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C'est vrai que voir sa maison brûlée totalement quand on est une petite fille, cela marque forcément. le plus grave est de voir sa mère sombrer dans la désespérance au point de devenir totalement amnésique. La cause de tout cela ? Une amie de sa mère, très jalouse, qui va tout lui prendre par la suite : maison et mari compris.

Bien des années après, notre héroïne qui était gamine au moment des faits, est bien décidée à se venger afin que sa mère puisse retrouver non seulement la mémoire mais sa vie. Il s'agit bien d'une histoire de vengeance assez élaborée qui se poursuivra sur 8 tomes. Nous voilà prévenus !

Le pire est que dans ce climat assez malsain, on prend fait et cause pour notre héroïne tant la rivale est perfide et méchante. Elle réussit à se faire embaucher comme femme de ménage dans la demeure de cette matriarche intrigante.

Il est vrai que le récit ne dévoile pas toute ses cartes au premier abord et qu'il y aura des rebondissements assez intéressants qui vont corser les choses dans ce plan assez machiavélique. La tension va monter assez progressivement pour nous tenir en haleine. C'est vraiment bien construit au niveau du scénario.

Par ailleurs, j'ai bien aimé le graphisme au trait assez féminin qui donne de l'élégance et qui permet un bon confort de lecture.

Bref, c'est un titre qui va plaire surtout aux femmes désireuses de se venger entre jalousie et petits secrets. Manipulation dans un climat d'affrontement psychologique seront au rendez-vous pour faire des étincelles !
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Club N°55 : Manga sélectionné ❤️
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13 ans après l'incendie de leur maison, deux soeurs mènent une enquête pour tenter d'innocenter leur mère.

Les différents protagonistes dissimulent tous des secrets, le suspens est bien mené !

Gwen
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série terminée en 8 tomes au Japon.

3 publiés en France.

Série avec une intrigue qui donne envie de savoir qui de quoi et pourquoi ?

Camille
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Après nous avoir sorti l'excellent Utsubora, Akata a renouvelle l'expérience avec un nouveau thriller qui promet d'être de haute volée : Burn the house down.


Avec ce titre, l'éditeur s'inscrit dans une vague de polar dénonciateur des hypocrisies de notre société, comme c'était le cas avec Utsubora, mais c'est fois ce sera avec une série plus longue, plus punchy et moins arty, plus classique aussi. Première série aussi longue de son autrice, le titre fut publiée dans le magazine japonais Kiss, que j'apprécie énormément et qui est une valeur sûre pour moi. En plus, alors qu'elle travaille depuis près de 10 ans, la mangaka a développé une veine sociétale dans ses oeuvres d'après l'éditeur français, ce qui ne peut que titiller mon intérêt.

Avec une entrée en matière fort efficace, l'autrice nous entraîne dans un huis clos intimiste et inquiétant entre une jeune employée de ménage et son employeur, toutes deux liées, sans que cette dernière le sache, par un drame survenu des années plus tôt : l'incendie de la maison d'Anzu. Avec une ambiance un peu à la Almodovar, nous allons nous retrouver à suivre Anzu qui se fait passer pour une Shizuka et qui va se faire embaucher par celle qu'elle pense responsable de cet incident : la nouvelle femme de son père. Un jeu de dupes fort stressant.

Tout repose sur le jeu de chat et de souris dans lequel se lance l'héroïne. En s'immisçant dans la vie de la nouvelle femme de son père pour trouver des preuves dénonçant ce qu'elle a fait autrefois, elle met le doigt dans un terrible engrenage. On sent qu'Anzu/Shizuka est quelqu'un de foncièrement gentil, avec le coeur sur la main, mais elle se retrouve acculée et va se retrouver piégée dans cette situation sous le regard impuissant de sa jeune soeur et celui hagard de sa mère...

L'autrice a parfaitement su mettre en scène cette tension qui va progressivement monter au fur et à mesure qu'Anzu/Shizuka va tomber sur des détails de sa vie d'avant et qu'elle va nous révéler aussi bien dans le présent que le passé le vrai visage de sa belle-mère. Celle-ci a pris la vie son ancienne meilleure amie et est désormais une influence en puissance sur les réseaux sociaux, ne vivant ainsi que pour les apparences. C'est une critique percutante que Moyashi Fujisawa fait de notre société à travers elle, car nous allons découvrir la réalité derrière le joli visage qu'elle expose et ce n'est pas très beau à voir... Mère abusive, épouse menteuse et manipulatrice, amie en carton pâte, cette Makiko est horrible. Mais en même temps, je sens venir une certaine nuance dans son portrait à travers la mise en scène de la folie qui la gagne, elle qui était autrefois pauvre. Je suis attrapée, je suis intriguée.

