- Ce que je voulais te dire, commence-t-il, c'est que je suis désolé de la manière dont tu juges ma défense. Même si tu es mon grand frère et que je t'adore, j'estime que cela ne te regarde pas. C'est un rôle que je suis seul à jouer, et je le fais pour le bien-être des enfants. Parce que, crois-moi, être pris pour une putain ou un maquereau, au choix, au point d'y croire soi-même... c'est pas marrant tous les jours ! Toi qui es sensible à la masculinité, dis-toi que mon ego d'homme en a pris pour son grade ces derniers temps, et qu'il va y avoir du boulot pour le reconstruire...
Ce n'est pas qu'Axelle déteste Louis, non. Elle éprouve de la tendresse pour lui, et il s'occupe bien des enfants. Mais il est devenu un grain de sable dans sa chaussure, qui l'empêche d'avancer.
Paul ne peut mentionner son ex-femme autrement qu'en la critiquant. Conséquence directe du chèque qu'il a dû signer pour s'en débarrasser (p. 214)
La rumeur, il faut s'en méfier. Surtout quand elle comporte sa part de vérité. (p. 184)
Hors des clous et sans repère, parachutée dans un domaine qui n'est pas le sien et auquel elle n'entend rien, bien qu'elle y mette tout son cœur, Axelle ne sait pas donner à ses enfants ce qu'ils attendent d'elle : d'être guidés, rassurés. (p. 172)
Il n'est pas dupe, des divorces il en a vu autour de lui et il sait bien qu'in fine, c'est souvent le montant du chèque qui permet de trancher. (p. 57)
Les clopinettes qu’il gagne avec ses traductions, son argent de poche comme l’appelle son beau-père, ne pèsent pas lourd dans l’économie du ménage. Et ça, sa belle-famille ne manque pas une occasion de le lui rappeler.