Merci à Simplement et à l'agence éditoriale Empreinte de m'avoir permis la lecture de ce roman autobiographique. Quand les premiers mots de l'auteur vous embarque ainsi : « Chers lecteurs, vous tenez entre vos mains l'antidote à l'ennui, le sel de la vie d'un homme qui se délecte de l'existence comme d'un festin sans fin. » ,vous êtes assurés de passer un bon moment où l'auteur retrace sa vie ,issu d'une famille où les valeurs étaient primordiales . Ca se lit bien mais je ne suis pas forcément le bon lecteur pour ce genre de roman .
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Dans le vaste océan de la littérature autobiographique, se glisse parfois une perle rare, un récit qui promet de révéler les profondeurs de l'âme humaine. Ainsi, lorsque j'ai ouvert les pages de "Un poisson dans l'eau douce" d'Éric Gelig, j'ai été animée par une attente frémissante, une anticipation de découvrir les méandres intérieurs de l'auteur.
Dès les premières lignes, je me suis imprégnée de sa prose fluide et élégante, naviguant à travers les chapitres comme sur un cours d'eau calme. Mais rapidement, j'ai réalisé que ce voyage autobiographique manquait d'un fil conducteur, ces perles précieuses qui auraient dû unir harmonieusement chaque moment de vie comme les maillons d'un bracelet.
Le talent de l'auteur pour brosser des portraits incisifs est indéniable, mais j'ai regretté de ne pas ressentir cette chaleur humaine tant espérée. Au détour du chapitre 6, où il évoque les quatre piliers de sa vie, j'ai été saisie par l'ampleur des sujets abordés en si peu de pages. L'acceptation de soi, l'amour, le travail et la conscience spirituelle méritaient chacun un espace bien plus ample pour s'épanouir pleinement.
De même, la présentation de ses frères dans le chapitre suivant était trop succincte, ne laissant que des esquisses de leurs personnalités complexes et des liens qui les unissaient. Ce récit, initialement autobiographique, semblait plutôt se profiler comme un essai sociétal, offrant un regard détaché et réfléchi sur la vie et ses intrications.
Pourtant, au coeur de cette oeuvre, réside une beauté insaisissable, telle celle du joli poisson illustrant la couverture de son livre et tentant de s'échapper de son bocal trop étroit. Les lecteurs passionnés par les essais philosophiques trouveront sans doute matière à nourrir leurs réflexions dans la concision des chapitres et les pistes de pensée offertes par Éric Gelig.
Malheureusement, pour ma part, j'ai été déçue par l'absence de cette connexion émotionnelle si essentielle entre l'auteur, son récit et moi-même. Les chapitres, trop brefs, défilaient devant mes yeux sans laisser de trace indélébile dans mon esprit.
Je reste ainsi avec le regret d'avoir effleuré la surface d'une histoire qui aurait pu être plus profonde, plus immersive. Cette impression de malaise intérieur persiste, celle d'avoir été spectatrice plutôt qu'actrice de cette aventure littéraire, comme deux chemins parallèles ne se croisant jamais.
En définitive, "Un poisson dans l'eau douce" est une oeuvre qui saura trouver son public parmi les amateurs d'essais philosophiques, mais qui laissera peut-être ceux en quête d'une expérience plus intime sur leur faim. Il ne reste plus aux lecteurs qu'à plonger dans les eaux littéraires proposées par l'auteur pour y découvrir ensuite les trésors qui y sommeillent encore et qui pourtant lui conviendront pleinement.
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Chers lecteurs, vous tenez entre vos mains l'antidote à l'ennui, le sel de la vie d'un homme qui se délecte de l'existence comme d'un festin sans fin.
Je ne veux que témoigner qu’il est bon de vivre avant de mourir, trop de personnes meurent sans avoir vécu.