La mangaka est vraiment douée pour alpaguer le lecteur avec ses mystères. Il y a d'abord la question de l'incendie bien sûr, puis la façon dont Makiko a fini dans les bonnes grâces au père d'Anzu, mais aussi les secrets de cette maison, lieu central de l'intrigue. Alors que je me demandais comme elle allait faire tenir son histoire sur 8 tomes dans ce seul lieu, elle a su me surprendre avec un rebondissement certes un peu vu et revu mais efficace et pertinent ici dans la critique faite de cette société hypocrite qui ne vit que pour les apparences. Elle met cela en scène avec une jolie utilisation des noirs et des regards pesants et inquiétants comme dans tout bon thriller où l'âme folle des personnages passe par leurs yeux.

Burn the house down, bien que moins saisissant que l'artistique Utsubora, fut une lecture fort efficace au premier tome scotchant, qui démarre sur un mystère classique mais parfaitement orchestré et mené par une autrice qui a un message à nous délivrer : stop cette société d'apparence qui pousse les gens au pire et fait souffrir les victimes conjointes. Akata a encore fait une belle trouvaille pour sa veine polar et sa veine sociétale. Bravo.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Avec Burn the house down signé Moyashi Fujisawa dont c'est la première longue série, les éditions Akata nous présentent un thriller acéré, un huit-clos dans un foyer familial où vient s'incruster? telle un parasite (pour reprendre le titre du dernier film de Bong Joon-ho), une jeune femme déterminée à se venger et à reprendre ce qui lui revient

Comme l'annonce la première de couverture qui joue délicatement avec les yeux de braises de son héroïne, l'intrigue de Burn the house down est une quête hantée par les flammes, celles d'un incendie qui a brisé la famille d'Anzu Murata des années plus tôt lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Désormais, la jeune femme peut préparer sa revanche. Elle se fait embaucher comme femme de ménage dans une riche demeure possédée par une belle matriarche, femme au foyer et mannequin à ses heures perdues.

L'infiltration peut commencer.

Ainsi, le scénario de Burn the house down m'a rappelé l'exceptionnel film de Bonh Joon-Ho, le multi-récompensé Parasite de par ce côté huit-clos familial avec des étrangers qui viennent s'incruster dans une bonne famille de bourgeois. En effet, on retrouve dans le manga de Fujisawa, une petite dimension sociétale, notamment à travers le personnage méprisable de la femme au foyer Makiko Mitarai qui a voulu progresser dans l'échelle sociale quitte à bruler les étapes... tandis qu'Anzu, propulsée dans une vie plus modeste, va tenter de reprendre ce qui lui appartient. Ce thriller s'avère aiguisée dans ses propos et la fausse douceur de ce premier tome qui introduit d'abord cette confrontation laisse présager de bons moments de suspense psychologique et un bon jeu de manipulation.

Pour renforcer cette tension prenante dans ce huit-clos, la mangaka opte pour un dessin plutôt épurée et ciselée qui joue sur les trames angoissantes et une bonne expressivité des personnages jouant agréablement avec des sentiments de faux-semblants comme les sourires en apparences d'Anzu et de Mikako. Il y a un jeu du paraitre que la mangaka arrive à bien mettre en valeur dans un premier tome qui ne va pas nouer de suite un climat de confrontation mais qui parvient à nous mettre en haleine.

L'écriture des personnages est plutôt fine comme notre héroïne qui cherche à se venger comme le montre son regard prédateur mais qui est loin d'être dénuée d'humanité. La matriarche est un personnage d'ambitieuse plus convenue mais qui peut réserver aussi quelques petites surprises par la suite, surtout quand on a connaissance de ses vraies origines sociales. le manga joue beaucoup sur cet aspect-là et s'amuse à passer au vitriol l'ambition sociale de certains qui peut mener à de sérieux drames. La mangaka met aussi en valeur l'utilisation abusive des réseaux sociaux et de ce narcissisme omniprésent qui anime la matriarche, déterminée à faire toujours plus de vue sur insta. Par contre, bien que la matriarche en prend pour son grade, j'espère que notre héroïne sera aussi traitée avec un peu plus de nuance ... quitte aussi à basculer dans davantage de machiavelisme ce qui pourrait se révéler interessant par la suite.

