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3,37

sur 189 notes
A six ans, Thomas était le souffre-douleur de sa classe : brimades, jeux cruels, sévices corporels. Un tel traitement peut aguerrir ou au contraire saper toute confiance en soi, à tout jamais. Thomas ne s'en est pas remis. Il a aujourd'hui quarante-quatre ans, il reste une quantité négligeable aux yeux des autres, celui qu'on ne remarque pas, qui est toujours seul, qu'on méprise vaguement ou dont on a pitié. Une rencontre fortuite avec un de ses anciens "bourreaux", le meneur du groupe, va changer sa vie... S'ensuivent quelques meurtres...

A l'issue de cette lecture, je me demande comment recoller les morceaux. L'intrigue paraît tellement simpliste que je me suis "endormie", poursuivant mollement le roman pour connaître le dénouement, couru d'avance : on sait d'emblée qui tue et pourquoi, alors qu'attendre ? De connaître le nombre de victimes ? De savoir comment le coupable va se faire prendre ? Bref, j'ai rapidement baissé la garde, laissant sûrement échapper des éléments importants, mais il faut dire que le récit manque de rythme, les scènes familiales chez les flics m'ont paru neuneus, et je n'ai même pas trouvé ce qui fait la richesse des polars calmes et lents : l'intérêt des interrogatoires et/ou la finesse d'analyse des protagonistes.

'La maison en pain d'épices' est le premier volet d'une série mettant en scène le commissaire Sörjberg et son équipe. J'ai déjà lu le troisième opus, 'La comptine des coupables', qui m'avait plu. Je pense m'arrêter là avec cette auteur. Je dois être un peu furax aussi d'avoir été dupée par le titre qui évoque le conte d'Hansel & Gretel - je n'ai pas vu de rapport. Pour une intrigue habilement tissée de références aux contes de Grimm, lire plutôt le thriller de Craig Russel 'Contes barbares'.

- avis : 2.5/5
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La maison en pain d'épices ne m'a pas laissé un goût agréable. La lecture est lente et l'écriture très scolaire : succession de phrases très simples (ou alors c'est la traduction qui n'est pas à la hauteur). de plus, dès le début on devine aisément le nom de l'assassin même si l'auteur essaie d'embrouiller les pistes.
Un point positif pourtant, le regard posé sur le comportement du groupe, regard très bien transcrit par l'auteure qui dénonce la puissance du et des leader(s).

Thomas Karlsson a quarante-quatre ans. Il mène une vie effacée tant du côté professionnel que du côté personnel. On ne le remarque pas, il reste indifférent à tous. Cette vie qu'il traine est le résultat des brimades et de la violence subies quand il était enfant par ses camarades de classe. Il garde de ces moments des traces indélébiles et une profonde rancune envers ses tortionnaires.
Dans la ville où il habite, des meurtres sont commis. Des meurtres dont les victimes ont toutes quarante-quatre ans. Y aurait-il un lien ? C'est ce que le commissaire Conny Sjöberg et son équipe vont tenter de découvrir...

Le commissaire outre d'être un bon policier, respectueux de son travail et de son équipe, est également un bon père de famille qui partage équitablement les tâches ménagères et l'éducation des enfants avec sa femme. Il est bien loin de tous les stéréotypes de policiers dans tous les polars scandinaves ou autres. On le penserait même un peu simplet tant il dégage de compassion envers tout un chacun.
On découvre également la vie de chacun des membres de son équipe. Mais je n'entrerai pas dans les détails qui de toute façon n'apportent pas grand chose à l'intrigue déjà mince.
Quant au suspect numéro un, je dois reconnaître que l'aspect psychologique du personnage est très bien traité. La cruauté des enfants et les violences endurées et répétées sont bien cernées et permettent de comprendre l'attitude de Thomas.
Enfin, un petit avertissement, les scènes de crimes sont plutôt hard. Les détails y abondent. Donc personne sensible... vous voilà prévenue.

Vous l'aurez compris, mon avis est mitigé et je n'ai pas vraiment trouvé mon bonheur de lecture ici, je ne poursuivrai donc pas la trilogie proposée par l'auteure. Mais si l'envie vous prend de découvrir cette auteure, essayez donc un autre titre et invitez-moi à le lire.

