Malefica, tome 1 : La voie du livre

Après avoir adoré la série Damné, j'avais hâte de découvrir Maléfica. Et j'ai été très déçue. Je referme le livre avec l'impression d'avoir relu Damné. L'intrigue est toujours la même: un héros qui a perdu toute sa famille et qui part à la poursuite des assassins pour se venger. En chemin, il va forcément rencontrer une jeune femme et s'attacher à elle. Évidemment, il est question de malédiction et de secret millénaire qu'eux seuls peuvent découvrir.
L'autre point noir, qui m'avait déjà frappé lors de la lecture de Damné, c'est le recours systématique à la violence, à la torture et aux viols à chaque fois que l'on croise des méchants, et bien sûr aucun détail ne nous est épargné. Hervé Gagnon fait vraiment passer cette époque pour une ère barbare et sauvage. Je veux bien que les temps ne soient pas rose, mais quand même, il ne faut pas exagérer...
Grosse grosse déception et je ne prendrai même pas la peine de lire la suite de cette série.

Mal écrit, banal, stéréotypé. Déception.

Pour une fois, je vais pouvoir faire une critique sans des heures de réflexion au préalable.

L'on va de stéréotypes en stéréotypes. Les héros ne sont pas attachants et déjà vus mille fois, l'intrigue évidente, l'écriture malhabile, le suspens... j'ai eu des cours d'Histoire qui en avaient plus !
Le décor est si mal planté que l'on se croit au Moyen-Age davantage que sous Louis XIII. L'auteur s'est fait plaisir avec les passages de sexe et de torture, inutiles dans les deux cas.
Et puis... L'Inquisition, c'était déjà assez ; les passages un peu surnaturels ou du moins de magie légère, c'était déplacé et lourdingue ; mais quand les Mousquetaires débarquent... j'ai vraiment attendu D'Artagnan, ç'aurait enfin épicé l'histoire !!!

Bref, le vrai mauvais roman historique.

J'ai été emballée par la couverture et bien mal m'en a pris. Plus que décevante, la lecture a été douloureuse. Cette surenchère dans la description des "comment dire" accouplements est vraiment à vous dégoûter, on se croirait dans un film porno des années 80. Alors comment voulez-vous qu'on accorde du crédit à l'héroïne. On n'est même pas compatissant quand elle se fait violenter. de plus, le roman manque de réelles descriptions historiques qui lui donnerait un peu de crédit. Sans le nom de grand personnage on ne saurait pas à quelle époque cela se passe. Âme sensible s'abstenir. La quête reste très vague et je pense qu'il faut se taper les 3 tomes pour avoir la solution. le seul passage que j'ai vraiment aimé est la découverte du tombeau et la description du gisant.