Burn the house down promet d'être une série qui va jouer aussi bien sur les apparences dans le pur sens du thriller à travers ce jeu d'infiltration au coeur d'une famille de riche troublé par un sordide secret et une réflexion plus critique sur ce même désir d'apparence et d'ascendance social.

Au final, qui est la véritable menteuse dans ce thriller prometteur ?

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« Burn the House Down » a une couverture magnifique, flamboyante, qui attire l'oeil. On dirait que des flammes s'échappent des yeux de la femme sur la couverture. Ainsi c'est déjà très bien joué pour nous attirer. L'histoire est mystérieuse, intéressante, happante. Au fond c'est une histoire comme bien d'autres, elle est triste, mais nous avons également tout à y découvrir, et cela va se passer sur le temps, où en même temps une jeune femme se mettra en danger pour mettre à jour la vérité.
C'est un mélange de chronique sociale et de thriller, avec le tout fort bien dosé pour nous prendre aux tripes et nous surprendre. Il va mettre le feu !
Ce manga sort chez Akata. J'ai regardé les couvertures japonaises, elles sont sublimes. Nous savons aussi qu'il sera en 8 tomes. Il est de FUJISAWA Moyashi. Elle a un dessin beau, percutant, saisissant. C'est un peu particulier au tout départ, mais très vite nous sommes saisis. C'est très fluide à lire, et le découpage, la mise en scène nous percutent clairement de plein fouet.
Quand vous ouvrez le manga, vous voyez un homme et une petite fille devant une maison brûlée, avec une femme agenouillée à terre. Cette scène est très marquante. Mettez vous un seul instant à leur place, imaginez voire votre domicile brûlé. Sauf que littéralement cela a détruit encore bien plus, une véritable descente aux enfers pour cette mère et ces deux filles, qui ont tout perdu à ce moment là. Pour l'instant, ce n'est quand même pas totalement clair, elle se sentait responsable certes, mais il y aurait peut être anguille sous roche, mais cet homme, son mari qui l'a aimé, avec qui elle a fait des enfants, qu'a-t-il fait ? dit ? Pour l'instant, c'est le grand absent.
Nous retrouvons Anzu alors qu'elle a bien grandi, c'est une jeune femme maintenant. Elle vit avec sa soeur. Elles ont une belle complicité. Plusieurs fois nous replongerons dans le passé pour faire les différents liens, voir ce qu'elles ont vécu, comment elles l'ont perçu. Leur mère est très belle mais faible de santé, fragile.
Le métier d'Anzu est de faire des ménages, elle se fait appeler Shizuka Yamauchi, et va tout faire pour être embauché par Madame Mitarai dont elle scrute les moindres fais et gestes, notamment par ses réseaux sociaux, comme quoi encore une fois ils ne reflètent pas la réalité, le nombre d'abonnés et de « j'aime » non plus, et il y a un côté dangereux à s'exposer aussi.
Nous y voyons toute l'hypocrisie de la société. Cette femme joue les femmes parfaites, quitte à arrondir les angles, mentir. Elle a de grandes exigences et ambitions. Elle nous impacte directement et plusieurs fois. Elle est glaçante, mais la société, les rumeurs, les faux semblants, comment fonctionne certaines choses ce n'est guère mieux. Elle joue le jeu d'un système pourri, mais à quel point ?
Anzu sous une fausse identité compte bien percer ses secrets et découvrir la vérité. Mais elle risque également de se mettre en danger.
Ironiquement, le foyer de Madame Mitarai est encore plus éclaté qu'on ne le pense, mais que s'est-il passé pour tous les gens concernés ? Félicitations à FUJISAWA Moyashi qui joue vraiment bien avec nos nerfs, et distille très bien la peur d'Anzu d'être découverte, la difficulté de garder contenance lors de certaines scènes, la peur quand elle perçoit une ombre, les mystères, et bien d'autres choses. Nous n'avons qu'une hâte percer les zones d'ombres et révéler toute la vérité, mais également espérer une forme de bonheur pour ces 3 femmes qui gardent une belle complicité, mais la mère ne va pas bien du tout.

Mini avis : Très bonne lecture. La couverture attire et attise. le graphisme est particulier sur le coup mais d'une grande force. La mangaka nous offre un mélange de chronique sociale sous fond de critique sociale et de thriller totalement savoureux. Tout est bien géré et raconté pour rester en permanence dedans et avoir de vives émotions. C'est le feu !!!

