La musique, l'art du passage du temps et du mouvement des sons, semble posséder des qualités aquatiques. C'est peut-être pour cette raison que de nombreux compositeurs ont eu recours à sa fluidité, à son dynamisme et à sa diversité rythmique pour imiter ou suggérer le jaillissement d'une source, le cours sinueux d'un ruisseau ou le fracas d'un orage.
Dans l'aria de l'opéra Griselda [...] Vivaldi fait un parallèle entre la mer agitée et les émotions de la fille de Griselda, Constanza, prise dans un dilemme entre l'amour et le devoir.
Dans la période baroque, il était fréquent de comparer l'état émotif d'un personnage à un phénomène naturel pouvant être illustré par la musique. Ce procédé s'appelle "simile aria".