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Une mauvaise chute, une fracture du col du fémur, un séjour à l'hôpital et voilà Ingrid Olsson prête réintégrer ses quartiers. Mais son retour à la maison est considérablement perturbé par la découverte du cadavre d'un inconnu dans sa cuisine!
Pour le commissaire Conny Sjöberg et son équipe, l'affaire n'est pas si simple. La victime était un agent immobilier sans histoires et apprécié de tous. Mais il faut trouver et vite! Les meurtres s'enchaînent, sans lien apparent, sans modes opératoires identiques. Une seule constante: toutes les victimes ont 44 ans.


Tout commençait bien: des meurtres, une équipe d'enquêteurs dynamiques, un commissaire sympathique, bien dans sa vie et dans sa famille, et de temps en temps, la voix du tueur pour raconter comment, de victime, il est devenu bourreau. Et puis patatras! Par un procédé tout à fait discutable -et maladroit-Carin GERHARDSEN nous livre le tueur, mais ce n'est pas celui auquel on s'attendait! Volonté maladroite de surprendre le lecteur mais qui le fait plutôt passé pour un crétin qui n'a pas su voir THE indice qui se cachait sans doute dans les toutes premières pages. Mais je ne suis pas Colombo moi! Je n'ai rien vu venir et la fin ne m'a pas convaincue, elle m'a même déçue et énervée!
Alors je ne dis pas que je ne lirai pas la suite des enquêtes de Conny et ses adjoints mais il va falloir que l'auteure change de ficelles si elle veut étonner tout en restant crédible!
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On pense dès le début connaître l'assassin, mais au fil de l'histoire on se rend compte que celui auquel on pense est le souffre douleur d'autres enfants de l ‘école primaire. Une vieille dame qui rentre chez elle après avoir été hospitalisée d'une chute, retrouve dans sa cuisine un cadavre commence alors une série de meurtres barbares. J'ai apprécié ce thrilleur, il se laisse lire facilement.
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Âmes sensibles s'abstenir pour cause de tueur en série particulièrement violent!
La maison de pain d'épices, dont on ne comprend véritablement le sens caché qu'en fin de livre, est faite pour les amateurs de thrillers rudement bien menés qui ne craignent pas les débordements d'un psychopathe assoiffé de vengeance,ou qui, comme moi, ferment les yeux case journal intime cynique dont les extraits journaliers entrecoupent l'enquête policière.
Thomas, sans famille, quadragénaire effacé, distributeur du courrier sans envergure dans une société d'informatique, croise par hasard "le roi Hans", "le Roi sans couronne aux pouvoirs absolus", meneur jadis sadique d'une classe de maternelle particulièrement perturbée dont Thomas et une autre petite élève Katarina ont été les souffre-douleurs.
Cassé dans sa vie d'homme, Thomas le soumis "qui sait des choses que les autres ignorent",se révolte face au mépris affiché de ce jeune agent immobilier "détendu,sûr de lui" et à qui tout sourit.
Il le suit...
"Il ne fait pas bon avoir quarante-quatre ans cette semaine", va constater, déboussolé, le commissaire Conny Sjöberg, appelé en urgence chez Ingrid Olssen,une vieille dame étrangement peu étonnée d'avoir trouvé un inconnu mort dans son douillet petit chez elle.
"Quel rapport avec Ingrid Olsson?" s'interroge perplexe le policier face aux horribles crimes en série.

