beaux, fous et injustes.
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Vous vous dites sûrement que Prométhée aurait tout aussi pu bien enseigner aux hommes à faire des étincelles avec deux silex, ou à frotter deux bouts de bois l'un contre l'autre, mais il faut bien avoir à l'esprit que le feu qu'il déroba provenait de l'Olympe : c'était du feu divin. Peut-être que justement, ce que Prométhée vola en vérité, ce fut cette petite étincelle intérieure qui poussa plus tard les hommes à frapper des pierres et frotter des bouts de bois.
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Elle sortit la jarre du trou et en fit tourner le couvercle. Le sceau de cire céda aussitôt, et elle ouvrit complètement la jarre. [...], ces choses qui voletaient n’avaient rien de merveilleux. [...] Pandore trouva la force et le courage de renfoncer le couvercle, scellant à nouveau la jarre. [...] les créatures piaillant et vociférant lacéraient l’air en un grand tourbillon, juste au-dessus du jardin, avant de se disperser dans tout le village, dans toute la campagne avoisinante et très vite dans le monde entier, s’établissant partout où l’homme habitait.
Ces créatures n’étaient autres que les abjects descendants des enfants maléfiques de Nyx et Érèbe. Elles avaient pour géniteurs Apaté, la Tromperie ; Geras, la Vieillesse ; Oizys, la Misère ; Momos, la Moquerie ; les Kères, la Mort Violente. Elles étaient la progéniture d’Até, la Ruine, et d’Éris, la Discorde. Et elles avaient pour noms : Ponos, la Peine ; Limos, la Famine ; Algos, la Douleur ; Dysnomie, l’Anarchie ; Pseudéa, les Mensonges ; Néikéa, les Querelles ; Amphilogies, les Disputes ; Machaï, les Guerres ; Hysminaï, les Batailles ; Andoctrasies et Phonoï, les Massacres et les Meurtres.
La Maladie, la Violence, la Tromperie, la Misère et le Manque étaient arrivés. Aucun de ces fléaux ne quitterait plus jamais la terre.
Ce que Pandore ignorait, c’est qu’en refermant la jarre, elle y emprisonna pour toujours une dernière fille de Nyx.
Une ultime créature, infime, condamnée à battre des ailes dans la jarre jusqu’à la fin des temps. Son nom était Elpis, l’ESPOIR.
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En outre, Prométhée ne trouvait rien à redire. L’expérience s’annonçait très intéressante. Des jouets pour les immortels. Quand on y songeait, c’était une idée tout à fait enchanteresse. Artémis avait ses chiens de chasse, Aphrodite ses colombes, Athéna sa chouette et son serpent, Poséidon et Amphitrite avaient leurs dauphins et leurs tortues de mer. Hadès lui-même avait un chien, même s’il s’agissait d’un chien tout à fait répugnant. Il était tout à fait naturel que le chef suprême des dieux s’offre sa propre espèce de créatures, plus intelligentes, plus fidèles et plus attachantes que celles des autres dieux.
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Arès, car c’est ainsi qu’elle l’appela, révéla sa nature pugnace, violente et agressive dès sa plus tendre enfance. Il se querellait avec tout le monde et n’avait la tête qu’au fracas des armes et des chevaux, aux chars, aux lances et aux sports de combat. Rien que de très logique à ce que Zeus, à qui il déplut dès sa naissance, le nomme dieu de la guerre.

Sans surprise, Arès – Mars pour les Romains – était intellectuellement plus que limité, formidablement obtus et dénué d’imagination : comme chacun sait, la guerre est imbécile.
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Ces mythes sont bien assez riches d’aspects dérangeants, surprenants, romantiques, comiques, tragiques, violents et enchanteurs pour se suffire à eux-mêmes en tant qu’histoires. Si en les lisant, vous ne pouvez vous empêcher de vous demander ce qui a bien pu pousser les Grecs à inventer un monde si foisonnant et complexe, et que vous vous surprenez à vous interroger sur les vérités profondes illustrées par ces mythes, sachez que c’est précisément l’un des grands plaisirs de la mythologie grecque.
En vérité, s’immerger dans la mythologie grecque ne devrait avoir que cette seule et unique fonction : le plaisir.
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