AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LN


LN
18 octobre 2011
Derniers adieux est un thriller efficace de ceux qu'on ne peut lâcher avant la fin et qui sont bien utiles quand on souhaite plonger tête baissée dans un roman pour s'abstraire du monde extérieur. Mais ses qualités s'arrêtent là, il n'a rien d'original, et est comparable aux romans de Patricia Cornwell ou Mary Higgins Clark (je suis désolée cela fait un bon bout de temps que je ne lis plus de thriller grand public, aussi mes références sont-elles sans doute démodées.) L'auteur nous offre un véritable page-turner mais la psychologie reste assez sommaire et trop clairement évoquée pour être subtile : comment concilier le rôle de parents tout en travaillant, comment préserver ses enfants du mal omniprésent à chaque coin de rue, comment se remettre d'un drame qui a touché notre enfance… Questions non dénuées d'intérêt mais qui auraient gagné en profondeur si elles n'avaient pas été aussi caricaturalement posées.



« Elle songea à un autre article de psychologie qu'elle avait étudié à l'université : la plupart des gens n'ont aucun besoin de la cruauté d'inconnus pour foutre leur vie en l'air : ils sont parfaitement capables de le faire tout seuls. » (p. 306)



« Vous vous croyez en sécurité. Classe moyenne, banlieusard, la bonne voiture, la jolie maison. Vous croyez que les malheurs n'arrivent qu'aux autres – par exemple aux abrutis qui vient dans des villages de mobile homes où la population de délinquants sexuels fichés par rapport au nombre d'enfants est parfois de un sur quatre.

Mais pas à vous, jamais à vous. Vous êtres trop bien pour ça.

Est-ce que vous avez un ordinateur ? Parce que dans ce cas, je suis dans la chambre de votre enfant.

Est-ce que vous avez un profil personnel en ligne ? Parce que dans ce cas, je connais le nom de votre enfant, son animal de compagnie et ses loisirs préférés.

Est-ce que vous avez une Webcam ? Parce que dans ce cas, j'essaie en ce moment même de persuader votre fils ou votre fille d'enlever son tee-shirt en échange de cinquante dollars. Juste un tee-shirt. Où est le mal ? Allez, c'est cinquante dollars.

Ecoutez-moi. Je suis le Burgerman.

Et je viens vous prendre. » (p. 371)



Les amateurs de roman au suspense intenable apprécieront, quant à ceux qui recherchent des romans plus profonds, vous risquez d'être déçus…




Lien : http://lecturissime.over-blo..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}