Dans la chambre de Chourik, il n'y avait guère de place pour danser. Entre le divan, le bureau et les deux bibliothèques, il ne restait qu'un espace exigu dans lequel, aux sons geignards d'un blues, Alia se plaqua contre Chourik de tout son maigre corps.
"Sincèrement vôtre, Chourik" - Ludmila Oulitskaïa
Bonne année ! Bonne année ! Mes trois enfants chéris, et aimez-moi bien, et aimons-nous bien, et tâchons que ce grand amour nous console de toutes les misères de l'existence.
« Il faut que pendant vingt ans encore je puisse vous dire comme aujourd’hui bonne année ! bonne année ! mes trois enfants chéris, et aimez-moi bien, et aimons-nous bien, et tâchons que ce grand amour nous console de toutes les misères de l’existence. » (p. 92)
« Encore une terrible année de finie et une terrible année qui commence. » (p. 56)
À nouveau le bar étroit, enfumé, aux lumières roses (...). À nouveau ce décor d'insomnie et d'alcool, et la durée de la nuit qui vous pèse dessus, lourdement, de toutes les idées qu'on évite, de toutes les pensées perdues, la danse de ceux qui ont peur de dormir, peur de ne pas dormir...
"Aurélien", Louis Aragon