Pourquoi mon cinq étoiles,alors que j'ai lu des avis plus mitigés et que tout de même un tel déferlement de violence en fin de maternelle (les banlieues suédoises sont sans doute différentes des notres!!) m'a un peu étonnée je l'aurais plus vue en primaire ou secondaire?
Parce que Carin Gerhardson, écrivaine suédoise, a su (comme dernièrement le suédois Mons Kallentoft dans Printemps) s'attaquer, au thriller psychologique avec une trempe d'homme.
Parce que j'ai apprécié le suspense à rebondissement final; les deux enquêtes parallèles: celle du commissaire Sjöberg et celle de sa collègue Petra Westman, qui avec un réel sang-froid va élucider l'énigme d'un viol aggravé sous l' effet du rohypnol (drogue du violeur) qui la touche particulièrement de près (encore une femme d'honneur) et l'incorporation des extraits de journal intime qui infiltrent la tête d'un tueur.
Carin Gerhardsen se consacre à "l'écriture de polars" .La maison de pain d'épices est le premier tome d'une trilogie à paraître au Fleuve noir.
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Je ne suis pas du tout amatrice des romans suédois, mais à ma grande surprise j'ai beaucoup aimé La maison en pain d'épices.
C'est un très bon thriller, bien ficelé, et qui m'a plu de la première à la dernière page.
J'ai trouvé qu'il y avait du suspense, de bons personnages, et ça se tient bien.
Je les lu il y a quelques temps mais j'en garde vraiment un bon souvenir, d'où un quatre étoiles :)
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Voilà un bouquin qui me laisse un sentiment très mitigé, rien à reprocher à l'écriture et au style qui sont très agréables et permettent une lecture fluide mais c'est malheureusement les aspects négatifs qui me viennent les premiers à l'esprit avec le recul. Déjà la quatrième de couv' est bien trop détaillée (elle résume environ 90% du bouquin), mais surtout il n'y a aucun suspense, en moins de 20 pages on sait déjà qui est l'assassin (même sans l'aide de la quatrième de couv' ça s'impose comme une évidence). Si les personnages ont une réelle profondeur l'enquête quant à elle est particulièrement monotone (c'est presque une succession de coups de bol qui la fait progresser).
J'avoue avoir bien du mal à comprendre le titre du bouquin et surtout le rapport avec l'histoire… Mais bon c'est là un point de détail purement anecdotique !
Si j'ai bien tout compris c'est là le premier volet d'une trilogie consacrée à Sjöberg et son équipe, mais le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas franchement motivé pour poursuivre l'aventure même si, et je tiens à la répéter, c'est très bien écrit, disons que la force d'un polar réside quand même dans son intrigue et le cas échéant c'est vraiment le point faible le plus évident de ce roman… N'est pas Mankell qui veut (son style est certes plus lourd mais les enquêtes de Wallander sont bien plus riches) !
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Je suis assez mitigée.
Premier livre d'une série certainement ou l'on fait connaissance du Conny Sjöberg et son équipe d'inspecteurs.
J'ai trouvé le début intéressant, le harcèlement scolaire, la violence entre enfants était un bon sujet mais j'ai eu du mal a accrocher pour la suite, car l'histoire traîne en longueur, un peu trop facile, un peu trop évidente lorsque l'on constate qu'il y a un point commun entre toutes les victimes : leur âge.
Un coupable évident et tout trouvé qui n'est évidement pas le bon coupable.
C'est une trilogie alors lisons la suite quand même histoire de ne pas restez sur notre faim.
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Les premiers chapitres sont bien écrits, posent parfaitement le décor et la construction de la vengeance. Après, ça devient un peu n'importe quoi. On a le droit à des longues digressions sans intérêt et sans lien avec l'affaire. Pourquoi ? Parce que l'auteur n'a rien à dire ? Parce qu'il ne sait pas comment faire avancer son schmilblick ? Je ne sais pas mais c'est bien pénible de lire les élucubration du commissaire avec ses mômes ou un long échange entre lui et sa femme sur une énigme en forme de test psycho. Et quand les enquêteurs progressent, c'est sur un malentendu ou sur des idées perspicaces de la femme ou la belle-soeur du commissaire et l'enquête. Accessoirement, l'interrogatoire du suspect dans son appartement est assez navrant et caricatural.

On a le droit à une affaire parallèle avec une des lieutenants du commissaire, affaire banale et réglée à la fin sans lien avec le dossier principal. L'idée aurait pu être vachement bien foutue si on liait les deux affaires à la fin mais, là, non. Au contraire, on a le droit à un dénouement abracadabrantesque assez mauvais, avec (spoil) un personnage sorti de nulle part que t'as intérêt de t'en être souvenu à la lecture du premier chapitre (/spoil), et surtout, un épilogue pathétique de bons sentiments. Pour en revenir à l'écriture, autant les premiers chapitres sont plutôt bien foutus, autant la suite est, je trouve, relativement mal écrite. Les dialogues sont en particulier pas franchement terribles.

Bref, La maison en pain d'épices est un thriller assez mauvais, relativement mal écrit dont le thème plutôt intéressant au départ est mal exploité et mal conclu. Si vous ne l'avez pas sous le coude, tant mieux. Si vous l'avez dans vos prochaines lectures, maintenant, vous ne l'avez plus. Non, vous ne le lirez pas, c'est mal.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Encore un polar suédois ! Mais ce n'est pas le meilleur, loin de là… Pas d'intrigue, pas de rebondissements, c'est creux ! Aucun intérêt ! de plus, tout est dit dans la 4ème de couverture, ce qui enlève le peu de suspense qu'il y aurait pu y avoir.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé. Autant dire que je ne lirais pas la suite, car il y en aura 2 à venir… Mais la suite de quoi ???
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