Vous l'avez repéré ? Il vous attire ? Comment trouvez-vous la couverture ?
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Un petit Josei qui se terminera en 8 tomes. C'est un manga psychologique, un drame avec un mystère que nous essayons d'élucider aux côtés de Anzu. Pourquoi et comment sa maison a t elle brûlé, qui est cette étrange femme hautaine et pourquoi Kyoko se fait elle engager en tant qu'aide ménagère là bas ?
Suspense, Vengeance et famille seront les maîtres mots de l'intrigue.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé et j'ai si hâte de lire la suite ! L'autrice nous entraîne dans un huis clos intimiste et inquiétant, un jeu du chat et de la souris avec une protagoniste déterminé à connaître la vérité et à venger sa famille.
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Contre toute attente c'est pour le moment l'un de mes coups de coeur manga de l'année 2023, et pourtant les personnes qui me connaissent bien savent que le thriller est loin d'être ma tasse de thé. Burn the House Down c'est l'histoire d'une jeune femme prête à tout pour lever le voile sur la cause de l'incendie qui a détruit sa famille plusieurs années auparavant.

Aux côtés de Anzu, on fait la connaissance de l'inquiétante Madame Mitarai, qui semble avoir plus d'un secret à cacher au sein de sa demeure (à commencer par ses fils ou son usage narcissique des réseaux sociaux). L'histoire est ultra prenante et la tension bien présente au fur et à mesure des découvertes de l'héroïne sur l'hôtesse de maison.

Je ne m'attendais pas à autant aimer ce manga mais me voilà impatiente de découvrir la suite et le fin mot de cette histoire de vengeance.

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Une bien jolie jeune femme en couverture, un titre qui intrigue, … sans compter le résumé qui en dit à la fois trop et pas assez. Quel est le lien entre le passé et le présent de Anzu ? Makiko Mitarai, indéniablement. Au fil des pages, les lecteurs noteront la presque obsession de l'aide-ménagère pour son employeuse. Il faut dire que si la maîtresse de maison ne reconnait pas la jeune femme à son service, il en va autrement pour Anzu qui a réussi à obtenir ce poste sous un nom d'emprunt. Car sous ses traits bienveillants, la réelle identité d'Anzu, avant le divorce de ses parents, n'est autre que Mitarai également !

Moyashi Fujisawa nous plonge dans un thriller en 8 tomes qui commence relativement bien pour les amateurs du genre. On donnerait, comme le dit le proverbe, « le bon dieu sans confession » aux deux antagonistes, alors que Madame Mitarai n'a rien de la ménagère qu'elle prétend être sur les réseaux sociaux et les magazines. de même, Anzu n'a pas fait son possible pour dégoter cet emploi sans arrière-pensée. Elle sent que la nouvelle épouse de son père n'est pas innocente au malheur de la famille. Makiko serait peut-être même l'instigatrice de l'incendie qui a scellé le sort des époux, divorcés peu de temps après la catastrophe.

Un drame qui aura marqué bien plus que Anzu, sa jeune soeur et leur mère. On découvre rapidement que tous les protagonistes ont leurs fardeaux à porter, dans un clan comme dans l'autre. Mais impossible de vous en dire davantage sans troubler le suspens mis en place. L'autrice peut donc se targuer d'avoir savamment manié son scénario, accompagné d'un dessin classique, aux personnages attractifs et aux décors minutieux, même dans le plus sombre couloir. de quoi se réjouir de voir poindre prochainement le deuxième tome !
Lien : https://sambabd.net/2023/08/..
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Alors oui, le scénario de base peut sembler assez classique : une enfance traumatisée par un évènement qui entraîne une vengeance à l'âge adulte.

Mais. Cela est bien écrit, bien rythmé et arrive à être surprenant. Les lieux ne sont pourtant pas si nombreux pour le moment et on ne s'ennuie pas.

Le dessin, qui peut paraitre classique et sans charme particulier, prend toute sa force à travers différentes planches où on ressent une émotion d'une immense tristesse : Anzu devant la porte d'une chambre, Makiko devant cette même porte, entre autres.

J'espère que l'autrice va arriver à continuer de nous surprendre par la suite !
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J'avais hâte de le lire et je ne suis pas déçue.

Le premier tome commence directement dans le vif du sujet. On a pas le temps de s'ennuyer, c'est très accrocheur. Par contre le dessin est pas génial, par moment j'ai eu un peu de mal à comprendre l'expression des personnages, ce qui peut être dérangeant pour comprendre leur émotions. Mais hormis ça j'ai hâte de lire la suite !
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