AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de brigittelascombe


Âmes sensibles s'abstenir pour cause de tueur en série particulièrement violent!
La maison de pain d'épices, dont on ne comprend véritablement le sens caché qu'en fin de livre, est faite pour les amateurs de thrillers rudement bien menés qui ne craignent pas les débordements d'un psychopathe assoiffé de vengeance,ou qui, comme moi, ferment les yeux case journal intime cynique dont les extraits journaliers entrecoupent l'enquête policière.
Thomas, sans famille, quadragénaire effacé, distributeur du courrier sans envergure dans une société d'informatique, croise par hasard "le roi Hans", "le Roi sans couronne aux pouvoirs absolus", meneur jadis sadique d'une classe de maternelle particulièrement perturbée dont Thomas et une autre petite élève Katarina ont été les souffre-douleurs.
Cassé dans sa vie d'homme, Thomas le soumis "qui sait des choses que les autres ignorent",se révolte face au mépris affiché de ce jeune agent immobilier "détendu,sûr de lui" et à qui tout sourit.
Il le suit...
"Il ne fait pas bon avoir quarante-quatre ans cette semaine", va constater, déboussolé, le commissaire Conny Sjöberg, appelé en urgence chez Ingrid Olssen,une vieille dame étrangement peu étonnée d'avoir trouvé un inconnu mort dans son douillet petit chez elle.
"Quel rapport avec Ingrid Olsson?" s'interroge perplexe le policier face aux horribles crimes en série.

Pourquoi mon cinq étoiles,alors que j'ai lu des avis plus mitigés et que tout de même un tel déferlement de violence en fin de maternelle (les banlieues suédoises sont sans doute différentes des notres!!) m'a un peu étonnée je l'aurais plus vue en primaire ou secondaire?
Parce que Carin Gerhardson, écrivaine suédoise, a su (comme dernièrement le suédois Mons Kallentoft dans Printemps) s'attaquer, au thriller psychologique avec une trempe d'homme.
Parce que j'ai apprécié le suspense à rebondissement final; les deux enquêtes parallèles: celle du commissaire Sjöberg et celle de sa collègue Petra Westman, qui avec un réel sang-froid va élucider l'énigme d'un viol aggravé sous l' effet du rohypnol (drogue du violeur) qui la touche particulièrement de près (encore une femme d'honneur) et l'incorporation des extraits de journal intime qui infiltrent la tête d'un tueur.
Carin Gerhardsen se consacre à "l'écriture de polars" .La maison de pain d'épices est le premier tome d'une trilogie à paraître au Fleuve noir.
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}