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Critique de Derfuchs


Du surplace, j'ai fait du surplace, les pieds, lamentablement, collés aux pages, embourbé que j'étais et pourtant, oui, pourtant j'aime bien ce bonhomme là, son bouquin dans le grand magasin, dont j'ai oublié le titre, impeccable, à retenir et ses BD's aussi.
Mais là n'est pas le sujet;
Les dieux américains, au figuré s'entend, médias, presse, télé, ordinateurs, voitures, enfin tout ce qui est de la modernité d'un pays mais qui pourrait en être un autre, opposés aux dieux d'autres mythologies et ça en fait un paquet, croyez-moi. La guerre s'annonce entre ces deux parties, elle est imminente, on la sent, entre lignes, mais à la fin on l'attend toujours.
Mais bon ça c'est la trame, l'histoire c'est celle d'Ombre, un bonhomme qui se balade sans but et qui vit des aventures au cours de ses rencontres tout en ne sachant pas où il va (nous non plus d'ailleurs), ni pourquoi il y va (nonobstant la mort brutale de sa femme).

Bien sûr c'est le genre d'histoire qui peut être fichtrement intéressante pour autant qu'il y ait un tant soit peu de cohérence ou pour le moins un fil narratif tirant le lecteur par le bout de ses yeux. Point de cela et c'est quand même dommage même si, par-ci, par là, au fil des rencontres, une lumière appâte le lecteur, finalement, lamentablement sans saveur.
Cette fin qui est à l'opposé de l'entendement ou de l'attente, pourrait annoncer une suite (qui viendra peut-être?).

"Neverwhere", autre référence de Gaiman, est bien loin.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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