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Critique de Brooklyn_by_the_sea


De William Gay, j'avais énormément aimé "La mort au crépuscule" et son ambiance "southern gothic", semblable à celle de "La nuit du chasseur".
"La demeure éternelle" est son premier roman, et on y retrouve déjà cette dualité du Bien et du Mal, la noirceur de l'âme dans toute sa profondeur, et la beauté de la Nature dans toute sa splendeur.
L'action se passe en 1943, dans un coin perdu du Tennessee, où un sale type tyrannise toute une ville. Il est question de bagarres, de vols de chevaux, de whiskey frelaté, d'incendies criminels... tout cela est violent et un peu désespérant, et une tension angoissante perdure tout au long de la lecture. Car il faudra bien qu'il y ait une fin à tout cela, mais laquelle ?
Heureusement, toute cette noirceur est contrebalancée par l'exaltation de la Nature, et la douce tranquillité de quelques personnages nimbés de pureté.
Néanmoins, ce roman m'a semblé partir un peu dans tous les sens, comme si l'auteur se mettait en situation d'observateur, sans vraiment oser accompagner ses personnages principaux, appuyé en cela par un style un peu aride mais imprégnant, avec quelque chose de pudique, de "taiseux" en lui (paradoxal, pour un roman !). Comme si William Gay était intimidé par l'acte d'écriture. Et j'ai trouvé cela touchant.

Attention : ne pas se fier à la 4ème de couverture, dont le résumé parait avoir été écrit par quelqu'un n'ayant pas lu le livre.
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